Jean François Chaumont

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Jean-François Chaumont, né le à Saint-Malo et mort en 1856, est un ingénieur du génie maritime français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Jean-François, notaire à Rennes, député (montagnard) à la Convention, et d’Anne Françoise Jeanne Yger, il entre dans la Marine comme aspirant en 1793. Élève de l'École polytechnique en 1795, il fait partie de la campagne d'Égypte.

Il dirige les constructions navales et les travaux de défense à Suez.

Sous-ingénieur constructeur de vaisseaux, il devint par la suite directeur des constructions navales[1].

À son retour en France, il est nommé directeur des travaux et des constructions navales à Brest en 1801, Nantes 1802, Rochefort, Le Havre, Bordeaux 1806, Anvers 1810. Ensuite directeur de la division forestière à Toulouse 1816, à Lyon de 1823 à 1831. Directeur des constructions navales à Lorient de 1831 à 1835.

Chevalier de la Légion d'honneur en 1825.

Le , à Rochefort, il épouse Marie Anne Judith Pelletreau, fille de Guillaume Simon Pelletreau, armateur à Rochefort, et de Marie Anne Judith Chaillé de Monsoucy, il est le grand-père de Frédéric Garnier. Le , naissance de sa fille Constance Thérèse à Rochefort (Charente-Inférieure). Il est ingénieur de la marine. Il demeure dans le centre, rue de la loi.

 : mariage (à Vaux-sur-Mer, Charente-Inférieure) de sa fille Constance Thérèse Judith avec Gustave Benoit Garnier, ingénieur des constructions navales à Rochefort, né à Bordeaux, protestant, âgé de 40 ans.

1835 : retraité de l’Arsenal de Rochefort avec le titre d’ingénieur directeur des constructions navales. S'installe au Logis de Vaux, propriété de son épouse, sur la commune de Vaux-sur-Mer. (Ce logis, légué par les descendants de J F Chaumont, est maintenant occupé par l'Hôtel-de-ville depuis 1993).

1839 – 1852 : conseiller général du canton de Royan.  : Membre du comité supérieur de l’instruction primaire de l’arrondissement de Marennes.

1845 : parmi les électeurs de Vaux-sur-Mer il est le 2e plus imposé avec 250 francs par an.

 : nommé maire de Vaux-sur-Mer à la suite des élections au suffrage censitaire.

 : 1ères élections au suffrage direct et universel. Jacques Cerisier est élu maire de Vaux-sur-Mer.

1851, recensement : Jean-François est catholique, propriétaire pensionné de l’État. Son épouse Marie Fadette (!!) Pel(le)treau est protestante. Ils emploient 2 domestiques, une femme de chambre, une cuisinière et une bergère.

 : élu maire jusqu’à sa mort, le (81 ans), à Vaux-sur-Mer.

Sa carrière dans la Marine (dossier de la Légion d’Honneur) :

  • Aspirant de la Marine du au .
  • Élève de l’École polytechnique du au .
  • Élève Ingénieur de l’École nationale supérieure du génie maritime du au .
  • Embarqué en Égypte du au (avec le général Bonaparte).
  • Sous-ingénieur du au .
  • Sous-ingénieur de 1re classe le au .
  • Ingénieur de 3e classe du au , admis à la retraite.
  • Rappelé au service en qualité d’ingénieur de 3e classe du au .
  • Ingénieur de 2e classe du au .
  • Chevalier de l’ordre Royal de St Louis par ordonnance du .
  • Ingénieur de 1re classe du au .
  • Chevalier de l’ordre Royal de la légion d’honneur le .
  • Nommé Officier de la légion d’honneur le ( selon l’État général de la Marine publié en 1835).

Sa carrière (Annuaires de la marine P14, Service historique de la Marine à Rochefort) :

  • 1803 : sous-ingénieur à Brest.
  • 1806 : sous-ingénieur à Rochefort.
  • 1809 : sous-ingénieur à Anvers (en Belgique occupée par l’Empire).
  • 1812 : ingénieur au Havre.
  • 1816 – 1818 : ingénieur à la direction des constructions à Rochefort.
  • 1819 – 1823 : ingénieur sous-directeur à la Direction Forestière pour la recherche, le martelage et l’exploitation des bois propres aux constructions navales à Toulouse.
  • 1824 – 1828 : ingénieur à la Direction des constructions à Cherbourg.
  • 1829 – 1831 : directeur de la 4e Direction Forestière à Lyon.
  • 1832 – 1835 : directeur des constructions à Lorient.

Sa description physique (dossier de l’école polytechnique) : cheveux châtain, front haut, nez long, yeux bruns, bouche moyenne, menton moyen, visage ovale, taille 173.

Inventeur (Dictionnaire de Biographie Française publié par la Librairie Letouzey en 19 tomes entre 1932 et 2001) : il aurait inventé une fermeture par des portes à vantaux flottants, plus grande que toutes celles construites jusqu’alors et résistant mieux à l’action de la mer. Invention contestée.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Edouard de Villiers du Terrage, Journal et souvenirs sur l'expédition d'Égypte, mis en ordre et publiés par le baron Marc de Villiers du Terrage, Paris, E. Plon, Nourrit, 1899, et L'expédition d'Égypte 1798-1801, Journal et souvenirs d'un jeune savant, Paris, Cosmopole, 2001 et 2003, p. 357
  • Service Historique de la Marine, Fonds privés, 44 GG 2.
  • Annuaires de la Marine P14, Service historique de la Marine à Rochefort.
  • Sites Internet : de l’école Polytechnique, de l’Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis, de l’encyclopédie en ligne Wikipédia.
  • Registres d’état civil de Vaux-sur-Mer et de Rochefort.
  • Dossier de la Légion d’Honneur (dossier LH 507/32), Centre Historique des Archives Nationales.
  • Dictionnaire de Biographie Française publié par la Librairie Letouzey en 19 tomes entre 1932 et 2001 (AD de La Rochelle).