Hermann Kalbfuss
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Hermann Eugen Kalbfuß |
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Hermann Eugen Kalbfuss, né le à Darmstadt et mort le à Puisieux, est un historien et dessinateur allemand.
Biographie[modifier | modifier le code]
Hermann Kalbfuß est issu d'une famille bourgeoise de marchands ; il fait ses études secondaires au lycée du grand-duché à Darmstadt de juin 1893 à avril 1900, puis au lycée Ludwig-Georgs jusqu'en 1905. Il étudie l'histoire, l'histoire de l'art, les lettres allemandes et la géographie aux universités de Heidelberg (été 1905 jusqu'à l'été 1907) où l'un de ses professeurs est le philosophe Wilhelm Windelband, de Strasbourg (hiver 1906/1907) et de Gießen (été 1907 jusqu'à l'hiver 1908/1909)[1] et réussit en 1909 l’examen pour le professorat en histoire, allemand et géographie ; le 10 juin 1909 il est reçu docteur en histoire médiévale et moderne, antiquité et théorie de l'art.
De 1910 à 1912, il est stagiaire à l'Institut historique prussien de Rome où il seconde Paul Fridolin Kehr dans ses travaux pour l'Italia Pontificia dans le cadre des Regesta Pontificum Romanorum financés par l’université de Göttingen ; il travaille sur les archives des Staufen[2] ; il publie de 1910 à 1914 plusieurs travaux d'histoire sur l'Italie médiévale.
Il est tué lors de la première Guerre mondiale à Puisieux dans le Pas-de-Calais.
Œuvres[modifier | modifier le code]
Travaux historiques[modifier | modifier le code]
- Kloster Schiffenberg bis zu seiner Einverleibung in den deutschen Orden 1323, thèse, université de Gießen, 1909[3].
- (de) « Das Augustinerherrenstift Schiffenberg », Mitteilungen des Oberhessischen Geschichtsvereins, vol. 17, .
- « Die Deutschordenskommende Schiffenberg », Mitteilungen des Oberhessischen Geschichtsvereins, vol. 18, , p. 8–84 (lire en ligne).
- « Zur Entstehung der Narratio de electione Lotharii », Mitteilungen des Instituts für Österreichische Geschichtsforschung, vol. 31, , p. 538–557 (lire en ligne).
- « Die Staufischen Kaiserwahlen und ihre Vorgeschichte », Mitteilungen des Instituts für österreichische Geschichtforschung, vol. XXXIV, no 3, , p. 1-20 (lire en ligne).
- Urkunden und Regesten zur Reichsgeschichte Oberitaliens, Rome, Loescher, .
- « Eine bologneser Ars dictandi des XII. Jahrhunderts », Quellen und Forschungen aus italienischen Archiven und Bibliotheken, vol. 16, no 2, : édition d'un traité de Bernard de Bologne, auteur au XIIe siècle du premier manuel de versification rythmique profane conservé, manuscrit découvert par Hermann Kalbfuss[4].
Dessins[modifier | modifier le code]
Lors de la première Guerre mondiale, Hermann Kalbfuss réalise plusieurs dessins à Bermerain en 1917.
- Œuvres de Kalbfuss réalisées à Bermerain
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L'église de l'Assomption. -
Une tour pigeonnier. -
Laurier.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (de) Hans Georg Gundel, Die Geschichtswissenschaft an der Universität Gießen im 20. Jahrhundert, Universitätsbibliothek, 2006 (lire en ligne)
- Quellen und Forschungen aus Italienischen Archiven und Bibliotheken, 1924, vol. 17, p. 279.
- (de) Dagmar Klein, « Neues aus den Inventarlisten der Deutschordens-Kommende Schiffenberg aus den Jahren 1660 und 1741 », Mitteilungen des Oberhessischen Geschichtsvereins Gießen, no 103, , p. 23-36 (lire en ligne).
- Anne-Marie Turcan-Verkerk, « La théorisation progressive du cursus et sa terminologie entre le XIe siècle et la fin du XIVe siècle », Archivum Latinitatis Medii Aevi, t. 73, , p. 93, note 42 (lire en ligne).
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- (de) Deutsches Geschlechterbuch, Limburg an der Lahn, Verlag von C. Starke, , vol. 197, p. 226–228.
- (de) G. P., « Dr. Hermann Kalbfuß », Darmstädtischer Täglicher Anzeiger, .
- (de) « Dr. Hermann Kalbfuß », Quartalblätter des Historischen Vereins für das Großherzogtum Hessen, vol. VI, nos 10-12, , p. 236-238.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
