Discussion:Mulâtre

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Au lieu de dire "une noire et un blanc" ne devrait on pas dire une femme de couleur noire ou un homme de oculeur blanche. Même cela, peut paraitre controversable... Une idée? (Clegemt)

Corrigé --Ségolène 6 février 2006 à 14:30 (CET)[répondre]

Mais LOL ! Les hommes ne sont pas "de couleur", arrêtez vos conneries. Mettez juste "un homme noir ou blanc" ou "une femme noire ou blanche". De couleur... c'est abusé !

Modifications de l'IP[modifier le code]

Vous avez bien fait de reverter les modifications de l'IP vu qu'il avait supprimé des choses et fait certains ajout non pertinents (comme la confusion totale entre les mulâtres et des peuples arabes, mameloucs, marabous, etc) mais concernant l'ajout plus bas, ça mérite peut-être d'être remis (s'il s'avère que c'est sourcé):
"Dans le cas contraire, bien que plus rare, ou la mère était blanche et le père noir l'enfant mulâtre était libre car sa mère était libre."

Ses ajouts de termes auraient pu être pertinents s'ils s'étaient accompagnés d'un minimum d'explications, puisqu'ils figurent dans le Mémoire en faveur des gens de couleur ou sang-mêlés de St.-Domingue publié en 1789 par l'abbé Grégoire, cf. http://www.cromohs.unifi.it/8_2003/biondi.html#fn3 .
Mulatto#Haiti dit : « Mulattos made up a class of their own. They were free and usually had a preference for French rather than African culture. Often they were highly educated and wealthy. This is much in contrast to US mulattos which were often grouped together with blacks — although in French-influenced areas of the South prior to the Civil War (particularly New Orleans, Louisiana) a number of mulattos were also free and slave-owning. » Mais comme Mulâtre#Statut social du mulâtre balaie large en disant « Sous certaines conditions, l'enfant mulâtre pouvait être affranchi (cf Code noir), mais dans d'autres cas et dans des colonies autres que françaises même les octavons pouvaient rester esclaves », il me semble préférable d'éviter d'entrer dans des détails. Ce n'est toutefois que MHA, si d'autres préférent rédiger un développement documenté, libre à eux. :-) -- EjpH 18 avril 2006 à 16:46 (CEST)[répondre]

Et aussi concernant son avis sur l'usage aux Etats-Unis, il faudrait que des gens qui connaissent les USA puissent dire la réalité de l'usage, à savoir péjoratif ou non. Voilà sa version:
"Aux Etas-Unis beaucoup de mulâtres nord-americains recommencent à revendiquer ce terme désignant leur identité depuis quelques années. Il y a toujours une forte propagande à l'encontre du terme surtout par les ideologues du mouvement noir visant à empêcher les mulâtres à revendiquer leur propre identité et à les assimiler de force. Par conséquent de nombreuses personnes estiment à tort que le terme serait péjoratif." Omniscient 18 avril 2006 à 15:05 (CEST)[répondre]

Les heures où 80.8.9.105 est intervenu sur l'article semblent montrer qu'il réside sur le continent américain ou aux Antilles et Mulatto#Etymology dit en effet explicitement que certains mulâtres revendiquent le terme. Je vais en faire mention dans l'article français. Merci d'avoir soulevé ces points ! -- EjpH 18 avril 2006 à 16:47 (CEST)[répondre]
Merci d'avoir modifié ;-) Omniscient 18 avril 2006 à 17:19 (CEST)[répondre]

De nombreuses mulâtres revendiquent le terme mulâtre refusant d’être considérés comme des noirs ou des blancs ainsi qu’une analyse binaire du monde[modifier le code]

"Aux Etas-Unis beaucoup de mulâtres nord-américains recommencent à revendiquer ce terme désignant leur identité depuis quelques années. Il y a toujours une forte propagande à l'encontre du terme surtout de la part des idéologues du mouvement noir visant à empêcher les mulâtres à revendiquer leur propre identité et à les assimiler de force. Par conséquent de nombreuses personnes estiment à tort que le terme serait péjoratif."

Voici quelques sites de mulâtres américains et aussi allemands revendiquant ce terme et refusant d’être considérés comme des noirs ou des blancs:

Origine étymologique du terme[modifier le code]

Le moins qu'on puisse dire est que l'origine étymologique du terme mulâtre est incertaine.

