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Eugène Châtelain

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Eugène Pierre Amable Châtelain (Paris, - Paris 11e, [1]) est un ouvrier, poète et journaliste français. Socialiste, il participe à la Révolution de 1848 et à la Commune de Paris.

Ouvrier ciseleur, il combattit sur les barricades en juin 1848 contre les troupes de Cavaignac et en décembre 1851 contre le coup d'État de Louis Bonaparte.

Membre de la Première Internationale, en 1870, pendant le siège allemand de Paris, il fut membre du Comité central républicain des Vingt arrondissements, du Comité central de la Garde nationale et de la Ligue pour la défense à outrance. Le 26 mars 1871, il ne se présenta pas comme candidat au Conseil de la Commune, jugeant le comportement des communards envers le gouvernement de Versailles trop passif. Il a combattu sur les barricades pendant la Semaine sanglante et a réussi à s'échapper de Versailles pour se réfugier à Jersey, où il appartint à la Société des républicains socialistes fondée en 1872, et de là en Angleterre (voir Exil des communards).

De retour à Paris avec l'amnistie de 1880, il dirige la revue Le Coup de feu et publie deux recueils de poèmes populaires, Les Exilées de 1871, en 1886, et Mes dernières Nées, en 1891. À la fin de sa vie, il fut brièvement le secrétaire de la revue L'Œuvre d'art international (1900).

Références

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(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Eugène Chatelain » (voir la liste des auteurs).

Bibliographie

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  • Bernard Noël, Dictionnaire de la Commune, I, Paris, Flammarion, 1978.
  • Eric Lebouteiller, "Un poète oublié : Eugène Chatelain", Bulletin 80 de La Commune (2019).

Liens externes

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