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Discussion utilisatrice:Dreoven/archive2

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Orthographe[modifier le code]

Salut Dreoven,

Juste pour ma culture, d'où tiens tu le fait que maître ne prend pas d'accent circonflexe sur le "i" ? Tu m'as même obligé à sortir mon Larousse pour vérifier que je ne me trompais pas. Au final, j'ai reverté ta modification sur l'article Nintendo. N'hésites pas à me répondre à la suite de ce message, j'ai ajouté ta page de discussion dans ma liste de suivi. ~ PV250X (Discuter) ~ 3 janvier 2008 à 09:02 (CET)[répondre]

voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Rectifications_orthographiques_du_fran%C3%A7ais#Les_modifications_propos.C3.A9es

règle 4 plus de circonflexe sur le i sauf ambigüité ou forme verbale. Dreoven (d) 3 janvier 2008 à 16:25 (CET)[répondre]

Je me doutais que tu allais me répondre cela et comme beaucoup, comme mon dictionnaire datant de 2004, je mais un accent circonflexe sur le i. Je ne sais pas si cette réforme est vraiment appliqué en France. Je ne sais pas à quoi cela sert de corriger des fautes qui n'en sont pas vraiment. Si je revois encore une de tes modifications, sur des articles que je suis, sâches que je reverterais systématiquement à moins que tu m'apportes une recommandation officielle sur Wikipédia. Tu devrais passer ton temps à corriger les vraies fautes d'orthographe, àmha, plutôt que d'appliquer ces recommandations qui n'ont rien d'obligatoire. ~ PV250X (Discuter) ~ 3 janvier 2008 à 17:27 (CET)[répondre]

Un dialogue[modifier le code]

Comme tu me l'avais demandé, voila le dialogue:


L'admirateur :
Qu'est-ce que vous aimeriez que l'on vous souhaite, en ce début d'année ?

Elle :
D'abord, moi, je voudrais, en 2008, que la France avance, et qu'elle avance avec tout le monde et pas seulement avec quelques-uns, ceux qui peuvent s'en sortir, et je souhaite aussi que la France puisse consolider les garanties fondamentales de chacun, c'est-à-dire se soigner, se loger, faire réussir ses enfants à l'école, recevoir le juste salaire de son travail ou avoir une couverture sociale lorsque l'on est âgé et que l'on a aujourd'hui des retraites en dessous du minimum vital. Voilà ce que je souhaite pour la France.

L'admirateur :
Vous faites des vœux pour les autres, mais pas pour vous, personnellement, dans cette année.

Elle :
Moi, je suis au service, d'abord, de la gauche, de la France aussi, parce que j'ai une responsabilité en tant qu'ancienne candidate à l'élection présidentielle, qui ai soulevé beaucoup d'espoir, qui ai reçu beaucoup d'amour, qui en ai aussi beaucoup donné au peuple français et bien sûr en cette année je compte aller jusqu'au bout de ce que j'ai entamé, au cours de cette campagne présidentielle, pour rénover la gauche.

L'admirateur :
On va y revenir. Tout d'abord, on va évoquer les vœux, d'autres vœux, ceux du président de la République, de ce petit homme, qui a dit, lui, que tout ne peut pas être réglé en un jour, une manière de dire que tous les résultats, effectivement, ne peuvent pas être… aboutir, plutôt, en sept mois, avec un Baril de pétrole à 100 $, comme on l'a vu hier ; est-ce que vous lui accordez, au moins, des circonstances atténuantes ?

Elle :
Non, parce que chacun savait que le Baril de pétrole atteindrait ce prix là, il est le prix, d'ailleurs, pour tout le monde. D'autres pays européens réussissent…

L'admirateur :
C'est un frein à la croissance, quand même.

Elle :
D'autres pays européens, malgré ce handicap, arrivent à avoir de la croissance et surtout à bien répartir les fruits de la croissance, donc il fallait anticiper. Aujourd'hui, le Grenelle de l'environnement n'a eu aucune concrétisation, par exemple comment se fait-il qu'aujourd'hui encore, en France, il y ait des permis de construire qui soient délivrés sans l'obligation d'intégrer les énergies renouvelables ? Voilà par exemple, ce que je fais dans la région que je préside, aujourd'hui j'ai 5 lycées chauffés au bois et donc il y a des façons de faire, des façons d'anticiper, il n'est pas trop tard, mais il faut que le Grenelle de l'environnement se traduise par des effets concrets pour justement contrecarrer la hausse du prix du pétrole. C'est une chance, si on le veut, la hausse du prix du pétrole, parce que ça permet aussi le développement de, enfin, de nouvelles technologies propres.

L'admirateur :
Sur les vœux du président, une expression a retenu l'attention, il parle d'une « politique de civilisation ». Vous, vous ne la goûtez pas spécialement, cette formule, en tout cas dans la bouche de ce petit homme. Pour quelle raison ?

