Discussion:Société tunisienne de l'électricité et du gaz

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Documents[modifier le code]

Dans mes docs, l'électricité en 1951. profburp 9 décembre 2006 à 17:55 (CET)[répondre]

Compagnie des Tramways de Tunis[modifier le code]

Société anonyme au capital de 297.997.500 Francs SIEGE SOCIAL ET BUREAUX A TUNIS:AVENUE JULES FERRY PROLONGEE TÉLÉPHONES 58.43 à 58.46 - TELÉGRAMMES: TRAMWAYS-TUNIS R C Tunis N° 149

PRODUCTION ET DISTRIBUTION D'ENERGIE ELECTRIQUE La Compagnie des Tramways de Tunis produit à la Centrale Thermique de la Goulette l'énergie électrique distribuée dans un rayon de près de 100 kilomètres autour de Tunis, soit directement sur ses réseaux,soit par l'intermédiaire des Compagnies Concessionnaires de Tunis,de Bizerte et de la Région de Beja. La production de la Centrale qui était de 56.000.000 kilowatts- heure en 1938, a atteint 134.000.000 kilowatts-heure en 1950.

Kilowatts-heure produits a la Centrale de la Goulette 134.000.000 kwh. Pointe maxima . 30.900 kw Puissance installée au 31 Décembre 1950 52 800 kw. Longueur des lignes à haute tension 1.270 kms Longueur des lignes à basse tension : 936 kms

La Compagnie des Tramways de Tunis assure également l'exploitation des Réseaux des Tramways urbains et suburbains, de Trolleybus et Autobus de Tunis et du Chemin de Fer Tunis - Goulette-Marsa .

ANNÉE 1950 TRAMWAYS , TROLLEYBUS, AUTOBUS Longueur des lignes exploitées . 53 kms. Nombre des voyageurs transportés: 47 820 000 CHEMIN DE FER T. G.M Longueur des lignes exploitées 37 kms. Nombre des voyageurs transportés: 14 346000

SOCIETE d'ENERGIE ELECTRIQUE de la VILLE de BIZERTE[modifier le code]

Siège Social : 47 , Rue de Liège, PARIS — Exploitation : 1, Rue de Tabarka, Bizerte

Créée en 1911, pour la Production et la Distribution de l'Energie Electrique dans Bizerte et sa région, elle débuta avec un capital social de 750.000 francs. Ses moyens de production étaient constitués, à cette époque, par de petits groupes électrogènes, totalisant une puissance de 465 CV. Le nombre d'abonnés au départ était de 78. Depuis cette modeste origine, et malgré de sérieuses difficultés rencontrées pendant la période 1914-1919, la Société mit tout en oeuvre pour maintenir ses engagements vis-à-vis de ses clients dont le nombre ne cessait de s'accroître. En 1919, la puissance de sa centrale était portée à 765 CV, et le nombre d'abonnés passait à 580. Entre 1919 et 1939, les activités de la Société s'affirmant davantage amenèrent à construire une centrale Diesel moderne, des cabines de transformation très spacieuses, et à développer les réseaux de distribution aériens et souterrains à haute et basse tension. Fin 1939, le capital social était porté à 10.000.000 de francs. La puissance de la centrale était de 4.000 CV et le nombre d'abonnés de 5.000. A partir de 1940, la Société connut de nouvelles difficultés nées des conséquences de la guerre. - Elle eut d'abord à subir les effets des bombardements italiens, dont les dégâts furent rapidement -réparés ; les installations fonctionnèrent correctement et sans interruption jusqu'à la fin de 1942. C'est à partir de ce moment que plusieurs bombardements aériens alliés réduisirent en ruines la centrale et ses dépendances, endommageant gravement les ouvrages de la distribution. Cette situation amena la Société d'Énergie Electrique de Bizerte, ainsi privée de ses moyens de production, à se raccorder sur les feeders de la Compagnie des Tramways de Tunis, en attendant d'autres solutions. Actuellement, tous les réseaux, représentant plus de i oo kilomètres de lignes, ont été remis en état de fonctionnement ; plus de 3.000 branchements ont été réparés. Une grande partie des bâtiments d'exploitation reconstruite, et une importante sous-station de jonction et de transformation, prévue pour 4.600 KVA sous 30.000 volts, est en cours d'équipement. Aujourd'hui, la Société, au capital de 8o millions de francs, compte 7.000 abonnés et continue à poursuivre ses efforts en vue de développements futurs.

