Keïta Fatoumata Diallo
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Keïta Fatoumata Fanta Diallo, née le à Bamako[1], est la troisième épouse du président malien Modibo Keïta[2],[3].
Biographie[modifier | modifier le code]
Fatoumata Diallo est née dans une famille de commis des postes, de Mamadou Diallo et d'une ménagère, Mariam Sangaré. Issue de la communauté peuls musulmane, elle effectue son pèlerinage à La Mecque[1].
Elle a fréquenté l'école des jeunes filles de Médina-Coura à Bamako entre 1952 et 1958. Par la suite, elle a mené des études secondaires qu’elle n’achèvera pas.
De 1958 à 1959, elle suit d’abord les cours au collège des jeunes filles sis rue Carnot à Dakar. Elle revient à Bamako entre 1959 et 1960 et fréquente le collège des jeunes filles de Bamako, avant de séjourner au lycée Notre-Dame du Niger, toujours à Bamako[2].
En 1961 en république de Guinée, elle effectue un bref séjour à l’école de sages-femmes à Conakry. Après le coup d'État de 1968, elle est recrutée comme archiviste aux Archives nationales à Koulouba. Elle démissionne de cette fonction après la mort de son mari en 1977[2].
Vie privée[modifier | modifier le code]
Fatoumata Diallo a conclu une alliance avec Modibo Keïta en 1959 a été réalisée[pas clair] en 1962[1].
Diallo a eu deux filles avec Keïta, dont l'une s'est suicidée en 1984. L'un des enfants a fréquenté l'école primaire et vit avec sa mère[1].
Références[modifier | modifier le code]
- Ba Konaré, Adame, Dictionnaire des femmes célèbres du Mali, Bamako, Jamana, , p. 393–396
- « Premières dames du Mali : Le pilier caché du pouvoir », sur abamako.com (consulté le )
- (en-US) « à l’occasion de la journée internationale de la femme :Hommage aux fidèles confidentes de leur mari au sommet de l’Etat | Bamada.net » (consulté le )
