Gare de Bonny

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Bonny
Image illustrative de l’article Gare de Bonny
L'intérieur de la gare vers 1900.
Localisation
Pays France
Commune Bonny-sur-Loire
Coordonnées géographiques 47° 33′ 33″ nord, 2° 50′ 39″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant Fermée
Caractéristiques
Ligne(s) Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache
Voies 2
Altitude 149 m
Historique
Mise en service
Fermeture

Carte

La gare de Bonny, dite parfois gare de Bonny-sur-Loire, est une gare ferroviaire française, fermée, de la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache. Elle est située rue de la gare au sud-est du centre bourg de la commune de Bonny-sur-Loire, dans le département du Loiret.

Ouverte en 1861 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), elle est fermée en 1995 par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).

Situation ferroviaire[modifier | modifier le code]

Établie à 149 mètres d'altitude, la gare, fermée, de Bonny est située au point kilométrique (PK) 176,861 de la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache, entre les gares ouvertes au service des voyageurs de Briare, s'intercale la gare ouverte uniquement aux marchandises de Châtillon-sur-Loire, et de Cosne-sur-Loire, s'intercalent la gare fermée de Neuvy-sur-Loire ainsi que la gare ouverte uniquement aux marchandises de Myennes[1],[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Gare PLM (1861-1937)[modifier | modifier le code]

Photo de la gare prise par Auguste Hippolyte Collard en mai 1862.

La « gare de Bonny » est mise en service le par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), lorsqu'elle ouvre à l'exploitation les 51 km de la deuxième partie de la première section de sa ligne Paris-Lyon par le Bourdonnais[3].

En 1876, on termine l'installation d'un réservoir de 1 500 mètres cubes réalisé conformément au projet approuvé le [4].

En 1911, la gare, nommée « Bonny », figure dans la « Nomenclature des gares stations et haltes du PLM »[5]. C'est une gare de passage de la ligne de Moret-les-Sablons à Nîmes, située entre la gare de Châtillon-sur-Loire et la Gare de Neuvy-sur-Loire[6]. Elle est ouverte au service complet de la grande vitesse et à celui de la petite vitesse[7].

En 1929, le conseil municipal décide d'installer l'éclairage électrique et une fermeture de l'abri voyageurs. Pour réaliser ce projet la compagnie demande une subvention de 12 200 fr, la commune demande donc l'autorisation d'emprunter cette somme et de la rembourser par le biais de surtaxes locales temporaires. Du fait des avis favorables des services elle obtient l'autorisation par un décrêt du [8].

Gare SNCF (1938-1995)[modifier | modifier le code]

Lors de la préparation de l'électrification de la ligne, au début des années 1980, les communications entre les voies principales sont supprimées et le faisceau des voies de services n'est pas modifié car il est prévu de le gérer avec un locotracteur[9]. En 1985, c'est une gare ouverte aux services des voyageurs et des marchandises ; son trafic annuel de voyageurs est de 5 536 billets et de 241 abonnements et son trafic de marchandises représente un total de 119 tonnes à la réception et de 215 tonnes à l'expédition[10].

La gare est fermée en 1995 par la la SNCF[11].

Patrimoine ferroviaire[modifier | modifier le code]

Fermé en 1995, le bâtiment voyageurs d'origine, qui a été utilisé pendant plusieurs années par le centre des Restos du cœur de Châtillon-sur-Loire[12], est toujours présent sur le site.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, vol. 2 : lignes 601 à 990, Paris, La Vie du rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « [750/1] Moret - Cosne-S/Loire », p. 94.
  2. Chaintreau 1987, p. 42.
  3. François et Maguy Palau, Le rail en France : Le second Empire, t. 2 : 1858-1863, Paris, Palau, , 223 p. (ISBN 2-950-94212-1, BNF 37658881), « 5.26 Montargis-Nevers 21 septembre 1861 », p. 136.
  4. Conseil général, « Travaux : Ligne de Moret à Lyon par Nevers », Rapports et délibérations / Conseil général du Loiret,‎ , p. 268 (lire en ligne, consulté le ).
  5. PLM 1911, p. 9.
  6. PLM 1911, p. 88-89.
  7. PLM 1911, p. 9, 50 et 64.
  8. « Le Président de la République française, sur le rapport... », Journal officiel de la République française,‎ , p. 9205-9206 (lire en ligne, consulté le ).
  9. Rasserie 1988, p. 40.
  10. Rasserie 1988, p. 55.
  11. Arc Essor, Pays du Giennois Étude sur les services à la population : Rapport Intermédiaire : Diagnostic des services Phases 1 / 2 et 3 janvier 2006, Région Centre, , 51 p. (lire en ligne [PDF]), p. 28.
  12. « Châtillon-sur-Loire : Accompagner les plus démunis », La République du Centre,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • PLM, Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée : Nomenclature des gares stations et haltes, Paris, Impr. Maulde, Doumenc, , 173 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Jean Chaintreau, Le Chemin de fer à Montargis et dans le Gâtinais : des origines à nos jours, Le Mée-sur-Seine, Éditions Amatteis, , 301 p. (ISBN 2-86849-046-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • André Rasserie, Le Bourbonnais 150 ans d'histoire, Grenoble, Presses et éditions ferroviaires, , 65 p. (ISBN 2-905447-05-2). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Bernard Collardey, « De Paris à Nimes La traversée du Bourbonnais et des Cévennes », Rail Passion, no Hors-Série N°27,‎ (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]