Les Villes tentaculaires
| Les Villes tentaculaires | |
| Auteur | Émile Verhaeren |
|---|---|
| Pays | Belgique |
| Genre | Recueil de poèmes |
| Éditeur | E. Deman |
| Date de parution | 1895 |
| modifier |
|
Les Villes tentaculaires est un recueil de 20 poèmes écrit par Émile Verhaeren, publié en 1895[1].
Ce recueil forme un diptyque avec un autre du même auteur, Les Campagnes hallucinées, publié en 1893[1]. Les deux recueils seront réédités en un seul volume au Mercure de France en 1904, sous le titre Les Villes tentaculaires, précédées des Campagnes hallucinées[2].
Contenu
[modifier | modifier le code]À partir de 1904, les deux recueils sont fréquemment publiés ensemble.
Les Campagnes hallucinées
[modifier | modifier le code]- La Ville
- Les Plaines
- Chanson de fou
- Le Donneur de mauvais conseils
- Chanson de fou
- Pèlerinage
- Chanson de fou
- Les Fièvres
- Chanson de fou
- Le Péché
- Chanson de fou
- Les Mendiants
- La Kermesse
- Chanson de fou
- Le Fléau
- Chanson de fou
- Le Départ
- La Bêche[3]
Les Villes tentaculaires
[modifier | modifier le code]- La Plaine
- L'Âme de la ville
- Une Statue
- Les Cathédrales
- Une Statue
- Le Port
- Les Spectacles
- Les Promeneuses
- Une Statue
- Les Usines
- La Bourse
- Le Bazar
- L'Étal
- La Révolte
- Au Musée
- Une Statue
- La Mort
- La Recherche
- Les Idées
- Vers le futur
Analyse
[modifier | modifier le code]Les poèmes des deux recueils traitent de l'urbanisation du monde dans le contexte de la Révolution industrielle, des bouleversements qui se produisent entre la ville et la campagne[4].
Remy de Gourmont écrit : "On dirait que M. Verhaeren a mis en vers, en beaux vers âpres et un peu fous, des traités de sociologie qu'il n'a pas osé écrire. Les Campagnes hallucinées : étude sur la condition présente, morale et matérielle, des paysans flamands ; les Villes tentaculaires : étude, parallèle à la première, de la vie dans une grande ville moderne. Les deux oeuvres se relient par cette idée, qui ne sera réprouvée par aucun économiste : les campagnes se dépeuplent au profit des villes. Dans le langage grandiose et poétiquement imprécis de M. Verhaeren, cela se dit : les campagnes hallucinées sont happées et dévorées par les villes tentaculaires" (Promenades Littéraires, Mercure de France, 1904).
Stefan Zweig dit au sujet de Verhaeren qu'il est « le premier à avoir transformé en sentiment de volupté cette douleur de la foule »[5].
Références
[modifier | modifier le code]- Émile Verhaeren (1855-1916), Les villes tentaculaires, (lire en ligne)
- ↑ Émile Verhaeren, Emile Verhaeren. Les Villes tentaculaires , précédées des Campagnes hallucinées, Société du Mercure de France, (lire en ligne)
- ↑ Émile (1855-1916) Auteur du texte Verhaeren, Les campagnes hallucinées / Verhaeren, (lire en ligne)
- ↑ Géraldine Molina, « L'influence de la littérature sur les représentations de la ville. L'exemple de la « ville tentaculaire » ou l'instrumentalisation politique d'une matrice poétique (The influence of literature on cities representations — the example of the "tentacular city" or the political instrumentalisation of a poetic matrix) », Bulletin de l'Association de Géographes Français, vol. 84, no 3, , p. 287–303 (DOI 10.3406/bagf.2007.2567, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Michel Biron, « La traversée des discours crépusculaires dans Les Villes tentaculaires », Textyles. Revue des lettres belges de langue française, no 11, , p. 89–97 (ISSN 0776-0116, DOI 10.4000/textyles.2078, lire en ligne, consulté le )