Gulaþing
Gulaþing (modernisé Gulating) était le nom d'un thing norvégien, c'est-à-dire une assemblée locale rassemblant les hommes libres du temps des Vikings. Le Gulaþing a servi de base notamment à l'Alþing islandaise ou au Løgting féroïen.
Situation
[modifier | modifier le code]Le Gulaþing est situé sur la côte norvégienne[A 1], dans la commune de Gulen (comté de Sogn og Fjordane), à proximité de son centre administratif, Eivindvik[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le Gulaþing a existé environ de 900 à 1300 apr. J.-C.[A 2]. Vers 1300, l'assemblée a été déplacée à Bergen où elle existe toujours aujourd'hui en tant que Haute Cour du Gulating[A 3].
Le Gulaþing a servi de base à la création de l'Althing, l'assemblée des hommes libres d'Islande, organe central de l'État libre islandais en 930[1].
Il a également joué un rôle central dans l'unification des royaumes norvégiens et dans la christianisation de la Norvège[A 4].
Fonctionnement
[modifier | modifier le code]Le Gulaþing n'était pas le seul thing norvégien[A 5] : il regroupait une aire géographique de l'ouest de la Norvège correspondant à peu près aux actuels comtés de Hordaland et Sogn og Fjordane[A 6].
La loi du Gulaþing
[modifier | modifier le code]La loi du Gulaþing, ou Gulaþingslov, comprenait 320 articles répartis en 14 chapitres[1].
Gestion et protection
[modifier | modifier le code]En 2005, à l'occasion du millénaire du Gulaþing, le parc du Millénaire de Gulatinget a été fondé[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code](en) « Gulatinget - Tusenårsstaden i Sogn og Fjordane : The millennium site for Sogn and Fjordane county • Der Tausendjahrstätte des Bezirks Sogn og Fjordane », sur Thing Sites (consulté le )
- p. 24
- p. 5
- p. 7
- p. 15
- p. 13
- p. 9
Autres références
- « Gulating, Norvège », sur Thing Sites (consulté le )
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Laurence M. Larson, The Earliest Norwegian Laws : Being the Gulathing Law and the Frostathing Law, The Lawbook Exchange (réimpr. 2011) (1re éd. 1939), 451 p. (ISBN 978-1-58477-925-4, lire en ligne)