Famille de Rarogne
de Rarogne | ||
![]() Armes de la famille. | ||
Allégeance | Évêques de Sion | |
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Fiefs tenus | Bailli du Valais Vidomnat de Sion Seigneurie de Mannenberg Seigneurie d'Anniviers Seigneurie d'Uznach Comté de Toggenbourg |
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Fonctions ecclésiastiques | Évêque de Sion | |
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La famille de Rarogne est une ancienne famille noble valaisanne éteinte.
Histoire[modifier | modifier le code]
Le premier membre cité de la famille est Henri, seigneur de Mannenberg[1]. La famille perd peu à peu son influence d'abord avec l'affaire de Rarogne entre 1415 et 1420[2] puis avec l'affaire Asperlin[3], qui porte sur la succession des Rarogne dans la Val d'Anniviers dans un conflit avec Walter Supersaxo, le prince évêque de la principauté épiscopale de Sion. La famille est condamnée en 1482 et quitte le Valais, Cette affaire, reliée aux procès de sorcellerie du Valais se solde également par la condamnation de Pierre de Torrenté et son fils Nycollin, condamnés pour sorcellerie alors qu'ils étaient partie prenante du conflit pour la succession.
Possessions[modifier | modifier le code]
Au XIIe siècle, la famille possède déjà des alleux à Rarogne.
Une branche de la famille a possédé le château de Beauregard.
Petermann de Rarogne possède le comté de Toggenbourg, qu'il vend à l'abbé de Saint-Gall[4].
Au service de l'Église[modifier | modifier le code]
Henri de Rarogne est chanoine de Sion en 1221, chantre et chancelier du chapitre cathédral de 1233 à 1237 et doyen de Valère de 1238 à 1243. Il est ensuite évêque de Sion de 1243 à 1271[5].
Guillaume Ier de Rarogne est chanoine de Sion en 1367 et évêque de Sion de 1391 à 1402[6].
Extinction[modifier | modifier le code]
Hommages[modifier | modifier le code]
Généalogie[modifier | modifier le code]
- Henri
- Amédée
- Hugo
- Jean
- Henri
- Rodolphe
- Urlich
- Henri[1]
- Amédée
Armoiries[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- Hans Kalbermatten / SR, « Rarogne, de » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Werner Bellwald (trad. Monique Baud-Wartmann), « affaire de Rarogne » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Philipp Kalbermatter (trad. Thomas Busset), « Asperlin » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Werner Bellwald, Hans Kalbermatten / SR, « Rarogne, Petermann de » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Philipp Kalbermatter / CTM, « Rarogne, Henri de » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Philipp Kalbermatter / SR, « Rarogne, Guillaume Ier de » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Guillaume II de Rarogne
- Henri Asperlin, évêque de Sion
- Procès de sorcellerie du Valais • Pierre de Torrenté
Bibliographie[modifier | modifier le code]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Ouvrages[modifier | modifier le code]
- E. Hauser, Geschichte der Freiherren von Raron, 1916
Articles[modifier | modifier le code]
- Hans Kalbermatten / SR, « Rarogne, de » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Philipp Kalbermatter / CTM, « Rarogne, Henri de » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Philipp Kalbermatter / SR, « Rarogne, Guillaume Ier de » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Werner Bellwald, Hans Kalbermatten / SR, « Rarogne, Petermann de » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .