Louis Didion

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Louis Didion, né le à Charmes (Vosges)[1] et mort le à Sainte-Marie-sur-Mer[2], est un facteur de pianos français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Peut-être influencé par un de ses cousins, le polytechnicien Charles Didion (1803-1882), ingénieur des chemins de fer sur la ligne Paris-Orléans-Nantes, puis président de la compagnie d'Orléans, Louis Didion s'établit à Nantes comme négociant au début des années 1850. En 1866 il devient accordeur, puis facteur de pianos.

Sa production est récompensée par une médaille d'argent à l'exposition universelle de Paris en 1878 et une médaille d'or à l'exposition nationale Angers en 1895. Il fabrique des pianos droits à cordes obliques, connus « pour résister aux influences atmosphériques du voisinage de la mer ». Parallèlement à la production d'instruments, il organise aussi des concerts dans ses « beaux salons », faisant une tradition de ces moments musicaux inaugurés par l'oncle de sa femme, Dominique Lété.

En 1898, il cède la manufacture à son gendre Charles Vuillemin. Elle prend alors la raison sociale de Vuillemin-Didion.

Famille[modifier | modifier le code]

En 1856, il épouse, à Nantes une nièce du facteur de pianos Dominique Joseph Lété (1804-1871), Amélie Secher, avec qui il a deux filles :

  • Amélie Louise (1858-1956) qui elle-même épousera en 1879 Charles Marie François Louis Vuillemin, un militaire ; ce sont les parents du compositeur et musicologue Louis Vuillemin (1879-1929) ;
  • Elisabeth Émilie Joséphine.

Source[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]