Le Juif errant (film, 1948)

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Le Juif errant
Description de cette image, également commentée ci-après
Valentina Cortese et Vittorio Gassman
Titre original L'ebreo errante
Réalisation Goffredo Alessandrini
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Genre drame
Durée 100 minutes
Sortie 1948

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Juif errant (titre original : L'ebreo errante) est un film italien réalisé par Goffredo Alessandrini d'après le roman homonyme d'Eugène Sue et sorti en 1948.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Dans une autre vie, plus d'un millier d'années auparavant, Mathieu Blumenthal (Vittorio Gassman), Juif fortuné, était un adversaire résolu du Messie. N'avait-il pas refusé d'apaiser la soif de celui que l'on conduisait au Calvaire ? Ainsi, est-il condamné à errer, d'un pays vers un autre, et, pour l'éternité. Le voilà, au début de la Seconde Guerre mondiale, dans la peau d'un riche banquier parisien.

Lorsque les armées du Troisième Reich pénètrent dans la capitale française, il choisit malgré tout de se réfugier dans une synagogue. Riche et influent, il aurait la possibilité de fuir outre-Atlantique, mais il préfère demeurer auprès des siens. Il connaît, par conséquent, les affres de la déportation en camp de concentration. Il ne se résigne pas pour autant. Son énergie et sa combativité foncières l'incitent à organiser un mouvement d'évasion. Toutefois, face aux menaces de représailles, Mathieu, voulant éviter la mort de centaines de compatriotes, se livre spontanément aux autorités. Coupable aux yeux des nazis, Mathieu a néanmoins expié ses fautes anciennes.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Commentaires[modifier | modifier le code]

  • « Un film étrange. Il s'écarte curieusement des sentiers habituels : projeté, entre allégorie et documentaire, dans une esthétique plutôt emphatique. Interprétations magistrales de Gassman et de la Cortese. »[1]
  • « La narration, entièrement exprimée en superficie, demeure fluide cependant, et, d'un rythme sûr et plaisant. On remarquera quelques séquences parfaitement réussies, et qu'une photographie splendide valorise plus encore. »[2]

Références[modifier | modifier le code]

  1. A. Lanocita in : Corriere della sera, 8/02/1949.
  2. L'Operatore in : Intermezzo, 15/04/1948.

Liens externes[modifier | modifier le code]