Halomonas titanicae

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Halomonas titanicae
Description de cette image, également commentée ci-après
Rusticles détachés sur l'épave du RMS Titanic.
Classification
Domaine Bacteria
Embranchement Proteobacteria
Classe Gammaproteobacteria
Ordre Oceanospirillales
Famille Halomonadaceae
Genre Halomonas

Espèce

Halomonas titanicae
Mann, Kaur, Sánchez-Porro & Ventosa, 2010

Halomonas titanicae est une espèce de bactéries halophiles à Gram négatif du genre Halomonas identifiée en 2010 sur un échantillon de rusticle prélevé en 1991 sur l'épave du Titanic[1].

Avec 26 autres souches de bactéries, celle-ci contribue aux processus de corrosion aqueuse du métal du paquebot ayant coulé mais personne ne sait si cette nouvelle bactérie était présente sur le bateau avant son naufrage ou si elle s’y est installée après[2].

Henrietta Mann estime la disparition totale du Titanic d'ici 2030 en raison de la corrosion qui provoque l'effondrement progressif du paquebot[3].

En été 2016, à l'aide d'une technique d'imagerie par rayonnement à neutrons, les installations de l'Institut Laue-Langevin démontrent qu'une molécule appelée ectoïne est utilisée par ces bactéries pour survivre à la pression osmotique que provoque le sel de l'eau sur leurs membranes[4],[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Cristina Sánchez-Porro, Bhavleen Kaur, Henrietta Mann & Antonio Ventosa, « Halomonas titanicae sp. nov., a halophilic bacterium isolated from the RMS Titanic », International Journal of Systematic and Evolutionary Microbiology, vol. 60, no 12,‎ , p. 2768–2774 (DOI 10.1099/ijs.0.020628-0)
  2. (en) Stephen J. Spignesi, The Titanic For Dummies, John Wiley & Sons, , p. 245
  3. Documentaire Le Titanic redévoilé, diffusion sur National Geographic Channel en mai 2015, 27 min 30 s.
  4. franceinter.fr du 7 septembre 2016. À plus de 3000 mètres de profondeur, sans soleil, dans l'acide ou le sel les micro-organismes extrêmophiles prospèrent là ou toute autre forme de vie est impossible.
  5. www2.cnrs.fr du 5 septembre 2016, Des neutrons pour comprendre le secret des bactéries extrémophiles comme celles qui décomposent le Titanic.