D'abord il ne faut pas oublier que le terme «mulo» prend deux significations différentes en espagnol. En langue parlée «mulo» signifie «une personne forte et vigoureuse».


Il'y a également de nombreuses indices que le terme arabe muwallad se trouverait à l'origine tu terme mulâtre. Muwallad (dérivé de wallada / donner naissance à) désignait les enfants d'hommes arabes et de femmes étrangères. Le terme muwalladin est d'usage jusqu'à nos jours dans de nombreuses pays arabes. Dans l'Espagne médiéval le terme muwallad désignait également les personnes de parenté mixte. (espagnole et arabe) Dans ce contexte il ne faut pas sous estimer l'importance de la langue arabe entre le 8ième et le 12ième siècle où l'arabe avait remplacé le latin. Beaucoup de chrétiens parlaient l'arabe couramment. Aussi n'oublions pas que de nombreuses personnes d'origine arabe accompagnaient Christophe Colomb lors de ses voyages vers les Amériques.


Voici deux sources espagnoles (mais il'y également des sources arabes) confirmant muwallad comme origine étymologique de mulâtre :

  • Julio Izquierdo Labrado (1993): La esclavitud en Huelva y Palos (1570-1587):

»El vocablo mulato, no está relacionado con los de similar sonido que hacen referencia a la hibridez entre equinos(...)sino que proviene del árabe "muwallad", que significa mestizo de árabe y extranjera, con etimología análoga a muladí.» [2]

  • Leopoldo Eguilaz y Yanguas (1886): Glosario de las palabras españolas (castellanas, catalanas, gallegas, mallorquinas, protugueses, valencianas y bascongadas), de orígen oriental (árabe, hebreo, malayo, persa y turco). Granada, La Lealtad, 1886


Voici des sources en langue anglaise parlant des muwalladin dans divers pays arabes:


L'Anthropologue Engseng Ho décrit le rôle des muwallad dans la région Hadramawt. Il fournit une analyse ethnographique et textuelle du terme muwallad, utilisé principalement par rapport aux personnes de parenté mixte.[3]

"We tend to know about the success stories, but migration also produced large numbers of dislocated and disoriented people. Often, they were muwalladin, a term used for people from the coast, but also for children of mixed parentage. While the muwalladin often had the cultural capital to function in more than one society - which might well explain the adaptability and eventual success of so many of them - they also risked being regarded as outsiders; this was to become particularly relevant in the second half of the 20th century with the rise of nationalism."[4]

"Thus, the pure Arab immigrants or ulaytis took local wives. Their children became muwallads through their Indonesian mothers."[5]


Le terme mulâtre est documenté pour la première fois dans un document daté entre 1549-1603 dans le même contexte que le terme mestizo. La forme plurielle mulatos est documentée pour la première fois en 1560 dans un texte de Francisco Cervantes de Salazar aussi dans le même contexte que mestizos.


Néanmoins, l'origine étymologique d'un terme quelle qu'elle soit à peu d'importance. Les langues étant en constante évolution elle n'est pas identique à la signification d'un terme qui est souvent tout à fait différente ou prend même un sens contraire à son origine étymologique. Beaucoup de termes d'expression courante (exemples: slave- du latin slavus (ésclave); hystérique- terme d'origine sexiste, du grec hustera, (uterus) car principalement utilisé par rapport aux femmes; le terme américain kid (enfant) signifiait à l'origine jeune chèvre) ont une origine étymologique 'négative' qui n'a pourtant rien à voir avec leur signification actuelle. N'oublions pas non plus que le terme noir tout comme le terme nègre avait avant une résonance très péjorative et il était d'abord utilisé par des blancs. Il est issue de raisonnements racistes et renvoie constamment à la colonisation, à l' esclavage...

