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Isabelle Cogitore

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Isabelle Cogitore née à Épinal le [1] est une historienne française, spécialiste de la Rome antique, professeur de Langue et littérature latines à l'Université Stendhal-Grenoble III.

Biographie

Ancienne élève de l'École normale supérieure (ENS Ulm-Sèvres), de 1984 à 1988, elle obtient son agrégation (Lettes classiques) en 1987. De 1991 à 1994, elle est membre de l'École française de Rome, devient docteur ès lettres en 1994. Le 25 novembre 2006, elle soutient son habilitation à diriger des recherches[1].

Isabelle Cogitore enseigne la langue et la littérature latine à l'université Grenoble-III ; elle est membre de l'équipe Rhétorique de l'Antiquité à la Révolution (RARE)[2]. Membre de l'Association des professeurs de langues anciennes de l'enseignement supérieur (APLAES)[3], elle entre au bureau en 2010, assure la vice-présidence de l'association de 2012 à 2014, avant d'en devenir la présidente[4].

Bibliographie

Elle a publié notamment :

  • La légitimité dynastique d'Auguste à Néron à l'épreuve des conspirations, 2002, École française de Rome[5],[6],
  • Traduction de la biographie de l'empereur Claude, de Barbara Levick, 2002,
  • Traduction de Paolo Fedeli, sous le titre Écologie antique ; milieux et modes de vie dans le monde romain, 2005, éditions Infolio[7],
  • Le Doux Nom de liberté, en 2011 aux éditions Ausonius[8],[9],[10],[11],
  • Sous la direction de Isabelle Cogitore et Francis Goyet, Devenir roi : essais sur la littérature adressée au prince, Grenoble, Ellug, , 282 p. (ISBN 2843100224, lire en ligne)[12],[13],[14]
  • Sous la direction de Isabelle Cogitore et Francis Goyet, L'éloge du prince : de l'Antiquité au temps des Lumières, Grenoble, , 392 p. (ISBN 2843100445, lire en ligne)

Notes et références

  1. ↑ a et b « CV d'Isabelle Cogitore », sur Aplaes.org
  2. ↑ CV d'Isabelle Cogitore sur le site web de l'équipe.
  3. ↑ Association des professeurs de langues anciennes de l'enseignement supérieur
  4. ↑ La composition du bureau 2014-2015 de l'APLAES.
  5. ↑ École française de Rome
  6. ↑ L'article Le consensus impérial à l'épreuve. La conspiration et ses enjeux sous les Julio–Claudiens de Frédéric Hurlet, consultable aux pp. 125-143 des actes de la Convention internationale Ordre et subversion dans les mondes grecs et latins (25-27 septembre 2008), signale l'ouvrage d'Isabelle Cogitore comme une référence internationale : "Plusieurs travaux — parmi lesquels il faut citer les monographies de M.H. Dettenhofer, de Fr. Rohr Vio et de I. Cogitore — ont été consacrés [...] à la conspiration" (p. 126).
  7. ↑ Les éditions Infolio
  8. ↑ Ausonius
  9. ↑ Compte-rendu par Ida Gilda Mastrorosa dans le Bollettino di studi latini, Volume XLIII, 2013, pp. 358 - 361.
  10. ↑ Compte-rendu par Amy Russell dans le Journal of Roman Studies, Volume 102, 2012, pp. 317-318.
  11. ↑ Compte-rendu par Philippe Akar dans la Revue des études anciennes, Tome 114, 2012, pp. 202-203. L'auteur signale qu'il s'agit, de son point de vue, d'une "étude de référence" sur le thème de la libertas.
  12. ↑ Compte-rendu par Hélène Germa-Romann dans le Bulletin de l'Association d'étude sur l'humanisme, la réforme et la renaissance, Volume 56, 2003, pp. 140-142.
  13. ↑ Compte-rendu par Sophie Conte dans Rhetorica: A Journal of the History of Rhetoric, Volume 21, 2003, pp. 133-136.
  14. ↑ Compte-rendu dans Histoires littéraires, n° 10, 2002.

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