Edward Burn

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Edward Burn
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Edward Burn (1762–1837) est un ecclésiastique anglais, connu comme prédicateur méthodiste calviniste et écrivain polémique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le 29 novembre 1762, Burn fait ses études pour le ministère au Trevecca College. Il est ordonné et obtient une cure à Birmingham, auprès de John Riland, un wesleyen et premier titulaire à la chapelle St Mary, construite de 1772 à 1774. C'est une nouvelle fondation évangélique octogonale, avec Mary Weaman comme patronne. Avec Riland, Burn réimprime quelques textes religieux. Burn commence également à prêcher dans des lieux utilisés par les dissidents[1],[2],[3]. En 1786, John Wesley visite St Mary's et apprécie un sermon de Burn et Riland[4].

Chapelle St Mary, Birmingham, gravure de 1783

Burn entre ensuite à St Edmund Hall, à Oxford, et obtient son diplôme de BA le 20 février 1790, puis de MA le 22 juin 1791. Il retourne à Birmingham pour prendre la relève à St Mary's[4]. Il est reconnu comme prédicateur pour son art oratoire improvisé. Il conserve ce poste jusqu'à sa mort. Il est l'un des fondateurs de la Church Mission Society et son premier secrétaire. Il travaille avec les unitariens au sein du comité local de la Société biblique et, en vieillissant, il devient un libéral en politique. En 1830, il est mentionné comme ministre de la chapelle St James, Ashted, Birmingham. George Mogridge suit sa prédication[5].

Adversaire de Priestley[modifier | modifier le code]

Burn publie d'abord dans une controverse théologique avec Joseph Priestley, un autre prédicateur de Birmingham et reçoit les remerciements de Beilby Porteus. Priestley écrit une lettre privée franche à Burn en 1790, publiée en partie plus tard, expliquant son soutien aux mesures législatives de Charles James Fox sur la tolérance religieuse, et que l'Église d'Angleterre s'accumulait des ennuis[6]. Le surnom de "Gunpowder Priestley" vient d'une phrase qu'il contient[7]. Edmund Burke reprend la métaphore, qui en fait se trouve à d'autres endroits dans les écrits de Priestley[8].

Burn s'identifie à un groupe de membres du clergé local "Church-and-King" à Birmingham, dont George Croft et Spencer Madan, et des opposants à Priestley, sinon les plus extrêmes[9],[10]. Une brochure ultérieure de Burn fait référence aux émeutes de Birmingham du 14 juillet 1791, à leurs conséquences et à l'appel de Priestley au public de 1792. Le jugement ultérieur de Burn (1820, lors d'une conversation avec Francis William Pitt Greenwood) est que Priestley l'a traité brutalement; mais en octobre 1825, il exprime publiquement ses regrets lors d'un dîner pour sa propre aspérité[11].

Burn meurt à Birmingham le 20 mai 1837 ; au moment de sa mort, il occupe, avec St Mary's, le presbytère de Smethcott dans le Shropshire. Il s'est marié et a laissé des enfants.

Travaux[modifier | modifier le code]

Burn publie des sermons et des brochures (notamment un sermon de mission à Londres de 1806):

  • The Fact; or instance of demoniacal possession improved 1788.
  • Letters to Dr Priestley on the Infallibility of the Apostolical Testimony concerning the Person of Christ, deux éditions, même année. Réponse par Priestley dans Letters to the Rev. E. Burn, 1790.
  • Letters to Dr Priestley, in Vindication, &c., 1790. Réponse par Priestley dans Familiar Letters, addressed to the Inhabitants of Birmingham, 1790, lettre xviii.
  • A Reply to the Rev. Dr Priestley's Appeal to the Public on the subject of the Riots at Birmingham , 1792. Réponse par John Edwards (1768–1808)[12]. Le successeur de Priestley au New Meeting House, dans Letters to the British Nation, partie iv. [1792], et par Priestley en appel, partie ii, 1792.
  • Pastoral Hints or the Importance of a Religious Education, 1801.
  • Serious Hints &c. to the Clergy at this momentous crisis, Birmingham, 1798, (sermon sur Is. I. 9, devant l'université d'Oxford, 4 février 1798).

Références[modifier | modifier le code]

  1. John Money, Experience and Identity: Birmingham and the West Midlands, 1760-1800, Manchester University Press, , 215 note 30 (ISBN 978-0-7190-0672-2, lire en ligne)
  2. Paul Wood, Science and Dissent in England, 1688-1945, Ashgate Publishing, Ltd., (ISBN 978-0-7546-3718-9, lire en ligne), p. 87
  3. The Picture of Birmingham, Drake, (lire en ligne), p. 50
  4. a et b « Religious History: Churches built before 1800 », A History of the County of Warwick: Volume 7: The City of Birmingham, Institute of Historical Research, (consulté le )
  5. Charles Williams, George Mogridge: His Life, Character, and Writings, Ward and Lock, (lire en ligne), 137
  6. Jack Fruchtman, The Apocalyptic Politics of Richard Price and Joseph Priestley: A Study in Late Eighteenth Century English Republican Millennialism, American Philosophical Society, (ISBN 978-0-87169-734-9, lire en ligne), 81
  7. John Ashton Cannon, A Dictionary of British History, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-955038-8, lire en ligne), p. 1146
  8. Regina Hewitt et Pat Rogers, Orthodoxy and Heresy in Eighteenth-century Society: Essays from the DeBartolo Conference, Bucknell University Press, , 55 and 66 note 14 (ISBN 978-0-8387-5501-3, lire en ligne)
  9. John Alfred Langford, A Century of Birmingham life, or, A chronicle of local events, from 1741 to 1841, E. C. Osborne, (lire en ligne), 13
  10. John Corry, The Life of Joseph Priestley, (lire en ligne), p. 101
  11. Robert E. Schofield, The Enlightened Joseph Priestley: A Study of His Life and Work from 1773 to 1804, Penn State Press, (ISBN 978-0-271-04624-2, lire en ligne), p. 272 note 25
  12. Lord Byron and His Times, Henry Roscoe The Life of William Roscoe, John Edwards (1768–1808).

Liens externes[modifier | modifier le code]