Elle :
Ecoutez, voyez, je vous ai apporté, parce que je crois que ça n'a jamais été montré, ce plagia, c'est-à-dire « Une politique de civilisation », c'est une très belle expression, qui est une expression d'Edgar MORIN, dans un dialogue avec Sami NAÏR, Edgar MORIN qui est un grand, un des plus grands intellectuels français, qui explique dans ce livre, que la politique doit toujours être globale, c'est-à-dire on ne peut pas dire aux Français « débrouillez-vous individuellement ». Il ne peut pas, dit-il, y avoir de croissance économique sans justice sociale.

L'admirateur :
Mais ça, ce petit homme ne dit pas le contraire.

Elle :
Si, il fait le contraire, c'est ça la différence. Il fait le contraire, c'est-à-dire qu'il pense, et on le voit dans ce qu'il propose sur la politique sociale, il dit aux Français :

« débrouillez-vous dans vos entreprises » par exemple pour avoir le paiement des heures supplémentaires, ou « remettez en cause les 35 heures, entreprise par entreprise », alors qu'une politique de civilisation exige au contraire que l'homme soit pris dans sa globalité, c'est-à-dire qu'il ne faut pas fragiliser le contrat de travail si l'on veut au contraire que les entreprises soient performantes, qu'il ne peut pas y avoir de croissance économique en creusant les inégalités, mais bien au contraire. Or, aujourd'hui, on a quoi ? On a la croissance des inégalités, sans la croissance économique. Et ce que dit Edgar MORIN dans « La politique de civilisation », c'est que tout se tient, que l'un ne va pas sans l'autre, que si l'on touche au contrat de travail, ou que si l'on donne de la flexibilité, ou de l'agilité aux entreprises, en contrepartie, au contraire, il faut sécuriser les salariés pour qu'ils soient bien motivés dans leur travail.

L'admirateur :
Elle :
, vous avez évoqué il y a un instant, les questions d'environnement. Aujourd'hui même, on l'a dit dans les journaux, José BOVE entame une grève de la faim pour demander un moratoire sur les cultures OGM. Le gouvernement a annoncé pourtant un gel, notamment du fameux MONSANTO 810, le maïs transgénique incriminé. Vous approuvez, quand même, José BOVE, dans sa démarche, grève de la faim ?

Elle :
D'abord, le gouvernement n'a pas tenu sa parole, il avait promis un moratoire des OGM, ça n'a pas été fait. Pourquoi ? Parce qu'il y a eu la pression, en effet, des grandes firmes capitalistiques, multinationales, comme MONSANTO. Geler l'hiver, ça n'a aucun sens, puisqu'on ne sème pas l'hiver et donc José BOVE exige que la parole soit tenue, tout simplement et…

L'admirateur :
Donc vous approuvez sa grève de la faim.

Elle :
Mais bien sûr. Mais bien sûr.

L'admirateur :
Vous le soutiendrez, éventuellement, vous irez le voir ?

Elle :
Vous savez, il y a en Europe 17 régions, dont la mienne, qui ont décrété, déjà il y a trois ans, le moratoire des OGM. Pourquoi ? Parce que ça porte atteinte à la santé publique, donc ce que je demande c'est le moratoire sur les OGM et la publication, c'est-à-dire la transparence, de toutes les études qui montrent, qui démontent les problèmes d'impact des OGM sur la santé publique et sur l'agriculture.

L'admirateur :
Vous irez voir José BOVE, vous irez le soutenir dans sa…

Elle :
Mais pourquoi pas ? Vous savez, ce n'est pas la première fois que je le soutiens et je pense que, qu'il y ai des hommes, comme ça, qui s'engagent très fortement, pour qu'il y ait une morale en politique et que la parole soit tenue et qu'en plus sur des sujets de société majeurs qui concernent la santé publique, eh bien je crois que c'est bien, que c'est courageux et que ça mérite d'être soutenu.

L'admirateur :
L'agenda social est chargé, les 35 heures pourraient être réformées, selon le gouvernement, ainsi que le contrat de travail que le gouvernement souhaite voir évoluer. Sur ces questions, vous donnez peut-être un gage, disons vous demandez à voir ce que va faire le gouvernement ? On sait par exemple que les 35 heures, vous avez toujours eu un discours assez mesuré, disons que ce n'est pas toujours un progrès. Qu'en est-il, aujourd'hui ?

