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Discussion:Richard Strauss

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Johann et Richard

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J'ai corrigé des titres de sous-chapitres, réorganisé la bibliographie, en vue de quelque chose de plus scientifique. Il faudra revoir le style de certains passages et compléter par des références autres que francophones (...). Je suis en outre très sceptique concernant la traduction des titres d'œuvre. Ou alors, je suggère de donner le titre allemand et une proposition de traduction entre crochets. --Oktavian 30 juillet 2006 à 11:20 (CEST)[répondre]

Qu'est ce que c'est que cet article sur "Strauss et les nazis" ? Ses dates de naissance et de mort sont :1825-1899 ! Il n'a en aucun cas connu la seconde guerre mondiale. "Strauss collabore avec les nazis" mais quel anerie ! Je pense que cet article sur ce génie doit être modifié avec quelques éléments qui sont très importants. Cependant je ne critique pas l'article en entier mais plusieurs points méritent vraiment d'être supprimés,la chronologie est complètement décalée de 50 ans. Je ne sais pas d'où sortent les informations donnée, à moins qu'on ne parle pas du même Johann Strauss...

Amicalement,

Cocov

Ben oui, justement, cet article parle de Richard et non pas de Johann Strauss qui dispose de son propre article. Et la chronologie est donc exacte... Nguyenld 26 mai 2007 à 10:00 (CEST)[répondre]
Très drôle, en tout cas. --Oktavian (d) 31 décembre 2007 à 09:37 (CET)[répondre]

Affligeantes ces biographies

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Affligeantes ces biographies qu'on dirait tirées des encyclopédies pour la jeunesse du style "Tout l'Univers" et qui ne portent aucun regard critique sur la vie et l'oeuvre des maîtres. Deux manières très distinctes et en fait opposées de voir les choses. Ou l'on décontextualise, et dans ce cas rien ne surpasse l'oeuvre, celle-ci étant la référence absolue d'un Idéal de beauté et de perfection qu'il nous faut atteindre, nous, pauvres créatures imparfaites et mortelles. Ou l'on considère que singer la sainteté dans ses oeuvres et se comporter de manière, à tout le moins discutable dans "sa" vie, ...la vraie... (et au fond, la seule qui compte ) pose problème. Ces deux logiques antagonistes, la vie et l'oeuvre de Richard Strauss les mettent en question de manière aujourd'hui, particulièrement pregnante. Que Strauss ait eu une attitude pour le moins ambigüe avec le national socialisme ne fait plus discussion. Il fait partie du collège des grandes gloires de l'Allemagne - Karajan, Furtwangler - qui se sont compromises. Par intérêt ? Par idéal ? Par naïveté d'artistes ? Compromises avec un régime politique dont on pouvait savoir, et ce dès 1933, qu'il était une machine à tuer, d'abord les pensées, puis les hommes. Nous avons vécu, jusqu'à la fin des années 70 ( déclin des grands chefs d'orchestres de l'après guerre ) dans le mythe et l'illusion "d'un âge d'or" ( l'oeuvre au-dessus de la contingence, détachée de celle-ci ) "âge d'or", qui faisait l'impasse sur ce qu'Anna Harendt nomme "la désolation". A savoir, l'irruption du Mal au sein d'une société humaine cultivée, "civilisée", éduquée et sprirituelement élevée. Tout ce qu'étaient nos Strauss, Karajan et Furtwangler. Au moment où les orchestres allemands se vidaient des merveilleux musiciens d'origine juive qui s'enfuyaient, qui se voyaient retirer leur permis de travail, ou qui étaient déportés à Dachau et Buchenwald, ces beaux messieurs ont continué à exercer leur art avec application et zèle. "...Bien sûr, c'est fâcheux ces histoires là," les entend-on encore "...mais vous comprenez, je suis un artiste moi et suis en quelque sorte exonéré de toute responsabilité vis à vis de l'Histoire grâce à mon statut de musicien et de créateur." Il me semble, qu'au-delà des incontestables valeurs artistiques que portent les oeuvres de Richard Strauss, il nous faut "écouter" aujourd'hui celles-ci avec "l'oreille du coeur" comme dirait St Augustin. A savoir la conscience que derrière l'exhalaison de ces fleurs magnifiques qui nous énivre, c'est l'odeur fade et glaçante de l'abandon. C'est le silence d'un regard qui se détourne de l'autre, celui qui souffre et qui perd tout, pour ne voir que les chimères de l'Art, horizon indépassable de la condition humaine. Combien de futurs grands musiciens, grands chefs d'orchestres, grands compositeurs, grands poètes, grands scientifiques parmi ces milliers d'enfants juifs envoyés à la mort ? Il est temps, me semble-t-il, de grandir en sachant apprécier ces oeuvres à l'aune du contexte historique qui les a vu naitre. Manière de ne pas oublier, de rendre hommage et de témoigner de notre humanité. Patrice. Musicien. 10 février 2008

