Jacques de Simiane

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Charles de Simianne
Biographie
Décès
Activité
Famille
Autres informations
Grade militaire
signature de Jacques de Simiane
Signature

Jacques de Simiane[1],[2],[3],[4],[5],[6], comte d’Evennes, écrit quelquefois « de Simianne[7],[8] » (mort en 1660), est un militaire, membre de la famille de Simiane[9],[10],[11], qui fut maréchal de camp en , puis lieutenant-général des armées du roi en .

Biographie[modifier | modifier le code]

De l’armée du duc de Guise aux armées du roi de France[modifier | modifier le code]

Il prit les armes en 1615, dans le régiment de Normandie, avant de prendre quatre ans plus tard le parti du duc de Guise, dont l’armée n’engagea aucune campagne. Il rejoignit alors les armées du roi Louis XIII à la bataille des Ponts-de-Cé en 1620, avant de faire les sièges de Clairac et de Montauban en 1621, puis de Saint-Antonin en 1622. Il y reçut sa première blessure.

Guerres de religion[modifier | modifier le code]

En Languedoc[modifier | modifier le code]

Il servit dans l’armée du maréchal de Thémines pour combattre les Huguenots du Languedoc en 1625. Défait à Montbrun, le , il fit tomber ensuite quelques châteaux connus pour être des bastions huguenots, et batailla leurs troupes dans quelques escarmouches, au cours desquelles il fut blessé à deux reprises.

La Rochelle[modifier | modifier le code]

On le retrouve à La Rochelle, d’abord comme artisan de sa soumission en 1626, puis, deux ans plus tard en , sous le commandement d’un régiment des gardes Françaises, pour y terminer le siège.

Lieutenant colonel du régiment des gardes françaises[modifier | modifier le code]

Il prit la lieutenance colonelle du régiment des Gardes françaises à la tête de laquelle il soutint le siège Ayres, d’avril à .

Maréchal de camp puis lieutenant-général des armées du roi[modifier | modifier le code]

On lui confia à la fin de sa carrière les plus hautes fonctions militaires : maréchal de camp par brevet du , puis lieutenant-général des armées du roi en .

Fin de vie[modifier | modifier le code]

Il conserva la lieutenance colonelle du régiment des gardes jusqu’au et mourut en 1660[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Guillaume de Vauldoncourt, Journal des sciences militaires des armees de terre et de mer, publie avec l'approbation des ministres de la guerre et de la marine, 1850, page 34.
  2. Les Lieutenans généraux des armées du Roi, depuis la création de cette Charge en 1621. jusqu'au règne de Louis XV. en 1715, 1761, page viij.
  3. La Promotion des Lieutenans généraux des armées du Roi, du 25. Juillet 1762. & les Maréchaux de camp depuis la création de cette Charge jusqu'en 1715, 1763.
  4. Henri Stein, Le Bibliographe moderne: courrier international des archives et des bibliothèques, 1903, Volume 7, page 312.
  5. Journal de Jean Vallier, maître d'hôtel du roi (1648-1657), Librairie Renouard, H. Laurens, successeur, 1902: t. 1-, Volumes 1 à 2, page 279.
  6. Jean François Louis d'Hozier, L'impot du sang: ou, La noblesse de France sur les champs de bataille, Volume 3, 1878, page 274.
  7. a et b M. Pinard, Les Lieutenans généraux des armées du Roi, depuis la création de cette Charge en 1621, jusqu’au règne de Louis XV, en 1715, t. 4e, Paris, chez Claude Herissant, (lire en ligne), « D’Evennes (Jacques de Simianne, Comte) », p. 139-140
  8. Louis de Pontis, Mémoires : (1676), chez Honoré Champion (no 24), , 811 p. (ISSN 1169-2936, présentation en ligne), « D’Evennes (Jacques de Simianne, Comte) », p. 778
  9. Dominique Robert, Histoire généalogique de la maison de Simiane, 1680.
  10. Annuaire de la noblesse de France et d'Europe, volume 17, 1860, page 228.
  11. Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome 6, page 224.