Jamel Ali-Khodja

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Jamel Ali-Khodja
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Jamel Ali-Khodja, né le à Constantine, est un écrivain algérien. Il est auteur et professeur de littérature française et francophone à l'université de Constantine.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jamel Ali-Khodja est né le 26 mai 1944 à Constantine (Algérie)[1]. Il est issu d’une famille d’enseignants et d’écrivains[2], dont son oncle Malek Haddad. Avec sa mère, il parle le français et avec le reste de sa famille, le kabyle.

Il a publié plusieurs nouvelles et quelques poésies dans la presse nationale et internationale[2].

Il a un doctorat en littérature contemporaine lettres et arts[2].

Il est professeur de littérature française et francophone à l'université de Constantine[3].

Inspiration[modifier | modifier le code]

Pour l’écriture, Jamel Ali-Khodja a été inspiré par :

  • son oncle Malek Haddad qui lui a appris la poésie. Le père de Malek, Slimane Haddad qui est son grand-père, lui a appris la rigueur.
  • Mohammed Dib : il a préféré la deuxième trilogie car elle était plus réaliste, surtout La danse du roi (1968)
  • Rachid Boudjedra : il a apprécié son écriture à propos de la révolte qui est désinvolte ainsi que la volonté de faire participer le lecteur dans le roman
  • Flaubert pour son écriture sobre et sa précision des mots
  • Céline pour son écriture désinvolte dans Voyage au bout de la nuit (1932)
  • Kateb Yacine qui est ami avec Malek Haddad. Il a lu le premier roman de Jamel Ali-Khodja qui l’a perdu
  • Jean Amrouche qui a été responsable de certaines négociations pendant la guerre d’Algérie

Œuvres[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

  • La mante religieuse, Algérie, SNED, 1976[4].
  • Le temps suspendu, Paris, Panthéon, 2009[5],[6].
  • Constantine l’ensorceleuse, Paris, Panthéon, 2009[7].
  • Raconte-moi Constantine, Saint-Denis, Edilivres, 2018[8].
  • Des mots dérobés, Saint-Denis, Edilivres, 2018[9].

Thèses[modifier | modifier le code]

  • L'Itinéraire de Malek Haddad : témoignage et proposition, avec RAYMOND Jean, Université de Provence, Thèse de doctorat de langue et littérature maghrébine, Université Aix-Marseille 1, 1981[10].
  • L'enfant, prétexte littéraire dans le roman maghrébin des années 1950 aux années 1980, Thèse de doctorat de lettres et art, Université d'Aix-Marseille 1, [1998] 2001[11].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Ali-Khodja (lire en ligne)
  2. a b et c « Raconte-moi Constantine - Jamel Ali-Khodja », sur Edilivre (consulté le )
  3. « Jamel Ali-Kodja », sur Babelio (consulté le )
  4. Jamel Ali-Khodja, La mante religieuse, SNED, (OCLC 17054043, lire en ligne)
  5. Jamel Ali-Khodja, Le temps suspendu, Panthéon, (ISBN 978-2-7547-0308-6, OCLC 608623637, lire en ligne)
  6. "L’étude Des Personnages Dans La Mante Religieuse De Jamel Ali Khodja "
  7. Jamel Ali-Khodja, Constantine l'ensorceleuse, Panthéon, (ISBN 978-2-7547-0307-9, OCLC 608623636, lire en ligne)
  8. Jamel Ali-Khodja, Raconte-moi Constantine, Édilivre, (ISBN 978-2-414-17469-0, OCLC 1061249015, lire en ligne)
  9. Jamel Ali-Khodja, Des mots dérobés, Édilivre, (ISBN 978-2-414-26277-9, OCLC 1100226086, lire en ligne)
  10. Djamel Ali-Khodja, Raymond Jean et Université de Provence (1970-2011), « L'Itinéraire de Malek Haddad: témoignage et proposition », Thèse, [s.n.],‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Jamel Ali-Khodja, « L'enfant, prétexte littéraire dans le roman maghrébin des années 1950 aux années 1980 », Thèse, Presses universitaires du Septentrion,‎ (lire en ligne, consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]