Guillaume de Patris

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Guillaume de Patris
Biographie
Naissance
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RodezVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès

Guillaume de Patris est un homme d’Église, né à Rodez vers 1535 et mort à Bédarrides en 1580.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est le cadet de quatre enfants de Guillaume de Patris et de Jeanne de Nattes de la Calmontie. Son père est issu d’une famille que l’on suit dans le Comtat Venaissin à partir du XVe siècle ; sa mère est membre de la famille de Nattes, enracinée dans le Rouergue, et dont le membre le plus connu est Bérenger de Nattes, qui a participé à chasser les Anglais de Rodez en 1367 mais ceci est contesté[1].

Il est député du diocèse de Rodez à l'assemblée générale du clergé de France en 1567, mais il quitte bien vite sa province natale pour suivre son mentor le cardinal Georges d'Armagnac dans de nombreuses missions diplomatiques, le secondant notamment dans l'administration du Comtat Venaissin au plus fort des guerres de religion. Il est officiellement nommé, sur l'insistance du cardinal pour lui succéder à cette fonction honorifique, abbé de Lagrasse le , et ce pour le remercier de ses loyaux services. Il dirige la même année les négociations aboutissant à la signature du traité de Nîmes, dans le but de pacifier le Comtat ; déjoue dans le même temps une conspiration du maréchal de Bellegarde contre le diocèse de Rodez. Ces activités politiques attirent la jalousie de quelques-uns, et après avoir échappé à une tentative d'assassinat par Monseigneur Barles en , il finit par succomber à un coup de poignard en , probablement sur l'instigation de Dominique Grimaldi, avec l'assentiment de Grégoire XIII.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Cet acte héroïque a été mis en doute par le marquis de Valady (Châteaux, III, 303) ardent pourfendeur de toutes les légendes locales, qui, en admettant la participation de Bérenger de Nattes à la guerre contre les Anglais, soutient qu'ils ne mirent jamais de garnison à Rodez de telle sorte que la ville n'eut pas à se révolter pour les en chasser (source : Mémoires de la Société des Lettres Sciences et Arts de l'Aveyron, tome 28, 1964, page 91).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Revue d'histoire de l'église de France, 1926, vol. 12, p. 224-226