Joseph-Florent de Vallière

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Joseph-Florent de Vallière
Fonction
Directeur (d)
Artillerie (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 58 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Père
Autres informations
Membre de
Grade militaire
Lieutenant général (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Joseph Florent de Vallière marquis de Vallière[1], propriétaire du Château d'Alincourt, est né le à Paris et mort le (à 58 ans) dans la même ville. Officier général d'artillerie, il défendit les thèses de son père sur la primauté des pièces lourdes en campagne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est le fils de Jean-Florent de Vallière, directeur général de l'artillerie et de Marguerite Martin. Il embrasse la carrière paternelle en étant nommé lieutenant provincial en 1736. C'est la Guerre de succession d'Autriche qui lui donne l'occasion de participer aux combats. Il participe, avec le grade de commissaire provincial, au Siège de Prague (1742). Promu lieutenant du Grand Maître, il commande une batterie à la Bataille de Dettingen (1743). Il est ensuite le commandant en second, après son père, de l'artillerie du théâtre d'opérations des Pays-Bas. En 1747, il est promu maréchal de camp et reçoit la survivance des fonctions de son père à la tête de l'artillerie. C'est en cette qualité qu'il commande l'artillerie lors du Siège de Berg-op-Zoom. L'année suivante, il est dans la promotion des lieutenants généraux de la fin de la guerre. Il continue ses fonctions de directeur général de l'artillerie, à laquelle il joint le génie militaire entre 1755 et 1758, jusqu'à 1762, date à laquelle il est envoyé en Espagne pour réorganiser l'artillerie. Il a entretemps servi lors de la guerre de Sept Ans, reçu la Grand-croix de l'ordre de Saint-Louis et, en succession de son père mort en 1759, la charge de gouverneur de Bergues-Saint-Vinox, mais aussi la place d'associé libre de l'Académie royale des sciences le . De retour en France, il s'oppose au nouveau système de pièces légères défendu par l'inspecteur de l'artillerie, Jean-Baptiste Vaquette de Gribeauval. Vallière triomphe momentanément de son adversaire, dont le « système » est remplacé en 1772 par celui de Vallière, mais il doit s'incliner en 1774 lorsque le système Gribeauval remplace définitivement le système Vallière[2]. C'est d'ailleurs Gribeauval qui prend la suit de Vallière à la tête de l'artillerie.

Distinction[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Titre espagnol accordé en 1764 et confirmé en France (Jean-Paul Grandjean de Fouchy, Éloge de M. le marquis de Vallière, dans Histoire de l'Académie royale des sciences - Années 1776, Imprimerie royale, Paris, 1779, p. 53-64 (lire en ligne), p. 59
  2. Cf. Pierre Chalmin, « La querelle des Bleus et des Rouges dans l'artillerie française à la fin du XVIIIe siècle », Revue d'histoire économique et sociale, vol. 46, no 4,‎ , p. 465-505.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]