James Inglis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
James Inglis
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
HM Prison Manchester (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Autres informations
Condamné pour

James Inglis (né vers 1922 en Écosse et mort le à Manchester) est un Britannique exécuté pour meurtre en 1951, à l'âge de 29 ans. Il est connu pour la rapidité de son procès et surtout pour la rapidité de son exécution.

Meurtre et procès[modifier | modifier le code]

James Inglis, né en Écosse vers 1922, est arrêté le à Hull pour avoir étranglé une prostituée de 50 ans, Alice Morgan, en raison d'une querelle de paiement. Au cours de son procès, il plaide la folie mais ne parvient pas à convaincre le jury[1]. La thèse du meurtre est retenue et le juge Benjamin Ormerod (en) annonce le la sentence de la peine de mort par pendaison[1]. Inglis est emprisonné à la prison dite « Strangeways », à Manchester en attendant son exécution. Il ne fait pas appel. Après 18 jours (formellement après le passage de trois dimanches, conformément à la loi), son exécution est programmée[1]. Emprisonné le vendredi , il est pendu le mardi .

Exécution[modifier | modifier le code]

Le matin du , le bourreau Albert Pierrepoint et son assistant Syd Dernley escortent Inglis de sa cellule jusqu'à la potence immédiatement adjacente et le pendent sans délai. Il s'agit de la pendaison la plus rapide de l'histoire du Royaume-Uni[2]. Il s'écoule seulement sept secondes entre l'ouverture de la porte de la cellule de James Inglis et le basculement de la trappe de la potence sous ses pieds[3]. L'assistant du bourreau déclarera plus tard que le gardien de la prison ayant demandé à Inglis de faire rapidement et sans chichi (« without fuss »), celui-ci y est allé pratiquement en courant dans le couloir[4][réf. non conforme],[5],[6].

Dans la culture[modifier | modifier le code]

L'exécution de James Inglis apparait brièvement avec un autre nom (Markovsky) dans le film Pierrepoint: Le Dernier Bourreau de 2006.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) John J. Eddleston, The Encyclopaedia of Executions, Londres, John Blake Publishing Limited, (ISBN 978-1-84454-058-7), p. 794.
  2. « Pierrepoint Albert », sur memoiresdeguerre.com, .
  3. (en) Steve Fielding, Pierrepoint: A Family of Executioners, Londres, John Blake Publishing Limited, (ISBN 978-1-84454-611-4), p. 239–240.
  4. (en) numéro de page manquante[réf. non conforme] Dernley & Newman, The Hangman's Tale: Memoirs of a Public Executioner, Trans-Atlantic Publications, 1990 (ISBN 0330316338).
  5. (en) Stuart Greer, « The 100 people executed at Strangeways prison and some of their stories », sur manchestereveningnews.co.uk, .
  6. (en) « 1949: John Wilson and Benjamin Roberts, Syd Dernley’s first(s) », sur executedtoday.com.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Dernley & Newman, The Hangman's Tale: Memoirs of a Public Executioner, Trans-Atlantic Publications, 1990 (ISBN 0-330-31633-8).