Jean Laby

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Jean Laby
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Plaque commémorative

Jean Elizabeth Laby ( - ) est une des premières physiciennes de l'atmosphère australienne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean Laby naît le 4 novembre 1915 à Parkville, Melbourne (Victoria). Son père est professeur de physique australien, sa mère est originaire de Nouvelle-Zélande, elle a une sœur cadette. Elle fait ses études à la Melbourne Church of England Girls' Grammar School puis à l'Université de Melbourne[1]. Elle obtient un BSc en 1939, un MSc en 1951 et un PhD en 1959.

Elle a été la première femme à recevoir un doctorat en physique de l'Université de Melbourne.

Dès 1940, Laby est chargée de cours à l'Université de Melbourne auprès du Département de philosophie naturelle qui sera renommé plus tard Département de physique[2]. En 1959, elle est nommée professeur. Ses recherches portent sur les rayons cosmiques et les études du vent. Entre 1961 et 1980, elle est parallèlement maître de conférence à l'académie de la Royal Australian Air Force (RAAF) à Point Cook, Victoria. Elle y travaille sur la météorologie radar, les caméras embarquées sur ballons et les mesures de rayonnement cosmique[3]. Ses recherches expérimentales permettent d'établir des records d'altitudes atteintes par les ballons[4].

Elle participe également au programme d'évaluation de l'impact climatique entre 1972 et 1980 et collabore avec l'Université du Wyoming pour mesurer les aérosols atmosphériques, l'ozone et la vapeur d'eau dans la stratosphère.

Laby a été interviewée par l'Académie australienne des sciences pour son programme Outstanding Women in Science en 2000[5] et nommée au Tableau d'honneur victorien des femmes en 2009[6].

Ses articles sont conservés par les archives de l'Université de Melbourne et documentent le rôle des femmes dans la recherche scientifique et atmosphérique[7]. Une plaque commémorative est visible sur le Professors Walk de l'Université (Parkville campus)[4].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Jean E. Laby, La conductivité thermique de l'eau et quelques mesures avec d'autres liquides (Mémoire de maîtrise, Département des sciences, Université de Melbourne, 1951)[8]
  • Jean E. Laby, Vents atmosphériques et rayons cosmiques à altitude ballon (Thèse de doctorat, Département de physique, Université de Melbourne, 1959)[9]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en-GB) National Foundation for Australian Women and The University of Melbourne, « Melbourne Church of England Girls' Grammar School - Organisation - The Australian Women's Register », sur www.womenaustralia.info (consulté le )
  2. (en) « Dr Jean Laby (1915-2008), physicist | Australian Academy of Science », sur www.science.org.au (consulté le )
  3. « BALLOONS OVER MELBOURNE », Age (Melbourne, Vic. : 1854 - 1954),‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le )
  4. a et b (en) « University Awards - JEAN LABY (1915 – 2008) » (consulté le )
  5. (en) Prod Co: Australian Academy of Science et Peter Morley, « Dr Jean Laby in interview with Ms Nessy Allen, Melbourne, Australia 24 August, 2000 », [Canberra] : Australia Academy of Science, (consulté le )
  6. (en) 10th Anniversary, Victorian Honour Roll of Women, Women and Royal Commission Branch, (ISBN 978-1-921607-38-7, lire en ligne)
  7. (en) Jason Benjamin, « Papers of atmospheric physicist Dr Jean Laby now available », sur Museums and Collections, (consulté le )
  8. (en) Jean E Laby, « The thermal conductivity of water and some measurements with other liquids », Université de Melbourne,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. (en) Jean E Laby, « Atmospheric winds and cosmic rays at balloon altitudes », Université de Melbourne,‎ (lire en ligne, consulté le )