Fédération Syntec
Fédération Syntec | |
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Devise : « Les métiers d'avenir » | |
Situation | |
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Création | |
Type | organisation patronale française |
Siège | 148 boulevard Haussmann - 75008 Paris |
Langue | (fr) |
Organisation | |
Membres | 80 000 entreprises, 910 000 salariés, 120 milliards d'euros de Chiffre d'Affaires |
Président | Laurent Giovachini |
Organisations affiliées | syndicat professionnel de la loi de 1884 |
Site web | www.syntec.fr |
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La Fédération Syntec regroupe des syndicats professionnels spécialisés dans les professions de l'ingénierie, du numérique, du conseil, de l’événementiel et de la formation professionnelle dont les sociétés sont rattachées à la Convention collective nationale des bureaux d'études techniques, des cabinets d'ingénieurs-conseils et des sociétés de conseils plus communément appelée convention Syntec. La fédération Syntec est membre du Medef et adhère au GPS (groupement des professions de services).
Histoire
Dès 1912, quelques ingénieurs exerçant leur activité en profession libérale constituent à Paris une Chambre des Ingénieurs-Conseil et Ingénieurs-Experts de France (CICIEF - ancêtre du CICF). Ces ingénieurs-conseils exercent leur activité en profession libérale.
Une Convention collective nationale des bureaux d’études techniques, cabinets d’ingénieurs-conseils et sociétés de conseils est signée le entre le Syntec et deux syndicats de salariés, la CGC et CGT-FO. Certaines sociétés adhérentes de Syntec, tel que Technip, qui disposaient déjà d'une autre convention collective, liée à leur origine, ont mis plusieurs décennies à s'affilier à la convention Syntec[1].
En 1979 est créée la Chambre syndicale des sociétés d’études et de conseils abrégée en Syntec, nouveau nom de la Chambre Syndicale des Bureaux d'Études Techniques de France, ce changement d'intitulé correspondant à l'adhésion de sociétés d'ingénierie et de conseil qui n'utilisent pas le terme de bureaux d'études techniques[2],[3]. De 1981 à 1984, les adhérents de Syntec décident de s'organiser selon une logique de métiers. Sont ainsi distingués Syntec ingénierie, Syntec conseil et Syntec informatique. Syntec ingénierie correspond aux adhérents initiaux, alors que les deux autres groupements sont liés au développement de l'informatique et du conseil (conseil en stratégie, en management, en organisation...). Ces trois familles professionnelles donnent naissance à trois syndicats autonomes de plein exercice, en fin d'année 1990. Ils créent le la "Fédération des syndicats des sociétés d’études et de conseils", Fédération Syntec, à laquelle ils adhèrent[4].
Notes et références
- « Bataille autour d'une convention chez Technip », Le Monde, (lire en ligne)
- J. G., « Les P.M.E. constituent pour l'ingénierie la clientèle d'avenir nous déclare le président de la Chambre syndicale des sociétés d'études et de conseil », Le Monde, (lire en ligne)
- « Première convention collective dans les bureaux d'études », Le Monde, (lire en ligne)
- Viviane Chaine-Ribeiro, L'intelligence productive: Modèles et métiers de la croissance de demain, Presses du Châtelet, (lire en ligne)
Voir aussi
Articles connexes
- Indice Syntec
- Syntec Numérique (membre fondateur)
- Organisations syndicales professionnelles françaises
Liens externes
- Site officiel
- Convention Syntec sur Légifrance
- Convention Syntec sur www.syntec.fr