Hétérosite
Apparence
Hétérosite [1] Catégorie VIII : phosphates, arséniates, vanadates[2] | |
Hétérosite, USA | |
Général | |
---|---|
Classe de Strunz | 8.AB.10
|
Classe de Dana | 38.04.01.01
|
Formule chimique | Fe3+ PO4 |
Identification | |
Masse formulaire[3] | 150,816 ± 0,003 uma Fe 37,03 %, O 42,43 %, P 20,54 %, |
Couleur | rose; rouge violet; brun; noir brunâtre; rougeâtre pourpré; brun foncé; rouge brun; pourpré; brun verdâtre |
Système cristallin | orthorhombique |
Réseau de Bravais | primitif P |
Classe cristalline et groupe d'espace | Dipyramidale ; Pmnb |
Clivage | {100} bon, {010} indistinct |
Cassure | inégale |
Habitus | massif |
Échelle de Mohs | de 4,00 à 4,50 |
Trait | violet rougeâtre; rouge pourpré; rouge brun |
Éclat | mat; satiné |
Propriétés optiques | |
Indice de réfraction | a=1.86, b=1.89, g=1.91 |
Biréfringence | Biaxial (+) ; 0.0500 |
Fluorescence ultraviolet | aucune |
Transparence | translucide à opaque |
Propriétés chimiques | |
Densité | de 3,40 à 3,41 |
Solubilité | soluble dans HCL |
Propriétés physiques | |
Magnétisme | Aucun |
Radioactivité | Aucune |
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. | |
modifier |
L'hétérosite, est une espèce minérale composée de phosphate de fer contenant parfois des traces de magnésium de formule : Fe3+ PO4[4]
Historique de la description et appellations
[modifier | modifier le code]Inventeur et étymologie
[modifier | modifier le code]L'hétérosite est décrite pour la première fois en 1825 par le géologue français François Alluaud et ses collègues, Nicolas Louis Vauquelin et Alexis Damour. Son nom vient du grec heteros qui signifie l'"autre", ce qui fait allusion à un second minéral manganésifère de formule chimique proche et de structure cristalline identique découvert avec l'hétérosite[5].
Topotype
[modifier | modifier le code]Saint-Sylvestre, Haute-Vienne, Limousin, France
Synonymie
[modifier | modifier le code]- ferripurpurite (Schaller 1907)[6]
- hétérozite (Alluaud 1826)[7]
- Na-heterosite (Quensel 1937)[8]
- néopurpurite (de Jesus 1933)[9]
- pseudotriplite (Blum, J.R. 1845)[10]
- purpurite (Graton et Schaller 1905) Ce terme peut se rencontrer comme synonyme de l'hétérosite mais il désigne avant tout une espèce à part entière la purpurite[11].
Caractéristiques physico-chimiques
[modifier | modifier le code]Critères de détermination
[modifier | modifier le code]Cristallochimie
[modifier | modifier le code]- Groupe de la triphylite
Groupe de minéraux isostructuraux de formule générique AB(XO2)
- Hétérosite
- Lithiophilite
- Natrophilite
- Triphylite
Cristallographie
[modifier | modifier le code]- Paramètres de la maille conventionnelle : = 5,824, Å, = 9,823 Å, = 4,786 Å ; Z = 4 ; V = 273,80 Å3
- Densité calculée = 3,66 g cm−3
Gîtes et gisements
[modifier | modifier le code]Gîtologie et minéraux associés
[modifier | modifier le code]- Gîtologie
- Minéral primaire de pegmatites phosphatées
- Minéraux associés
- ferrisicklerite, triphylite, et de nombreux phosphates ferro-magnésiens.
Gisements producteurs de spécimens remarquables
[modifier | modifier le code]- Australie, mine d'étain de Blue Jacket, Omeo, Shire Gippsland Est, Victoria
- États-Unis
- Colorado
- Alabama
- Californie
- Dakota du Sud
- New Hampshire
- Maine
- France
- Espagne
- Castille et Leon
- Catalogne
- Brésil
- Minas Gerais
- Paraíba
Notes et références
[modifier | modifier le code]- American Mineralogist, volume 057, pp. 45 (1972)
- La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- Rupert Hochleitner, Jean Paul Poirot: 300 roches et minéraux edt delachauw et niestlé(1968)
- Alluaud in: Vauquelin (1825) Annales de chimie et de physique, Paris: 30: 294.
- Schaller (1907) American Journal of Science: 24: 152.
- Alluaud (1826) Ann. sc. Nat.: 8: 346.
- Quensel (1937) Geologiska Föeningens I Stockholm. Förhandlinger, Stockholm: 59: 77.
- de Jesus (1933) Com. Serv. Geol. Portugal: 19: 65.
- Blum, J.R. (1845) Lehrbuch der Mineralogie, 2nd. Edition: 537.
- Graton and Schaller (1905) American Journal of Science: 20: 146.
- Gossner and Strunz (1932) Zeitschrift für Kristallographie, Mineralogie und Petrographie, Leipzig: 83: 415.