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Glaucodot

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Glaucodot
Catégorie II : sulfures et sulfosels[1]
Image illustrative de l’article Glaucodot
Grand cristal de 40 grammes de glaucodot originaire de Suède
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique (Co0.50Fe0.50)AsS
Identification
Couleur blanc étain grisâtre à blanc argenté rougeâtre
Système cristallin orthorhombique
Classe cristalline et groupe d'espace mm2 - pyramidal

Pmn21 (d'autres travaux donnent le groupe spatial Pnma)

Macle sur {101}, sur {012} formant des jumeaux de pénétration cruciformes, vibrants.
Clivage parfait - parfait sur {010}, moins sur {101}
Cassure irrégulière/inégale - cassure très fragile produisant des fragments irréguliers
Habitus prismatique, massif
Échelle de Mohs 5
Trait noir
Éclat métallique
Propriétés optiques
Biréfringence anisotropie distincte - moins que l'arsénopyrite
Pléochroïsme visible, moins distinct que l'arsénopyrite
Transparence opaque
Propriétés chimiques
Densité 6,055 g/cm3 (mesurée), 6,155 g/cm3 (calculée)

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

 

Le glaucodot est un minéral sulfosel, sulfoarséniure, de fer(II) et de cobalt de formule (Co,Fe)AsS[2] ou (Co0.50Fe0.50)AsS[3]. Le rapport cobalt/fer (II) est généralement de 3 pour 1 avec une substitution mineure de nickel. Il forme une série avec l'arsénopyrite (FeAsS). Il s'agit d'un gris opaque à blanc étain que l'on trouve généralement sous forme massive sans forme cristalline externe. Il cristallise dans le système orthorhombique[4]. La localité de Håkansboda, en Suède, possède de rares cristaux dipyramidaux maclés (voir photo). Il est cassant avec une dureté Mohs de 5 et une densité de 5,95[5]. Il se forme dans des gisements hydrothermaux à haute température avec de la pyrrhotite et de la chalcopyrite. Le glaucodot est classé comme un sulfure dans le groupe de l'arsénopyrite löllingite. Son symbole IMA est Gl[3].

Le glaucodot a été décrit pour la première fois en 1849 à Huasco, dans la province de Valparaíso, au Chili. Son nom vient du grec ancien : γλανκός (« bleu ») en référence à son utilisation dans le pigment de verre bleu foncé appelé smalt.

Références

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  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. (en) « Glaucodot Mineral Data », sur www.webmineral.com (consulté le )
  3. a et b (en) « Glaucodot », sur Mindat.org (consulté le )
  4. Bernard Cervelle, Jean-marie Malézieux et Raymond Chevallier, « Étude cristallochimique et optique d'un monocristal du système arsénopyrite˗glaucodot, Fe As S˗Co As S », Bulletin de Minéralogie, vol. 96, no 1,‎ , p. 48–54 (DOI 10.3406/bulmi.1973.6778, lire en ligne, consulté le )
  5. (en) « Glaucodot », dans J. W. Anthony, R. Bideaux, K. Bladh et al., Handbook of mineralogy, (lire en ligne [PDF]) (consulté le )