Aller au contenu

Jules Barbier (architecte)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 21 janvier 2019 à 16:19 et modifiée en dernier par Skouratov (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Jules Barbier
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité

Jules Barbier, né en 1865 et décédé en 1910, est un architecte belge dont le nom est associé à la création de Bruxelles-Kermesse, village pittoresque construit au cœur de l'Exposition universelle de Bruxelles de 1910.

Il avait commencé sa formation dans l'atelier de Jules-Jacques Van Ysendyck avec qui il participa à la construction de l'hôtel de ville de Schaerbeek de 1884 à 1887. C'est ainsi qu'il se forma à la pratique du style néo-Renaissance flamande dont Van Ysendyck, à côté d'Émile Janlet était un des principaux représentants et qu'il put remettre en pratique lors de la construction de Bruxelles-Kermesse.

Il créa de nombreuses maisons de style Art nouveau où l'on voit nettement l'influence de cet historicisme néo-Renaissance, dans le jeu de la brique et de la pierre, dans la création de tourelles d'angle, de terrasses ou de toits anguleux.

Il mourut lors de la construction de Bruxelles-Kermesse dont il ne vit pas l'achèvement et fut alors remplacé par Franz Van Ophem qui continua son œuvre.

Bibliographie

  • Octave Maus, "Nécrologie : Jules Barbier", dans : L'Art Moderne, n° 41, 9 octobre 1910, p. 325.
  • Encyclopédie de l'Art nouveau, tome I, le quartier Nord-Est à Bruxelles, Bruxelles, 1999.
  • Linda Van Santvoort, "Barbier, Jules", dans : Dictionnaire de l'architecture en Belgique de 1830 à nos jours, sous la direction d'Anne Van Loo, Anvers, Fonds Mercator, 2003, p.138.
  • Benoît Schoonbroodt, "Le refus de la modernité : architecture et beaux-arts à l'exposition de 1910", dans : Bruxelles 1910 : de l'Exposition Universelle à l'Université, sous la direction de Serge Jaumain et Wanda Balcers, Bruxelles, Racine, 2010, p.119.

Voir aussi