Le situation historique des mulâtres aux Etas-Unis[modifier le code]

Aux Etas-Unis pendant l'esclavage le statut d'esclave était hérité de la mère. Si la mère était libre, l'enfant était libre, quelque fût sa couleur. Si la mère était ésclave l'enfant était esclave quelque fût sa couleur. [6]

Tout les mulâtres n'avaient d'ailleurs pas des mères noires et des pères blancs. Il'y avait également de nombreuses mulâtres qui étaient issus de mères blanches et de pères noirs. Ceci à été démontré par des études génétiques et était surtout le cas dans le Massachusetts.[7]

Au début du 20ième siècle il' y avait toujours de nombreuses communautés mulâtres aux Etas-Unis qui étaient souvent assez prospères et qui se situaient surtout en Louisiane, en Floride et en Caroline du Sud. Ces communautés dont certains avaient existées depuis des centaines d'années et qui, surtout en Louisiane, avaient développé leurs propre culture étaient en partie (en partie seulement car malgré les apparences des nombreuses mulâtres américains ont toujours des affinités particulières entre eux) détruites par le mouvement eugéniste américain du début du 20ième siècle. Au cours de ce mouvement un eugéniste au nom de Walter Plecker introduisait la règle d'une goutte qui devenait loi en 1924 et le restait jusqu'en 1964. La règle d'une goutte décrétait que chaque personne ayant une simple "goutte de sang noir" devait dorénavant être considéré comme noir. Ce concept était très raciste car il était basé sur la théorie de l'infériorité des noirs, très répandue à l'époque. C'est sur cette base que Walter Plecker voulait ainsi empêcher des unions mixtes afin de garder la communauté blanche "pure". Néanmoins pas mal de mulâtres y échappaient et aujourd'hui 30 % des américains "blancs" ont des ancêtres noirs. (d'après des études génétiques réalisés par le scientifique Marc Shriver qui est lui même considéré comme blanc mais dont 20% des ancêtres étaient noirs.)

Pour plus d'informations sur le racisme et l'histoire de la règle d'une goutte attaquée depuis les années 80 par le mouvement multiracial The One Drop Rule

Pour plus d'information sur l'assimilation forcé dont sont sujets les mulâtres de la part des idéologues du mouvement noir aux Etas-Unis [8]et [9]

Naçao Mestiça

Tout à fait d'accord avec Naçao Mestiça, la "one drop rule" reste encore profondément inscrite dans les consciences américaines, où on va jusqu'à considérer que la ligne de partage entre le blanc et le mulâtre est de 1/32ème de sang noir (http://patricklozes.blogs.nouvelobs.com/archive/2007/02/28/ecoutons-enfin-les-noirs-de-france.html). Cette ligne de partage est d'autant plus affirmée que les blancs américains sont majoritairement issus de pays d'Europe du nord. Dans ces conditions, je doute fortement qu'un tiers des blancs américains possèdent des ancêtres noirs. Il s'agit plus probablement d'une alégation de racistes blancs visant à marginaliser les européens originaires d'Europe du Sud. Les études de Marc Schriver confondent en effet "noir" et "africain". Comme les généticiens supposent que les gens de type méditerranéen sont venus d'Afrique du nord durant le néolitique, Schriver en déduit que les descendants de siciliens ou d'espagnols sont porteurs de gènes "africain" et, par extension comme étant d'origine noire. N'oublions pas le proverbe anglais "moriccos and mulattos begin at calais". En pratique, c'est plutôt l'inverse qui s'est produit : d'après Cavalli Sforza, 40% des gènes des noirs américains sont d'origine européenne, ce qui laisse supposer que, en moyenne, les afro-américains, sont des mulâtres (avec tous les degrés de mélange qui vont de Louis Armstrong à Mariah Carey en passant par Colin Powell et Barrack Obama). Il semble même que, en raison de la "one drop rule", certains immigrants de type "caucasien", mais considérés comme trop foncés par contraste avec les anglo-saxons ont été assimilés à des noirs et se sont fondus dans le creuset noir. Barrack Obama explique dans "derams from my father" que son grand père maternel, pourtant d'ascendance irlandaise, était lui même considéré comme tellement brun que le marriage de sa fille Ann avec un étudiant Kenyan fut considérée avec une certaine philosophie. On notera en revanche que dans les milieux artistiques américains, il est de bon ton de prétendre, sans preuve, avoir un ancêtre Cherokee, des indiens tellement métissés d'européens qu'ils ont aujourd'hui une apparence de blanc.