Je ne comprends pas où vous voulez en venir. Merci d'être précis et de nous aider à améliorer l'article. Lorsque j'ai inauguré l'article, mon propos était justement d'évacuer cette question pour mettre l'accent sur les différents tournants esthétiques de la production de Strauss. En effet, il convient de le reprendre. --Oktavian (d) 26 décembre 2008 à 22:47 (CET)[répondre]

Furtwängler n'a jamais été inscrit au parti Nazi. Le fait est historiquement connu. Mais une remarque concernant l'utilisation de Also sprach Zarathustra dans 2001 l'odyssée de l'espace. Sans les films, combien de musiques resteraient ignorées du grand public? Un détour par YouTube ou DailyMotion le démontre aisément. Cordialement,

Tchikatchik

Bonjour, en particulier à Patrice (musicien),
Est-ce à dire qu'il faut écouter la musique de Richard Strauss différemment selon l'éclairage de son passé?
La note "do" issue d'une cantate de Bach ne serait pas de même nature que le "do puant" d'une oeuvre de Strauss?
Ne doit-on plus enseigner les techniques aéronautiques qui ont été initiées par Wernher von Braun lors de la création des V1 et V2?
Faut-il considérer l'expression 2+2=4 comme fausse parce que Adolphe Hitler l'a certainement utilisée aussi?
La musique de Strauss, comme celle de Mozart est très subtile, et n'a put être obtenue que par une initiation précoce de ces compositeurs, il s'agit ici de longue tradition musicale. Il ne faut donc pas s'étonner si ces mêmes musiciens ont appris, en même temps que leur art, la révérence au prince "nourricier". Cela ne les excuse pas, mais fait partie intégrante d'une tradition musicale, qui ne serait ni aussi riche, ni aussi aussi variée, sans la présence de ces "mécènes" plus au moins "éclairés", plus ou moins "tortionnaires".
Voir notre monde en noir et blanc, sans nuances, nous incite à oublier que le nazisme est une création faite par des êtres humains, comme vous et moi, et que les prémices de son retour sont peut-être déjà sous nos yeux, bien à l'abri dans nos "habitudes de bien-pensants"..
La diabolisation fait partie de l'obscurantisme, qui est, lui-même, le meilleur allié du nazisme.
--Victor.libon (d) 24 février 2009 à 17:47 (CET)[répondre]
… j'aurais voulu écrire et signer l'intervention de Victor.libon tant je suis d'accord avec lui. Pour Richard Strauss, "diabolisation et obscurantisme", rumeurs et "on-dit ont circulé et visiblement traînent encore. J'ai connu l'un des officiers de la CIA chargé de la dénazification après la guerre et vous conseille de lire l'article évoquant ses rencontres avec le compositeur. Très discret sur son rôle personnel, je ne sais qu'une chose connaissant l'étique et l'humanisme de ce hautboïste, c'est qu'il n'aurait jamais correspondu avec Strauss et sa belle-fille s'il avait eu le moindre doute. — Hautbois [canqueter] 24 février 2009 à 19:42 (CET)[répondre]

Ai-je écrit que Furtwangler avait sa carte au Parti Nazi ? Ou qu'un DO de Strauss "puait" ? Ce qui est excessif est insignifiant. Puisqu'on parle de musique, il me semble qu'un peu de mesure serait le bienvenu. Mon post n'était pas insultant mais réfléchi. Et il exprime une opinion largement partagée. Je vous renvoie aux livres des critiques et historiens de la musique que sont Herb Albrecht "Maestro" et Fabrice d'Almeida" La vie mondaine sous le IIIème Reich". Boulots d'historiens: Faits, dates, évènements, circonstances historiques. Nous savons tous que Strauss a cessé toute relation avec les dirigeants nazis lorsqu'il a refusé comme le lui intimait Goebbels de couper les liens qui l'unissait à Stefan Zweig, et qu'il était intervenu pour protéger sa propre belle-fille qui était juive. Mais avant cela il aura été nommé Directeur de la Musique alors qu'Hitler était au pouvoir, et composé l'Hymne Olympique des infamants Jeux de Berlin en 36. Il aura sans doute pêché par naïveté politique. Et pas compris, ou pas voulu comprendre que la Grande Allemagne dont il se sentait l'un des fils spirituels s'engageait dans une voie mortifère et déshonorante. Je dis qu'il nous faut apprécier les chefs d'oeuvre qu'il a laissé à l'aune de ces évènements. Ce n'est pas être insultant mais lucide.

Proposition de modification

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Texte actuel:

«ainsi, il refuse que le nom de son ami Stefan Zweig soit retiré du livret de La Femme silencieuse1.

Néanmoins, durant cette période, il continue à collaborer avec l'écrivain autrichien d'origine juive Stefan Zweig (1881–1942) : La Femme silencieuse...»

Il me semble que «néanmoins» ne convient pas. Néanmoins signifie «cependant» or là, on va dans le même sens. Je propose: «Il va plus loin puisqu'il continue à collaborer avec S. Zweig qui est d'origine juive».

À lire les uns et les autres. Michel «Akim» Verjus, 24 septembre 2014.