Encephalartos ferox

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Encephalartos ferox
Description de cette image, également commentée ci-après
Encephalartos ferox femelle
Classification Tropicos
Règne Plantae
Classe Equisetopsida
Sous-classe Cycadidae
Ordre Cycadales
Famille Zamiaceae
Genre Encephalartos

Espèce

Encephalartos ferox
Bertol. f., 1851[1]

Synonymes

  • Encephalartos kosiensis Hutch.

Statut de conservation UICN

( NT )
NT  : Quasi menacé

Statut CITES

Sur l'annexe I de la CITES Annexe I , Rév. du 04/02/1977

Encephalartos ferox est une espèce de plantes appartenant à la famille des Zamiaceae. On trouve cette plante épineuse naturellement sur la côte sud-orientale de l'Afrique où elle est consommée, mais elle est cultivée aussi ailleurs, comme plante ornementale dans les régions suffisamment chaudes.

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Plus petit que celui des Cycas, le tronc peut atteindre 35 cm de diamètre.

Habitat[modifier | modifier le code]

On le trouve le long de la côte sud du Mozambique et dans le nord de Natal et on peut le trouver très près de l'océan sur les plages de sable blanc[2], il pousse souvent à proximité d'autres végétaux sur les dunes de sable[3]. On le trouve également dans les forêts de conifères. Son habitat préféré est les régions très humides en été et où les précipitations peuvent varier de 1000mm à 1250mm par an. Le climat doit être doux en hiver et il n'est pas sûr qu'il supporte le gel[4].

Classification[modifier | modifier le code]

Son épithète spécifique vient du mot latin féroce, vraisemblablement à cause des épines qui bordent les feuilles de la plante[3].

L'espèce a été décrite pour la première fois en 1851, à partir de matériel recueilli au Mozambique. Après avoir observé du matériel trouvé au Natal, en Afrique du Sud, il a été redécrit comme Encephalartos kosiensis Hutch., mais après avoir regardé de plus près le matériel, le nom original a été conservé, et le deuxième n'est plus utilisé[4].

Utilisation par l'homme[modifier | modifier le code]

Cette plante est utilisée par la population locale pour ses réserves en amidon[4].

Elle est considérée comme étant l'une des Cycadales cultivées les plus populaires[3].

Galerie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 2 août 2020
  2. Walters, Terrence, and Roy Osborne. Cycad classification: concepts and recommendations. United Kingdom : CABI Publishing, 2004.
  3. a b et c Norstog, Knut J., and Trevor J. Nicholls. The Biology of the Cycads. New York : Cornell University Press, 1997.
  4. a b et c Jones, David L. Cycads of the World. Australia: Reed Books, 1993.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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