Jean Henri van Swinden

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Jean Henri van Swinden
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
AmsterdamVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Athenaeum Illustre d'Amsterdam ( - )
Université d'Amsterdam (à partir de )
Université de Franeker (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Directeurs de thèse
Johann Friedrich Hennert (en), Johan Lulofs (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Institut Meertens (en) (525)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Jean Henri van Swinden (La Haye, - Amsterdam, ) est un mathématicien et physicien néerlandais qui a enseigné à Franeker et à Amsterdam.

Biographie[modifier | modifier le code]

Page de titre de la thèse de Jean van Swinden (1766).

Fils d'un avocat, Jean Henri van Swinden fait ses études, de 1763 à 1766, à l'université de Leyde. Il doit beaucoup notamment à Johann Friedrich Hennert (en), alors professeur privé à Leyde. Il obtient un doctorat en philosophie en 1766 avec une thèse intitulée « De attractione »[2]. La même année, à l'âge de 20 ans, il succède à A. Brugmans comme professeur de philosophie, de raisonnement et de philosophie réflexive (appelée aussi surnaturalisme) à l'université de Franeker ; il continue à étudier et à mener des recherches ainsi qu'à enseigner. En 1776, il remporte un prix de l'Académie royale des sciences avec Charles-Augustin Coulomb pour ses travaux sur le champ magnétique terrestre et la relation entre le magnétisme et l'électricité, puis en 1777, il remporte un prix de l'Académie bavaroise des sciences. Il publie en 1780 une description du planétarium d'Eise Eisinga, ouvrage réédité.

J. H. van Swinden fait une démonstration de génération d'électricité à la société Felix Meritis.

En 1785, il s'installe à Amsterdam où il devient professeur à l'Athenaeum Illustre. Il contribue à l'introduction d'un système de numérotation des maisons de cette ville et dirige en 1795 le premier recensement. En 1798, il dirige une commission chargée d'étudier l'état de santé des habitants d'Amsterdam sur la base des résultats du recensement. Il fait partie d'une commission internationale pour déterminer la longueur du mètre, première étape à l'introduction du système métrique aux Pays-Bas. Ses conférences dans le bâtiment Felix Meritis (en) à partir de 1777 sur ce sujet ont été regroupées et publiées sous le titre Verhandeling over volmaakte maaten en gewigten en 1802. En 1795 et en 1808, il est nommé professeur à Leyde ; la première fois, il refuse, la deuxième fois, le roi Louis revient sur sa décision.

Sa renommée internationale l'a amené à être nommé représentant pendant l'occupation française. Il est l'un des fondateurs nommés par Louis Bonaparte en 1808 pour l'Académie royale néerlandaise des arts et des sciences[3] avec Martin van Marum, Martinus Stuart (en) et Jeronimo de Bosch.

Héritage[modifier | modifier le code]

Le Van Swinden Laboratorium, aujourd'hui le Nederlands Meetinstituut, porte son nom depuis 1971, et plusieurs rues d'Amsterdam portent son nom.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « http://www.meertens.knaw.nl/archieven/index.php?action=expand&querystring_b64=aW5ob3VkPWhvb2dsZXJhYXImYW1wO3NlYXJjaF9zdWJtaXR0ZWQ9Wm9law==&id=9073 »
  2. Joannes Henricus van Swinden, « De attractione », .
  3. « Jan Hendrik van Swinden (1746 - 1823) », Royal Netherlands Academy of Arts and Sciences (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (nl) Ramaer, « Swinden, Jean Henri van », dans P. C. Molhuysen et P. J. Blok (éditeurs), Nieuw Nederlandsch biografisch wordenboek, vol. 4, Liège, A. W. Sijthoff, (lire en ligne), p. 1289-1291.

Liens externes[modifier | modifier le code]