Jean Laffitte (écrivain)

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Jean Laffitte
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 94 ans)
AgnacVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoints
Georgette Cadras (d) (à partir de )
Madeleine Laffitte (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Lieu de détention
Distinction

Jean Laffitte, né le et mort le à Agnac (Lot-et-Garonne), est un résistant communiste, survivant des camps de concentration et un écrivain français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Apprenti pâtissier puis ouvrier, Jean Laffitte adhère au Parti communiste français en 1933. Il devient secrétaire politique du responsable Jacques Duclos, jusqu’en [1].

Lors de la Seconde Guerre mondiale, il est fait prisonnier en et s’évade en décembre pour rejoindre la direction clandestine du PCF. Il participe à la constitution du Front national et des FTP dans la région parisienne. Arrêté le à Saint-Mandé par les brigades spéciales de la police française, il est déporté à Mauthausen en , puis transféré au camp d'Ebensee, d’où il est libéré en [2]. Sa femme, Madeleine (née Guitton), résistante arrêtée en , est déportée à Auschwitz par le convoi du 24 janvier 1943 et meurt de dysenterie en [3].

À la Libération, Jean Laffitte raconte son expérience de la guerre, de la Résistance et des camps dans de nombreux romans. Son œuvre s'inscrit dans le réalisme socialiste du roman jdanovien français. Le 12 juillet 1946 il épouse Georgette Cadras, responsable de l’Union des jeunes filles de France (UJFF) et de l’Union des femmes françaises (UFF) ; ancienne resistante déportée à Ravensbrück[4].

De 1949 à 1956, il est secrétaire général du Conseil mondial de la paix, sous la présidence de Frédéric Joliot-Curie, puis il exerce des responsabilités au sein du bureau fédéral du PCF de Lot-et-Garonne[2].

Membre actif de l'Amicale de Mauthausen, il témoigne dans les écoles et accompagne les groupes pour des visites du camp[2].

Distinction[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • Ceux qui vivent, Éditions Hier et Aujourd’hui, 1947 ; réédité : Livre club Diderot, 1970.
  • Nous retournerons cueillir les jonquilles, La Bibliothèque française, 1948 [présentation en ligne].
  • Rose France (roman), les Éditeurs français réunis, 1950.
  • Le commandant Marceau (roman), les Éditeurs français réunis, 1953.
  • Les hirondelles du printemps (roman), les Éditeurs français réunis, 1956.
  • Le lac aux rêves (roman), les Éditeurs français réunis, 1965.
  • Une nuit sous l’Occupation, Éditions Sociales, 1972.
  • La Pendaison, préface d'André Lacaze, Julliard, 1983.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Claude Pennetier, Laffitte Jean, maitron.fr
  2. a b c et d Décès de Jean Laffitte, L'Humanité, 19 octobre 2004
  3. Madeleine, dite “Michèle” LAFFITTE, née Guitton – 31666, memoirevive.org.
  4. notice CADRAS Georgette par Daniel Grason, Yves Le Maner, Claude Pennetier , version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 5 avril 2020, maitron.fr

Annexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]