Jean-Louis Bancal de Saint-Julien

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Jean-Louis Bancal de Saint-Julien
Naissance
Saint-Martin-de-Londres (Hérault)
Décès (à 78 ans)
Banville (Calvados)
Origine Drapeau de la France France
Arme Génie
Grade Général de brigade
Années de service 17701802

Jean-Louis Bancal de Saint-Julien, né le à Saint-Martin-de-Londres (Hérault) et mort le à Banville (Calvados[1]), est un général de brigade de la Révolution française. Il est le frère de l'homme politique Jean Henri Bancal des Issarts.

États de service[modifier | modifier le code]

Il entre en service comme élève de l'École royale du génie de Mézières le en qualité de sous-lieutenant, et il est promu au grade de capitaine le . En 1783, il embarque sur le vaisseau Le Protecteur vers les Amériques où il participe à la guerre d'indépendance des États-Unis, il revient en France au mois de mai de l'année suivante.

Le , il est nommé chef de bataillon à titre provisoire, et il est confirmé dans son grade le suivant. Il passe chef de brigade du génie par arrêté du Comité de salut public le , avec effet rétroactif au , et il sert à l'Armée des Pyrénées orientales. Le , il est affecté au Havre, ou il fait fonction d'officier général du génie, puis de nouveau du au .

Il est promu général de brigade à titre provisoire par le général Brune le , et il est confirmé dans son grade le suivant par un arrêté des consuls.

Le nom du général Saint-Julien est inscrit au titre de la convention d'Alexandrie[2] (article XII).

Il est employé sous Augereau à l'Armée d'Allemagne en 1800 et en 1801. Le , il est nommé directeur des fortifications à Besançon, puis le , commandant supérieur de la place de Wurtzbourg.

Il est admis sur sa demande à la retraite le . Il se retire à Banville.

Postes[modifier | modifier le code]

  • au , commandant en chef du génie à l'Armée de Batavie.
  • au , directeur des fortifications à Besançon.
  • au , commandant supérieur de la place et de la forteresse de Wurtzbourg, et inspecteur général des fortifications.
  • admis à la retraite le .

Blessures[modifier | modifier le code]

Il semble n'avoir jamais été blessé.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • M. le chevalier de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français, vol. I, libr. Arthus Bertrand, (lire en ligne), p. 307.
  • Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p. 47