Elle :
Il faut faire des réformes, là-dessus je n'ai jamais eu de discours ambigu. Il faut faire des réformes, mais il faut les faire correctement. Moi, j'ai été très étonnée dans le discours de ce petit homme, lorsqu'il a décrit l'exaspération des Français. C'est quand même étonnant. Il a été élu, précisément, non pas pour décrire l'exaspération, des Français, pour la constater, mais pour y mettre fin. Aujourd'hui, il est le président de l'exaspération. Et sur l'agenda social, eh bien reprenons la politique de civilisation, c'est-à-dire que tout se tient, on ne peut pas toucher au contrat de travail, c'est-à-dire mettre en œuvre un projet comme celui qui est imaginé, de rupture à l'amiable, d'un contrat de travail, sans prévoir l'intervention d'un médiateur ou d'un juge qui va vérifier qu'il n'y a pas eu la loi du plus fort sur la loi du plus faible. On ne peut pas dire aux salariés :

« débrouillez-vous tout seuls sans vos entreprises pour négocier les 35 heures ». Donc, là aussi, il faut une approche globale, c'est-à-dire à la fois des initiatives individuelles, parce que je crois que les libertés individuelles, la responsabilité individuelle, sont importantes, mais des garanties collectives et des sécurités collectives qui, elles, sont aujourd'hui dangereusement fragilisées.

L'admirateur :
On va parler de Votre livre :

« Ma plus belle histoire, c'est vous », se vend très bien, je crois, 120 000 exemplaires, m'avez-vous dit. Comment vous expliquez ce succès ? Que cherchent vos lecteurs, selon vous ? Comprendre pourquoi vous n'avez pas gagné ou savoir, ce qui est peut-être le plus important, ce que vous allez faire maintenant, parce que ça c'est quand même le grand mystère ?

Elle :
Oui, je suis très contente de ce grand succès. Je crois que ce que demandent, ce qu'attendent les lecteurs de ce livre, c'est de comprendre, peut-être de revivre aussi des évènements très forts et très denses de cette campagne, avec un échange affectif très fort…

L'admirateur :
Et l'avenir, alors, , vous êtes…

Elle :
Et l'avenir aussi. Bien sûr…

L'admirateur :
Vous aviez dit en décembre :

« Je dirai en janvier ce que je vais faire, si je prends, si je m'intéresse ou non à la tête du PS ». Alors, on est en janvier et j'ai envie de vous dire :

« alors, qu'est-ce que vous avez décidé ? »

Elle :
Ce que je peux vous dire, en tout cas très simplement et avec beaucoup de détermination, c'est que je sens qu'il y a de plus en plus d'hommes et de femmes qui, en effet, se tournent vers moi et se demandent comment est-ce que l'on peut collectivement faire en sorte que les idées du Parti socialiste soient rénovées. Le Parti socialiste s'y est d'ailleurs attelé, dans plusieurs forums, mais moi j'ai bien l'intention de m'engager à fond, de servir à fond à la fois le Parti socialiste, en m'y impliquant totalement. Les élections municipales, aussi, qui sont là, qui sont l'occasion de dire beaucoup de choses et notamment sur la conception de la politique et sur la démocratie participative, au quotidien, et sur l'efficacité de la politique, je crois que c'est ça qu'attendent les Français.

L'admirateur :
Vous y impliquer totalement, ça peut vouloir dire que vous pourriez concourir au poste de Premier secrétaire du PS qui va être vacant dans quelques mois ?

Elle :
Il faut d'abord réussir les étapes précédentes. Si je réussis les étapes précédentes, c'est-à-dire en effet mobiliser beaucoup d'intelligence, comme je le fais en ce moment, pour continuer à bouger les lignes politiques, tel que je l'ai fait pendant la campagne présidentielle, avoir la capacité de faire une offre politique qui montre comment on peu résoudre aujourd'hui les problèmes qui se posent, en France, sans, je l'ai dit tout à l'heure, déconnecter d'un côté la croissance, de l'autre les inégalités, montrer que tout se tient et avoir des réponses structurées et donc faire en sorte que l'on puisse rassembler les socialistes…

L'admirateur :
Si les conditions sont réunies, qu'est-ce que vous ferez, alors ?

Elle :
Oui, plus définir ce qui est aujourd'hui une nouvelle force politique à gauche, eh bien si je suis capable de rassembler les socialistes sur cette offre politique, à ce moment-là j'irai jusqu'au bout de cette démarche.

Il n'y avait a priori aucune raison de reverter cette modif: [1]. non ? Sylenius (d) 15 juin 2008 à 23:07 (CEST)[répondre]

Tu as parfaitement raison. c'est l'inconvénient du Live RC, on ne voit pas les images... Dreoven (d) 15 juin 2008 à 23:16 (CEST)[répondre]


Bonjour, j'ai posé un bandeau R3R sur cette page, il faut donc maintenant chercher un consensus en page de discussion avant de la modifier, sous peine de s'exposer à un blocage. Amicalement --Ouicoude (Gn?) 30 novembre 2008 à 17:46 (CET)[répondre]

message reçu Dreoven (d) 30 novembre 2008 à 17:51 (CET)[répondre]