UNION ÉLECTRIQUE TUNISIENNE[modifier le code]

SOCIÉTÉ ANONYME AU CAPITAL DE 130 MILLIONS DE FRANCS SIÈGE SOCIAL A SOUSSE EXPLOITATION DE SOUSSE, DU SAHEL DE SOUSSE ET DE KAIROUAN

L'Union Electrique Tunisienne fut fondée en 1932 pour l'électrification du Sahel de Sousse, peuplé de plus de 100.000 habitants, groupés dans 47 centres dont quelques-uns dépassent 10.000 âmes, avec un caractère artisanal fortement accusé, plantés en oliviers, arbres fruitiers, céréales même. Il existait antérieurement déjà, pour la seule alimentation de la ville de Sousse, la Société de Distribution d'Électricité de Sousse, possédant une usine thermique équipée d'abord en moteurs à gaz pauvre, puis en groupe diesel, alternateur qui, en 1932, totalisait 2.200 cv. Un accord entre l'Union Electrique Tunisienne et la Société de Distribution d'Électricité de Sousse céda à la première l'Usine pour la production totale de toute la région du Sahel y compris Sousse, la seconde conservant ses réseaux de distribution de Sousse et de Kairouan pour lesquels le courant nécessaire était produit par l'Usine de Sousse. Enfin, en 1950, la Société de Distribution d'Électricité de Sousse fusionna avec l'Union Électrique Tunisienne, lui apportant ses réseaux de distribution de Sousse et de Kairouan. En avril 1943, les troupes de l'Axe, en quittant précipitamment Sousse, firent sauter à la dynamite les divers groupes, provoquant ainsi la destruction complète des moteurs et des alternateurs, et, en même temps du tableau de commande électrique. Mais, dès fin 1945, la Société pouvait de nouveau faire face à la demande des réseaux avec quelques 2.000 Kw. installés. Cette situation restait encore précaire, les moteurs n'appartenant pas à la Société d'une part, et leur puissance totale devant très rapidement devenir insuffisante. Aussi la préoccupation de l'Union Electrique Tunisienne fut de reconstituer ses moyens propres de production. Tout d'abord, le groupe de 2.800 cv. dont l'arbre avait pu être sauvé, mais qui, cependant, pu être redressé sur place, opération délicate et difficile vu son poids de 9 tonnes et sa longueur de 8 mètres, fut complété avec des pièces neuves et un alternateur neuf, rapidement fabriqué en France. Il fut remis en marche en mars 1947. Un autre groupe de 2.450 cv, de construction identique, fut commandé pour être prêt en octobre 1948, et un de 1800 cv fut installé en 1950. Ces installations nouvelles permirent de restituer au Gouvernement de l'Algérie les deux moteurs de 550 cvx qu'il réclamait, et à la Compagnie de Gafsa le moteur de 620 cv dont ses exploitations minières avaient besoin. Actuellement, donc, l'Usine dispose de 6.750 cv et peut assurer une pointe de 2.500 Kw tout en conservant la réserve nécessaire à une bonne sécurité de marche. Le réseau de Sousse a été bien entendu, très avarié, et se reconstitue au fur et à mesure de l'achèvement des immeubles reconstruits. Il reste à effectuer un travail important pour le remettre définitivement en état. Le réseau du Sahel, qui comporte 240 kilomètres de ligne à haute tension à 22.000 volts et 250 kilomètres de ligne basse tension alimentées par un poste de transformation 5.500-22.000, gravement endommagé en 1942, n'a pas particulièrement souffert de la guerre et son équipement, très largement prévu dès l'origine, peut suffire aux besoins prévisibles de la population. Les postes de transformation importants sont pourvus de disjoncteurs à réenclanchement automatique. Le réseau de Kairouan a subi, du fait de la guerre, moins de dégâts que celui de Sousse. Un gros effort a été cependant nécessaire pour le remettre définitivement en état. Ainsi donc, l'Union Electrique Tunisienne, éprouvée gravement par la guerre, a pu, grâce à un effort soutenu de tous, avec l'appui d'une Administration particulièrement compréhensive, reconstituer son équipement et se tenir prête à suivre le développement d'une consommation que la conjoncture fait apparaître. Des sommes très importantes seront encore à investir dans la Centrale électrique, pour augmenter encore sa puissance, en attendant une interconnexion sérieuse avec les usines thermiques ou hydrauliques du nord de la Régence.

