Ida Farè

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Ida Farè
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Ida Farè, née le et décédée le à Milan, est une écrivaine et architecte féministe italienne[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

À partir du printemps 1968, Ida Faré s'implique en politique en rejoignant le mouvement Avanguardia Operaia (Avant-garde ouvrière) dès sa création, une organisation militante ouvriériste léniniste et maoïste. Elle rédige de très nombreux articles dans les journaux Il Manifesto et Il Quotidiano del Nazioni sur la politique, le terrorisme, la santé, la prostitution ou l'environnement avec un point de vue féministe[2].

Après la fièvre des années 1970, Elle rédige deux essais sur les années de plomb, un sur les femmes activistes et un pour défendre l'innocence de Giuliano Naria (it). Elle écrit également deux romans. Elle participe à l'émission Malafemmina diffusé par Radio Popolare[3].

Ida Faré est maitresse de conférences d'anthropologie et enseigne l’architecture sociale à l'École polytechnique de Milan. Elle écrit des ouvrages sur l'architecture et le design urbain en tenant compte du point de vue des femmes aussi bien dans les espaces publics que privés. Elle est l’une des fondatrices du groupe Vanda, laboratoire de recherche sur la théorie et les œuvres des femmes en architecture actif de 1990 à 2000[4],[5],[6].

Principaux livres[modifier | modifier le code]

Essais[modifier | modifier le code]

  • avec Franca Spirito, Mara e le altre : le donne e la lotta armata, Milano : Feltrinelli, 1979 traduit en français par Raymonde Coudert Mara et les autres : des femmes et la lutte armée Paris : des Femmes, 1982 [7].
  • L'Ultimo processo : patologia di un'istruttoria : omicidio Coco, imputato Giuliano Naria, Milano : Milano libri, 1980.
  • avec Roberto Biorcio et Joan Haim, Massimo Gorla : un gentiluomo comunista : cinquant'anni della nostra storia , Roma : Sinnos, impr. 2005.
  • avec Lorenzo Pezzica, Anarchiche : donne ribelli del Novecento, Milano : Shake, 2013.

Romans[modifier | modifier le code]

  • La mia signora : romanzo, Milano : SugarCo, 1986
  • Malamore Milano : SugarCo, 1988

Architecture[modifier | modifier le code]

  • avec Nives Ciardi et Cesare Stevan, I luoghi dell'esperienza umana, Milano : CLUP, 1983.
  • avec Gisella Bassanini, Il discorso dei luoghi : genesi e avventure dell'ordine moderno, Napoli : Liguori, 1992.
  • avec Gisella Bassanini, Architetture del quotidiano : la stanza delle sculture radiose : la casa del qui e ora, Napoli : Liguori, 1995
  • avec Sergio Marsicano, Abitare la cura : riflessioni sull'architettura istituzionale, Milano : Angeli, 2002
  • avec Silvia Piardi, Nuove specie di spazi, Napoli : Liguori, 2003.
  • avec Bianca Bottero et Anna Di Salvo, Architetture del desiderio, Napoli : Liguori, 2011[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (it) Bruna Miorelli, « Ricordando Ida Farè », sur radiopopolare.it, (consulté le ).
  2. (it) Luciana Castellina, « Ida Farè, precorritrice e interprete del femminismo », sur ilmanifesto.it, (consulté le ).
  3. (it) « Ida Faré intervista Primo Moroni sul movimento delle donne (vidéo) », .
  4. (it) Ida Farè, « Sapere femminile e cura della città/ Female knowledge and care of the city », TERRITORIO DELLA RICERCA SU INSEDIAMENTI E AMBIENTE RIVISTA INTERNAZIONALE semestrale DI CULTURA URBANISTICA,‎ , p. 85-92 (lire en ligne)
  5. (it) Antonella Gigli, « Vanda, Osare pensare la città femmina », sur Associazione Parco Piazza d'Armi – Le Giardiniere (consulté le ).
  6. Sandra Bonfiglioli, « Un projet urbain pour habiter le monde », Les Cahiers du Développement Urbain Durable UNIL,‎ (lire en ligne)
  7. « Notice BNF ».
  8. (it) « présentation de Architetture del desiderio », sur Biblioteca Nazionale "Vittorio Emanuele III" di Napoli, .

Liens externes[modifier | modifier le code]