Aller au contenu

Louis Chalon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Louis Châlon)
Louis Chalon
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 53 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Louis Victor Joseph ChalonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Maîtres
Lieu de travail

Louis Victor Joseph Chalon, né à Paris le [1] et mort dans cette même ville le est un peintre et sculpteur français de style Art nouveau.

Élève de Jules Lefebvre et de Gustave Boulanger à l'Académie Julian, Louis Chalon débute par la peinture classique. Il est connu pour sa grande huile sur toile La Mort de Sardanapale exposée au Salon des artistes français de 1891 pour laquelle il reçoit une médaille. Vers 1894, il séjourne un an à Tunis où il peint Salomé, qui sera exposé au premier Salon tunisien en 1894.

Il illustre de nombreux périodiques comme La Vie Parisienne et le Figaro Illustré[2], ainsi que des ouvrages de Rabelais, Balzac...

À partir de 1898, il crée un grand nombre de statues en bronze comme Vers la lumière et d'objets décoratifs (vases, encriers, horloges...) sur le thème de la femme-fleur, notamment en collaboration avec le fondeur Louchet[3]. Il participe à l’Exposition universelle de 1900 de Paris avec un vase de jardin géant en grès les Gardiennes du Jardin des Hespérides (hauteur 2 m 50) réalisé avec l'aide de la société Emile Muller.

Il est membre de la Société des artistes français et a exposé de 1880 à 1914[4].

Il meurt le [5] à son domicile rue de Saint-Senoch dans le 17e arrondissement de Paris, et est enterré au Cimetière des Batignolles (concession reprise).

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Pascal Forthuny, Louis Chalon, RDAD avril 1900 [1].
  • Victor Arwas, Art Nouveau, l'esthétique française, Éd. Papadakis, 2002.
  • (en) Duncan Alastair, The Paris Salons 1895-1914, Volume V : « Objet d'art and Metalware », Woodbridge, 1999.
  • Philippe Dahhan, Étains 1900. Deux cents sculpteurs de la Belle Époque, Paris, 2000.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Acte de décès 3342 de 1915, archives Ville de Paris 17e arrondissement
  2. Blog Calamar
  3. Cette collaboration se termine par un procès gagné par l'artiste et une vente judiciaire en février 1906 à l'Hôtel Drouot (salle 3)...
  4. Base Salons Musée d'Orsay.
  5. Etrangement il n'est pas fait mention de sa mort dans la presse, ce qui expliquerait un certain oubli.

Liens externes

[modifier | modifier le code]