HMS Queen Charlotte (1810)

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HMS Queen Charlotte
illustration de HMS Queen Charlotte (1810)
Conseil de guerre à bord du Queen Charlotte en 1818.

Type Navire de ligne de 1er rang
Gréement Trois-mâts carré
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Chantier naval Deptford Dockyard
Commandé
Quille posée
Lancement
Commission
Statut 1859 : navire-école
 : revendu pour démolition
Caractéristiques militaires
Armement 104 canons

Le HMS Queen Charlotte était un navire de Premier rang de la Royal Navy, doté de 104 canons, mis à l'eau le à Deptford. Il remplaçait le premier Queen Charlotte coulé en 1800.

Histoire[modifier | modifier le code]

Il fut envoyé en Sierra Leone pour rejoindre l'Escadron d'Afrique de l'Ouest mis en place pour la répression de la traite des esclaves. À la suite de la saisie du navire français Le Louis, un navire engagé dans le commerce des esclaves, la Cour de vice-amirauté déclara le navire français et sa cargaison confisqués. Cependant, lorsqu'il fut interjeté appel devant la Haute Cour d'amirauté, le juge William Scott infirma le jugement, déclarant que le contrôle et l'arrestation du Le Louis étaient illégaux « car aucun pays ne peut exercer un droit de visite et de perquisition sur les parties de la mer communes et non appropriées, sauf à la demande des belligérants ». Il admit que cela constituerait un obstacle sérieux à la répression de la traite des esclaves, mais fit valoir que des traités internationaux devraient y remédier, et non des officiers de la marine outrepassant leurs droits[1] :3–4

Il fut le navire amiral de Lord Exmouth lors du bombardement d'Alger en 1816.

Le , Linnet, une navette de la reine Charlotte, saisit une cargaison de tabac passée en contrebande. Les officiers et l'équipage de Queen Charlotte se partagèrent le prix. [Note 1]

Destin[modifier | modifier le code]

Le Queen Charlotte fut converti pour servir de navire d’entraînement en 1859 et a été renommé HMS Excellent. Il fut finalement vendu pour démolition en 1892.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. A first-class share was worth £101 18s 8d; a sixth-class share, that of an ordinary seaman, was worth 8s 2¼d.[2]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en)(en) Report of the Directors of the African Institution Read at the Annual General Meeting: On the .., London, African Institution, (lire en ligne)
  2. (en) The London Gazette, no 17360, p. 892, 16 Mai 1818.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Lavery, Brian (2003): The Ship of the Line - Volume 1: The development of the battlefleet 1650-1850. Conway Maritime Press. (ISBN 0-85177-252-8).
  • Winfield, Rif (2008): British Warships in the Age of Sail: 1793 - 1817. Seaforth Publishing. (ISBN 978-1-84415-717-4).