Protection arbitraire de l'article[modifier le code]

La protection de l'article me semble très arbitraire car non seulement les affirmations qui ci trouvent actuellement ne sont nullement documentées mais ils sont aussi pour la plupart sujettes à interprétation. Pour être objectif il aurait au moins fallu mentionner les deux points de vues, celui des idéologies noires dominantes qui visent à assimiler les mulâtres à tout prix et celui des mulâtres qui veulent être pris pour ce qu'ils sont. Naçao Mestiça

Ce terme n'est pas péjoratif en français[modifier le code]

Je rejoins un peu l'avis donné dans cette page de discussion: Mulâtre n'est pas péjoratif en français, ni aux Antilles, ni en espagnol, ni en portugais. Il n'y a qu'en anglais qu'il est péjoratif. En métropole il est juste considéré viellot mais pas péjoratif et encore moins raciste; beaucoup de biographes l'emploient pour Alexandre Dumas.
Et comme des retours sont toujours interessant, lisez l'avis de cette personne elle aussi mulâtre, je cite:

« Ces mots sont encore utilisés parce qu'ils n'en existe pas d'autres pour les remplacer. Ils sont par ailleurs plus précis pour identifier les différents types de métissage. Ils ont perdu leur sens péjoratif.
Notez que ce sont les gens qui ne sont pas concerné par le métissage qui continuent à perpétuer la mauvaise "image" de ces mots en affirmant qu'ils sont encore considérés comme raciste et en soulignant continuellement qu'ils étaient employés pour désigner certains animaux. Ces mêmes gens mettent également beaucoup trop l'accent sur une soi-disant fatalité du métissage alors que c'est tout le contraire!
 »

Je modifie donc les quelques affirmations non sourcées de ce genre de l'article (je soupçonne qu'une partie ait été traduite de l'anglais, où effectivement mulatto est péjoratif). --Ryan K (d) 10 mars 2008 à 00:33 (CET)[répondre]

Mulâtre, quarteron, octavon, mamelouk, capre, sang-mélé, griffe, saccatra, quarterronné, morisque, etc[modifier le code]

Quelqu'un avait modifié de cette façon:

Une classification selon la part de « sang noir » s'est mise en place, ainsi traditionnellement selon une base de 128 parties pures.
  • Un enfant issu d'une union griffe-noir est un "saccatra"(saccatra) de 112 a 120 parties noires
  • Un enfant issu d'une union capre-noir est un "griffe"("griffe") de 112 a 120 parties noires
  • Un enfant issu d'une union mulâtre-noir est un "capre" (capresse) de 80 à 88 parties noires
  • Un enfant issu d'une union noir-blanc est un mulâtre (mulâtresse) de 58 à 72 partie noires
  • Un enfant issu d'une union mulâtre-blanc est un carteron (carteronne) de 32 a 57 parties noires
  • Un enfant issu d'une union carteron-blanc est un métis (métisse) ou octavon de 16 à 24 parties noires
  • Un enfant issu d'une union métisse-blanc est un "mamelouk" ("mamelouk") de 8 a12 parties noires
  • Un enfant issu d'une union mamelouk-blanc est un quaterronné (quarterronnée")de 4 à 6 parties noires
  • Un enfant issu d'une union quarterronné-blanc est un "sang-mélé"("sang-mélée") de 1 à 3 parties moires
Source:Hiérarchie raciale mentionnée par Armand Nicolas dans son livre histoire de la Martinique tome 1 page 185 Editions l'harmattan 1996

Le problème c'est qu'il y a beaucoup de choses et de sources contradictoires; moi j'ai ceci:


  • Blanc et noir = mulâtre
  • Blanc et mulâtre = morisque
  • Blanc et morisque = quarteron
  • Blanc et quarteron = mameluk
  • Blanc et mameluk = saccatra
  • Blanc et saccatra = sang-mêlé
Source:Mémoires sur le Métisme animal chez les espèces humaines par Joseph-Émile Cornay, 1863 [10]:

Bref, on retrouve les mêmes mots mais des fois pour des choses totalement différentes (voir saccatra).

Voilà pourquoi sur cette partie il ne faut pas trop rentrer dans les détails du vocabulaire esclavagiste ou antillais. Les seules définitions sùres sont mulâtre, quarteron et octavon. --81.250.149.132 (d) 3 avril 2008 à 14:05 (CEST)[répondre]

Précision au sujet du mulet[modifier le code]

Dans "Utilisation du terme" vous dites que le mulet c'est le descendant d'un cheval et d'une ânesse, c'est une erreur. Le descendant d'un cheval et d'une ânesse c'est un bardot. Les géniteurs d'un mulet sont un âne et une jument.

Corrigé.HaudebourgF (discuter) 18 juin 2014 à 18:01 (CEST)[répondre]