Donald Verrilli, Jr.

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Donald Verrilli Jr.
Portrait officiel de Verrilli.
Fonction
Avocat général des États-Unis
-
Neal Katyal (en)
Ian Heath Gershengorn (en)
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique

Donald Beaton Verrilli, Jr. dit Don Verrilli, né le à New Rochelle, est un avocat et juriste américain, avocat général des États-Unis du 9 juin 2011[1] au . Nommé à ce poste par Barack Obama le , il est confirmé au Sénat le 6 juin suivant par 72 voix contre 16.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après avoir obtenu son diplôme de l'école de droit, Verrilli sert en tant qu'assistant de justice auprès du juge J. Skelly Wright de la cour d'appel des États-Unis pour le circuit du district de Columbia, de 1983 à 1984, puis auprès du juge à la Cour suprême des États-Unis William J. Brennan, Jr, de 1984 à 1985[2].

Verrilli est membre de la Columbia Law School de 1985 à 1986[2]. Il rejoint la firme Ennis Friedman & Bersoff à Washington, et y travaille de 1986 à 1988[2]. Il travaille ensuite pour Jenner & Block LLP en 1988 à titre d'associé, pour devenir ensuite partenaire[2]. Pendant son emploi chez Jenner & Block, Verrilli est également professeur auxiliaire au Washington College of Law de l'American University (printemps 1995) et au Georgetown University Law Center (de 1992 à 2008)[2].

Chez Jenner & Block, Verrilli se spécialise dans les télécommunications, les médias et la législation entourant le premier amendement de la constitution américaine. En 2005, il représente la Recording Industry Association of America (la RIAA) devant la Cour suprême dans la décision MGM Studios, Inc. v. Grokster, Ltd., qui statue que l'éditeur de logiciels de partage de fichiers Grokster peut être poursuivi pour la violation de copyright dont se rendent coupables les utilisateurs de leur logiciel. En 2007, Verrilli représente Viacom dans la décision Viacom International Inc. v. YouTube, Inc.. La même année, il représente la RIAA dans la décision Capitol v. Thomas, dans laquelle Jammie Thomas-Rasset est condamné à payer 220 000 USD pour avoir partagé 24 chansons. Verrilli s'oppose à la réouverture du procès[3],[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Annonce de la nomination sur le site du Sénat.
  2. a b c d et e (en) Stephanie Woodrow, « Meet Donald B. Verrilli, Jr. », Main Justice,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (en-US) David Kravets, « Obama Sides With RIAA, Supports $150,000 Fine per Music Track », WIRED,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Prosecutor in Jammie Thomas case joins DoJ », sur BetaNews, (consulté le )