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Discussion utilisateur:Rodreli Peyeneni Koumba

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Aymeric50800 (discuter) 29 mai 2023 à 17:21 (CEST)[répondre]

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Kirham qu’ouïs-je? 29 mai 2023 à 17:43 (CEST)[répondre]

Muntunisme[modifier le code]

Le Muntunisme ? 1.1. Qu’est-ce donc le Muntunisme ?

Le concept Muntunisme (initié par Rodreli Peyeneni Koumba et Marco Josué Bowao) est composé de deux mots muntu et Nit, suivi du suffixe isme (servant à former un mot désignant une attitude, une doctrine…). Du lingala « ntu » signifiant l’être ou la personne, mais aussi la tête, le terme « muntu » désigne un individu pris isolément, tandis que son pluriel « bantu » renvoient à un nombre important d’individus. Le terme « ntu » constitue également la racine à partir de laquelle sont formés quelques mots que nous pouvons trouver dans certaines langues bantoues, tels que : kimuntu (la dignité humaine) ; bumuntu (la personnalité), umuntu (personne), Ubuntu (humanité), etc. Le terme Nit, quant à lui, signifie l’humain en langue wolof. Va-t-il émerger de ce terme un concept nouveau « nite », un néologisme forgé par le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne. Tiré, en effet, d’une expression proverbiale fréquemment utilisée par des sénégalais au quotidien « Nit nitey garabam » (L’homme est un remède pour l’homme), ce concept fait référence à l’idée de l’interdépendance dans les rapports interindividuels dans la société. La répétition que nous pouvons constater dans la composition du concept Muntunisme au regard de la succession des termes « ntu » et « nit » qui, respectivement, désignent tous l’humain, nous permet ici de marquer, n’est-ce pas, une insistance sur la nécessité de la dépendance réciproque dans le rapport de l’homme (soi) à l’homme (l’autre). Nous cherchons, en effet, à mettre un accent particulier sur l’impératif solidarité, entendue comme condition d’une harmonie relationnelle en société. Ces termes ainsi clarifiés, il convient d’entendre par Muntunisme toute pensée et/ou toute action qui porte volontairement chaque individu à se comporter de telle sorte que son geste soit respectueux de l’humanité qui est en tout homme et de la sacralité que revêt toute forme de vie. C’est une démarche qui, se voulant être théorique et pratique tout à la fois, invite chaque homme à prendre en considération l’être de l’homme et de la dignité de toute être pourvu de vie. Faire du principe de dignité une exigence à observer par l’ensemble des individus dans la société et dans la Nature, telle est la vision que porte le Muntunisme. Ce projet se caractérise par la volonté de poser la reconnaissance et le respect de la dignité à tous les individus comme principe régulateur dans les rapports sociaux, et dans les relations homme-Nature, par extension. Le respect de la vie, au sens large, doit constituer une orientation de l’agir moral humain. D’abord, il va falloir reconnaître l’égale dignité à tous les individus. Une telle reconnaissance nous amène à penser l’humanité comme une totalité dont la destruction d’une partie constitue une atteinte à l’intégrité de cet ensemble. Le fait est que, par-delà les diverses appartenances propres à chaque peuple ou chaque civilisation, l’humanité se donne à comprendre comme la propriété commune à tous les membres de cette espèce. Et, chaque homme porte en lui une portion (au sens du microcosme) de l’humanité. Ce n’est qu’à partir de cette commune appartenance des hommes à l’humanité « qui fait que tout Homme est tout l’Homme, toujours et partout. » L’humanité à partir de laquelle l’ensemble des individus se reconnaît ne trouve son expression idéale que dans les rapports de l’homme à l’homme. Dit autrement, un être humain ne se reconnaît en tant que tel que lorsqu’il entre en contact avec les autres, qui font partie intégrante de cet ensemble auquel ils appartiennent tous. Ainsi, face au rejet social et à la discrimination sous toutes ses formes, il est de bon ton que soit érigé en guide des comportements le sentiment de respectabilité qu’inspire la dignité humaine (respectitude) afin que la société (re)devienne cet espace idéal où le bien-vivre-ensemble pourrait être possible. À ce stade, le geste moral est donc celui qui nous pousse, dans la manière d’agir et d’interagir avec les autres, à veiller à ce que nos actions ne soient pas destructrices de l’humanité. Dès lors, tout acte qui s’inscrit dans la logique consistant à violer l’humanité pour des intérêts personnels et calculateurs reviendra à rompre l’unicité et l’authenticité qui fondent le genre humain à savoir : l’humanité. En s’appuyant sur le principe de dignité, le Muntunisme plaide pour le respect de toute personne humaine. A cet effet, on peut soutenir, sans exagération aucune, que se dit muntuniste celle ou celui qui engage éventuellement des démarches pratiques ou théoriques visant la respectitude de l’humain particulièrement et de la vie de façon générale, car agir en toute respectabilité de l’humanité d’autrui et des autres êtres vivants garantit, par ce geste même, la conservation de l’unité et l’intégrité de la Nature, comprise ici comme un Tout indivisible.