Société Nord-Africaine d'Electricité, Gaz et Eau[modifier le code]

SOCIÉTÉ ANONYME AU CAPITAL DE 160 MILLIONS DE FRANCS SIÈGE SOCIAL A PARIS : 10, RUE DE SÈZE EXPLOITATION ÉLECTRIQUE DE SFAX

Dès 1907, la partie centrale de la Ville de Sfax était desservie par une petite usine électrique municipale desservant quelques centaines d'abonnés en courant continu. Pendant la première guerre mondiale, le service public fut assuré d'une façon particulièrement précaire, et la période d'après-guerre fit apparaître l'impossibilité matérielle pour l'organisation à cette époque-là en place, de s'adapter à la nouvelle situation. C'est ainsi que le Gouvernement, demanda en 1923 à la Compagnie du Gaz et des Eaux de Tunis de s'intéresser au problème et de réaliser à Sfax des installations susceptibles de faire face aux besoins croissants. La Compagnie du Gaz et des Eaux de Tunis constitua la Société Nord Africaine d'Electricité qui se mit immédiatement à l'oeuvre. Devant la difficulté pratiquement insurmontable créée par le manque d'eau, l'usine à vapeur existante fut arrêtée et remplacée par une centrale Diesel créée de toute pièce,. Parallèlement, les réseaux à courant continu, incapables de transiter l'énergie produite furent très rapidement remplacés par des réseaux triphasés. Toute une ossature de câbles à haute tension fut mise en place, les premiers postes de transformation créés et les réseaux basse tension aménagés. De 1923 à 1939, la puissance de la Centrale passa progressivement de 300 cv à 4.500 cv pour assurer une pointe d'environ :1.500 kilowatts. Devant l'accroissement de la demande d'énergie, la Société Nord Africaine décida, en 1939, l'installation d'une nouveau groupe de 2.800 cv Mais la guerre empêcha cette réalisation. Entre 1940 et 1942, l'impossibilité d'importer du combustible approprié, imposa à la Société Nord-Africaine de transformer ses moteurs Diesel pour la marche au gaz pauvre. Une première batterie de gazogènes permettant d'alimenter 1.000 chevaux, fut construite avec les moyens locaux et une grosse batterie de gazogènes mécaniques à décrassage automatique était en cours de montage en novembre 1942. C'était la première fois, dans l'histoire de la mécanique, que des moteurs Diesel de cette importance fonctionnaient dans de pareilles conditions. Dès le lendemain de la libération de Sfax, l'édification d'une nouvelle Centrale fut entreprise à Sidi-Messaoud ,dans la banlieue nord et en dehors de l'agglomération urbaine de Sfax, et avec les moyens du bord, puisque la Tunisie devait pendant longtemps rester coupée de la France. Tout en poussant activement la reconstitution des groupes bombardés, la nouvelle centrale, ainsi que ses annexes, s'édifia rapidement. Dès l'été 1943, les groupes de 500 chevaux furent remis en marche. Le groupe de 1.500 chevaux put fonctionner en novembre 1943 à l'ouverture de la campagne oléicole, qui put être ainsi aisément assurée. La puissance de la Centrale de Sfax, malgré la destruction complète dûe aux opérations de guerre, était passée de 1939 à 1947 de 4.500 Cv à 6.550 cv. Devant les extensions croissantes de consommation, le concessionnaire a estimé prudent de doter la centrale d'une nouvelle unité. Un deuxième groupe de 2.800 cv a été mis en place en 1949 ce qui porte la puissance actuelle de l'Usine à 9.400 cv, soit plus du double de la puissance de 1939. La Société Nord-Africaine d'Electricité a mis au point un vaste programme d'extension de ses réseaux, dont la première tranche est en cours de réalisation. Les réseaux haute tension notamment, devront être intégralement remaniés, la tension primaire de 15.000 volts devant être substituée à l'actuelle tension de 5.000 volts, insuffisante pour faire face aux demandes nouvelles de l'industrie locale et à l'électrification de la zone des jardins, qui entoure Sfax sur une profondeur d'une dizaine de kilomètres. L'ensemble de ces travaux devra obligatoirement se répartir sur plusieurs années et tout sera mis en oeuvre pour que leur réalisation soit effectuée dans des conditions optima de délai et d'exécution.