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Le Point de non-retour (film)

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Le Point de non-retour

Titre original Point Blank
Réalisation John Boorman
Acteurs principaux
Durée 92 minutes
Sortie 1967

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Point de non-retour (Point Blank) est un film américain réalisé par John Boorman, sorti en 1967. Il s'agit d'une adaptation du roman de Donald E. Westlake, The Hunter.

Synopsis

En aidant son ami Mel Reese, Walker se fait abattre par lui. Revenu à lui, il cherche implacablement à reprendre ses 93000 dollars. Mais Reese fait maintenant partie de l'Organisation et est avec la femme de Walker.

Fiche technique

John Boorman

Distribution

Angie Dickinson

Autour du film

  • Un remake a été tourné en 1999 par Brian Helgeland sous le titre de Payback.
  • Angie Dickinson, en 1996, dira on a reproché sa violence au film, mais si vous regardez bien, le personnage de Lee Marvin ne tue personne, sauf une voiture et un lit. Il catalyse la violence, il ne la commet pas[3].
  • Le film est un des premiers tournés à Alcatraz après sa fermeture en 1963[4].
  • Le film devait se tourner à San Francisco mais Boorman préféra le faire à Los Angeles : ...je voulais créer ce monde vide et aride et Los Angeles convenait[5].
  • John Boorman, dont c'était le deuxième film (après Sauve qui peut), a apporté le sujet à Lee Marvin[n 1] quand l'acteur jouait Les Douze Salopards à Londres.
  • Le film est le premier où tous les acteurs ont un micro individuel à chaque plan afin de permettre une grande intimité avec le spectateur[6].

Box office

  • En France, le film rentre en deuxième position la semaine de sa sortie[7], juste derrière Le Petit Baigneur. Le film fera un cumul de 124 278 entrées en trois semaines sur Paris[8].

Réception critique

  • Pour Olivier Père des Inrockuptibles, le film est une fable politique, spectaculaire et un poil prétentieuse, déguisée en polar. c'était aussi, à l'époque de sa sortie (...), le prototype du film expérimental concevable dans le cadre d'un système de production commercial.
  • Le cinéaste Wayne Wang se rappelle avoir été frappé par son point de vue nettement anglais mêlé de sensibilité pop et quasi psychédélique. Le film est aussi remarquable par sa narration déstructurée, sorte de flux de conscience, tout à fait inhabituel dans un récit policier[9].
  • Dans 50 ans de cinéma américain, Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon diront du film qu'il est un thriller fracassant et onirique. Pour son premier film américain, John Boorman tourne sur Alcatraz abandonné. Le Kiss Me Deadly des années soixante.

Notes et références

Notes
  1. alors au fait de sa gloire grâce à son oscar du meilleur acteur en 1965 pour Cat Ballou
Références
  1. Feux croisés - le cinéma américain vu par ses auteurs (1946-1997), sous la direction de Bill Krohn, Actes sud, Festival de Locarno
  2. Feux croisés - le cinéma américain vu par ses auteurs (1946-1997), sous la direction de Bill Krohn, Actes sud, Festival de Locarno
  3. Feux croisés - le cinéma américain vu par ses auteurs (1946-1997), sous la direction de Bill Krohn, Actes sud, Festival de Locarno
  4. http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=12359.html/ Allociné consulté le 2 septembre 2009
  5. John Boorman: un visionnaire en son temps de Michel Ciment, Calmann-Lévy
  6. Feux croisés - le cinéma américain vu par ses auteurs (1946-1997), sous la direction de Bill Krohn, Actes sud, Festival de Locarno
  7. Box office Paris Consulté le 8 septembre 2009
  8. Box office Paris Consulté le 8 septembre 2009
  9. Feux croisés - le cinéma américain vu par ses auteurs (1946-1997), sous la direction de Bill Krohn, Actes sud, Festival de Locarno

Lien externe