1.2. Le souci du Muntunisme

« On ne peut s’en réjouir au moment où il y a de la fumée chez le voisin », dixit un proverbe africain. Au regard des creusets et crispations identitaires aujourd’hui dominants, la recrudescence de la violence et la discrimination dans ce qu’il a de foisonnant, le projet manifeste du Muntunisme est celui d’apporter un remède pour soigner l’agir humain en préconisant le retour aux valeurs fondamentales comme l’impératif solidarité. Il est temps de s’adosser sur l’exigence muntu-nite afin de rendre compte de certains manquements observés dans les relations humaines. Si seulement, l’on pouvait concéder au Muntunisme l’opportunité d’apporter à l’humanisme classique un certain nombre de paramètres complémentaires à ce que nous lui connaissons, cela le rendrait plus ouvert et plus inclusif au regard de certaines dérives entachant son évolution historique. Contrairement à l’ethno-nationalisme, l’ethnocentrisme, l’ethnicisme, le racisme et bien d’autres formes de discrimination qui divisent les peuples et des nations, le muntunisme plaide en faveur d’une société-monde inclusive. Par ailleurs, le Muntunisme veut être ce mouvement de l’allant vers l’autre, c’est-à-dire de l’ouverture aux autres rendue possible par la générosité, la douceur, l’hospitalité, etc. A nos yeux, tout le malheur du monde réside dans le refus des autres, dans le geste qui consiste à considérer l’autre comme ne faisant pas partie de mon univers (culturel, ethnique, politique, religieux etc.). Nous considérons l’attitude muntuniste en tant qu’un état d’esprit, c’est-à-dire une disposition libre et responsable d’un individu, dont l’ultime motivation est l’accomplissement d’une action juste envers son prochain. En agissant justement à l’égard d’autrui constitue déjà l’affranchissement d’un grand pas dans la marche vers l’humanité, puisque celle-ci est à construire. Le sens que nous accordons à l’humanité est, en effet, celui d’un processus, lequel n’est autre que l’humanisation de l’homme dont la finalité est le retour effectif à l’humain. C’est du moins le sens qui se dégage du propos de Marcel Nguimbi dans lequel il souligne « Pourtant l’homme émerge de « l’humain » vers quoi il doit toujours et nécessairement tendre ! C’est tout le sens véritable de son « humanité » fondatrice et résultante à la fois de sa liberté et de sa dignité ». (M. Nguimbi, 2019, p.47). Ce mouvement de retour à l’ « humain » que nous prônons peut également être interprété comme une dynamique permettant à tout individu d’agir moralement grâce à une volonté de surpassement des mauvaises inclinations mise en œuvre par « le déploiement d’une raison pratiquement humaine »(Ibid.). Adopter une telle attitude revient-il en réalité à livrer une lutte sans complaisance contre l’animalité présente en chaque homme. A cette fin, la vision du Muntunisme étant celle d’une démarche visant le bien-vivre-ensemble comme fin ultime, se veut être une voie pour l’agir moral. Pour ce faire, le Muntunisme prend appui sur le principe philosophique africain d’Ubuntu dont toute la substance est contenue dans la maxime « umuntu ngumuntu ngabantu » signifiant mot à mot « je suis parce que les autres sont ».