Aller au contenu

Esther Imbert

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 10 février 2020 à 14:26 et modifiée en dernier par Vlaam (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Esther Imbert
Biographie
Naissance
Décès
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata

Esther Imbert (ou Ysambert), ( à Fontenay-le-Comte[1] - vers 1593), dite la « belle rochelaise » fut une maîtresse du roi de France Henri IV de 1586 à 1588.

Biographie

Cette jeune rochelaise, fille de Jacques Imbert de Boisambert et de Catherine Rousseau, commence sa relation amoureuse avec Henri en 1587. Elle prendra fin l'année suivante. Elle lui donne un fils:

  • Gédéon né le [2], mort en novembre 1588.

D'après Agrippa d'Aubigné, dans son pamphlet, Confessions catholiques du sieur de Sancy, Esther Imbert vécut après cette aventure dans la misère. En 1592, elle entre à Saint-Denis, pensant pouvoir retrouver l'amour du roi, mais Henri la néglige et refuse toute reprise de contact, ayant jeté son dévolu sur la belle Gabrielle d'Estrées.

Elle meurt dans la misère et est jetée dans une fosse commune.

On fit alors cette épitaphe :

Ci-gît une Esther qui fut de La Rochelle
Qui voulut hasarder sa réputation
Pour plaire à un grand roi de notre nation
En laissant jouir de sa beauté charnelle
Elle lui demeura concubine fidèle

On sait aujourd'hui, grâce aux documents de la chambre du roi, qu'Esther Imbert se faisait verser annuellement une pension de 600 écus, auxquels viennent s'ajouter des versements plus irréguliers.

Notes et références

  1. Benjamin Fillon, Recueil de notes sur les origines de l'Église réformée de Fontenay-le-Comte et de ses pasteurs, Clouzot, Niort, 1888, p. 51.
  2. Benjamin Fillon, Lettres écrites de la Vendée à M. Anatole de Montaiglon, Tross, Paris, 1861, p. 154.

Voir aussi

Sources et bibliographie

Articles connexes