Henri-Louis Blanchard

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Henri Blanchard
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Henri-Louis Blanchard (né le à Bordeaux et mort le dans l'ancien 11e arrondissement de Paris[1]) est un auteur dramatique, compositeur, violoniste et critique musical français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'un violoniste, ancien élève de Franz Beck à Bordeaux, de Rodolphe Kreutzer, Méhul et Reicha au Conservatoire de Paris[2], il participe, parmi de nombreuses publications, dès 1836 à la Revue et gazette musicale de Paris où il publie des essais biographiques[3] jusqu’en 1856[4].

Chef d'orchestre du Théâtre des Variétés de 1824 à 1829, il participe comme librettiste à quelques pièces représentées au Théâtre-Français et compose aussi pour le Théâtre du Gymnase ou le Théâtre du Vaudeville plus de trois cents mélodies. Il met aussi en musique la plupart des textes de Béranger[5]. On lui doit également des romances, des canons pour quatre, six et huit voix, des duos pour violon, des quatuors pour alto, des concertos, une fugue pour trois violons, une fantaisie pour harpe et violon etc.

Il devient en 1830 le directeur du Théâtre Molière, poste qu'il conservera jusqu'à sa mort en 1858.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Le Soleil, romance, 1812
  • La Lune, romance, 1812
  • Clarisse et Lovelace, ou Le suborneur, pantomime en 3 actes, mêlée de dialogues, d'après Samuel Richardson, 1816
  • Galopade hongroise..., arrangée pour le piano, 1828
  • Couplets chantés au banquet de l'artillerie de la Garde nationale, le , paroles et musique
  • Don Pedro, roi du Portugal, mélodrame en 3 actes et 4 tableaux, de Jules-Édouard Alboise, musique, 1831
  • Diana Vernon, comédie-vaudeville en 1 acte d'Adolphe de Leuven et Auguste Pittaud de Forges, musique, 1831
  • Camille Desmoulins, ou Les partis en 1794, drame historique en cinq actes, avec Julien de Mallian, 1831
  • Henri-Montan Berton, membre de l'Institut, 1840

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Joseph Marie Quérard, Félix Bourquelot, Charles Louandre, La littérature française contemporaine. XIXe siècle, 1842, p. 574-578 (Lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Camille Dreyfus, André Berthelot, La Grande encyclopédie: inventaire raisonné des sciences, 1886, p. 1012
  • Revue de Musicologie, 1967, p. 81
  • Marie-Noëlle Colette, La Musique à Paris en 1830-1831: enquête, 1983, p. 88
  • Paul Mironneau, Chansonnier Henri IV, Ed. du pin à crochets, 1999, p. 84
  • Zdenko Silvela, A New History of Violin Playing, 2001, p. 312

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Paris, État civil reconstitué, vue 27/51.
  2. L'Orgue no 221-224, 1992, p.16
  3. Franz Beck, un musicien des Lumières, 2004, p.12
  4. Robert Ignatius Letellier, The Diaries of Giacomo Meyerbeer: The years of celebrity, 2002, p.205
  5. Léger Noël, La clef de la langue et des sciences, 1861, p.266

Liens externes[modifier | modifier le code]