François Hubert
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François Hubert (, Laval[1] - , Laval), médecin et homme politique français. Il est pendant un très court moment maire de Laval de 1790 à 1791.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il est le fils de Joseph-André Hubert, chirurgien du roi, et d'Anne-Renée Guittet.
Il est maître es arts d'Angers en 1752. Il épouse en 1761, Anne-Rose Lelièvre. Il est reçu maître en chirurgie, et succède à son père comme chirurgien du roi[2] à Laval.
Le , il est élu maire de Laval. Le , il harangue, au nom de la municipalité les lecteurs du département réunis dans l'église des Cordeliers de Laval. Le , il félicite l'évêque Noël-Gabriel-Luce Villar lors de son entrée à Laval. En , il est relevé de ses fonctions de maire et nommé greffier du tribunal correctionnel de Laval (), membre du comité de surveillance ().
Le , René-François Lejeune vient au secours des deux commissaires de la ville de Laval, Charles-Michem Jourdain et François Hubert, qui avaient apporté à la Convention une adresse contre les événements du , et qui se trouvaient menacés d'un décret d'accusation[3].
Il est juge de police correctionnelle (), juré adjoint du jury d'examen des candidats au professorat à l'École Centrale de Laval.
Le 5 floréal an IIII (), Enjubault-Bouessay, Jérôme Frin de Coméré et François Hubert, tous les trois destitués au mois de par François-Joachim Esnue-Lavallée, vinrent apporter à la barre de la Convention une dénonciation formelle contre ce Conventionnel. L'amnistie du 4 brumaire an IV devait mettre fin aux poursuites et rendre la liberté à tous les accusés.
Il a deux fils :
- François, pharmacien
- Pierre, médecin, époux de Jeanne Lemesle-Maisonneuve. Il étudie d'abord à Paris, en 1788, 1789, 1790 et 1791; il était officier de santé à Laval en l'an XII[4]. Il est nommé substitut du procureur de la Commune par Jean-François Boursault-Malherbe, en . En 1801, il était chirurgien de l'Hôpital Saint-Louis de Laval et membre du Conseil de santé des hôpitaux de Laval.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Baptisé à la paroisse de la Trinité.
- Des lettres de Louis-Stanislas-Xavier, frère du roi, duc d'Anjou et du Maine, le nomment chirurgien du roi. Archives départementales de la Mayenne, B 867.
- Il les emmena chez lui, où ils restèrent jusqu'à deux heures du matin.
- Certificat du préfet, du 15 prairial an XI.