Front révolutionnaire afghan
Le Front révolutionnaire afghan (FRA) est le nom qui a été utilisé pour revendiquer – dans une lettre envoyée à l'Agence France-Presse – le dépôt de « plusieurs bombes » dans le magasin Printemps Haussmann à Paris le . La police a retrouvé cinq bâtons de dynamite dans les toilettes hommes du bâtiment. Aucun n'était muni d'un détonateur[1].
Dans sa lettre, le FRA menace de perpétrer sans avertissement des attentats en France courant si le pays ne retire pas ses troupes en Afghanistan, et précise : « Je vous assure que ce n’est pas un canular[2]. » Les enquêteurs sont cependant dubitatifs sur l'existence de ce groupe[3] tout comme le gouvernement qui parle plutôt d'un « acte d'intimidation[2] ». L'enquête s'est ensuite orientée sur la piste de l'extrême droite[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Alexandra Guillet, « Terrorisme : Cinq pains d'explosif découverts au Printemps Haussmann », LCI.fr, 16 décembre 2008.
- Patricia Tourancheau, « Printemps : la piste jihadiste en doute, MAM sécurise », Libération, 18 décembre 2008.
- « Explosifs au Printemps : la piste islamiste n'est pas privilégiée », Lemonde.fr, 16 décembre 2008.
- Stéphane Joahny, « Printemps : La police penche à l'extrême-droite », Le Journal du dimanche, 22 décembre 2008.