IGS (entreprise)

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International Games System
logo de IGS (entreprise)

Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Dates clés 10 novembre 1989 (création)
Forme juridique SARL
Siège social No. 130, Wu-gong Rd., Wu-gu Industrial Park, Wu-gu District, New Taipei City Taïwan 248, R.O.C.
Activité Industrie vidéoludique
Produits Système de jeu :

Jeux :

Filiales
  • Hua Xiang Software Tech Co. Ltd
  • Hong Xiang Network Technology. Co Ltd
Effectif 850 (décembre, 2011)
Site web (en) igs.com.tw

IGS (International Games System Co., Ltd.) est une société taïwanaise fondée en [1], spécialisée dans le développement de jeux vidéo en arcade et de jeux vidéo online sur PC[2].

Historique[modifier | modifier le code]

IGS est créée en octobre 1991 dans le but de développer des jeux d'arcade chinois d'une qualité suffisante pour pouvoir concurrencer le monopole japonais sur le marché des jeux d'arcade. En 1992, IGS sort son premier jeu de combat, Alien Challenge, puis un an plus tard le quiz Dragon World[2],[3].

En 1996, IGS crée le système PGM (Polygame Master)[4], un système à cartouches pour bornes d'arcade très largement inspiré du système d'arcade à succès Neo-Geo MVS de la société japonaise SNK. Afin de s'assurer du succès du système PGM, IGS développera des jeux de qualité mais de facture classique : des jeux de combat (The Killing Blade et Martial Masters[5],[6]), des beat'em all (Knights of Valour[7] sur Atomiswave et Oriental Legends), des casse-tête (Puzzle Star et Puzzli 2[8]), des quiz, et même un jeu très inspiré du jeu Neo-Geo Metal Slug et Demon Front[9], afin d'avoir une ludothèque aussi proche que possible de celle de la Neo-Geo. Aussi, IGS achètera à la société japonaise Cave le droit d'utiliser la célèbre licence DoDonpachi[10] dans un jeu développé en interne sur PGM : DoDonPachi II: Bee Storm[11].

En 2000, avec le jeu de musique Rock fever, IGS se lance dans le développement de jeux musicaux, un genre en vogue depuis le Dance Dance Revolution (1998) de Konami. Suivront une multitude d'opus Rock Fever et bien d'autres jeux musicaux développés par IGS (Crazy Dance, Fighting Club et Percussion Master), pour la plupart très inspirés par les jeux musicaux japonais. Au fil des ans, IGS continue d'élargir son offre de jeux avec des jeux vidéo sur écran tactile (EZ Touch 2) et des jeux de course (Top Driver).

En parallèle, IGS élargit ses activités avec, à partir de 2000, le développement d'une multitude de jeux PC et en 2002 le développement de jeux PC se jouant en ligne, des jeux totalement méconnus en occident.

La société est en pleine croissance. Le nombre d'employés est passé de 240 à 388 en un peu plus d'un an. La société est cotée en bourse depuis 2004, et l'action a gagné +145,4 % en 54 semaines.

En 2007, IGS lance le PGM 2 avec comme premier jeu Oriental Legend 2[12].

Liste des jeux[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Company Profile », sur igs.com.tw (consulté le ).
  2. a et b (en) « Company Milestones », sur igs.com.tw (consulté le ).
  3. (en) IGS, « Dragon World (World V040O) », sur Internet Archive, (consulté le ).
  4. (en) « Polygame Master (PGM) », sur System16, (version du sur Internet Archive) (consulté le ).
  5. (en) IGS, « The Killing Blade / Ao Jian Kuang Dao (ver. 109, Chinese Board) », sur Internet Archive, (consulté le ).
  6. (en) IGS, « Martial Masters / Xing Yi Quan (ver. 104, 102, 102US) », sur Internet Archive, (consulté le ).
  7. (en) IGS, « Knights of Valour 2 / Sanguo Zhan Ji 2 / Sangoku Senki 2 (ver. 107, 102, 100HK) », sur Internet Archive, (consulté le ).
  8. (en) IGS (Metro license), « Puzzli 2 / Pao Pao Yu (ver. 100) », sur Internet Archive, (consulté le ).
  9. (en) IGS, « Demon Front / Moyu Zhanxian (68k label V105) », sur Internet Archive, (consulté le ).
  10. (en) IGS / Cave, « DoDonPachi Dai-Ou-Jou Tamashii (V201 China) », sur Internet Archive, (consulté le ).
  11. (en) IGS, « DoDonPachi II - Bee Storm (World, ver. 102) », sur Internet Archive, (consulté le ).
  12. (en) IGS, « Oriental Legend 2 (V104 Oversea) », sur Internet Archive, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]