Discussion:Joseph Škoda

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Inauguration de la discussion : à propos d'une traduction[modifier le code]

Chers contributeurs : peu de jours après la création de l'article, notre inestimable traducteur Gustave Graetzlin à proposé la version française suivante de l'article de la Catholic Encyclopedia :

Fils d'un serrurier, il fréquenta le gymnase de Pilsen puis entra en 1825 à l'Université de Vienne où il fut reçu docteur en médecine le 10 juillet 1831. Après avoir exercé en Bohême pendant l’épidémie de choléra, il fut médecin-adjoint à l'hôpital général de Vienne de 1832 à 1838 ; en 1839 il devint médecin de la ville de Vienne pour les pauvres et, le 13 février 1840, sur la recommandation de Dr Ludwig, Freiherr von Türkheim, président du comité impérial d'éducation, il fut nommé au poste bénévole de médecin-chef du département pour les tuberculeux qui venait de s’ouvrir à l'hôpital général. En 1846, grâce aux mesures énergiques de Karl Rokitansky, professeur d'anatomie pathologique, il fut nommé professeur à la clinique médicale contre les vœux du reste de la faculté de médecine. En 1848 il commença à faire cours en allemand et non plus en latin, étant le premier professeur à le faire. Le 17 juillet 1848, on l’élit membre actif de la section mathématico-physique de l'Académie des Sciences. Au début de 1871 il prit sa retraite comme professeur et cet événement fut célébré par les étudiants et la population de Vienne par un grand défilé de flambeau dans son honneur. Rokitansky l'appelle « une lumière pour ceux qui font des études, un modèle pour ceux qui luttent et un rocher pour ceux qui désespèrent ». Ce qui montre le mieux la générosité de Škoda, c’est le fait qu’en dépit de ses grands revenus et de la simplicité de vie qu’on lui connaissait, il ait laissé après lui relativement peu de choses et dans son testament fit des legs à un certain nombre d'institutions de bienfaisance.

Le grand mérite de Škoda est d’avoir développé les méthodes pour l'investigation médicale. On avait oublié le diagnostic de percussion découvert en 1761 par le médecin viennois Leopold Auenbrugger (1722-1809) ; la connaissance en avait d’abord été réanimée en 1808 par Corvisart (1755-1821), médecin de Napoléon. Laennec (1787-1826) et ses élèves Piorry et Bouillaud ajoutèrent l'auscultation à cette méthode. Škoda commença ses études cliniques en s’occupant d’anatomie pathologique alors qu’il était médecin-adjoint à l'hôpital, mais ses supérieurs n’arrivèrent pas à comprendre ses idées et en 1837, pour le punir, on le transféra à la surveillance des aliénés, sous prétexte que les patients auraient été ennuyés par ses enquêtes, surtout par sa méthode de percussion. Sa première publication, « Über die Perkussion » dans le Medizinische Jahrbücher des k.k. österreichen Kaiserstaates, IX (1836), n’attira que peu l'attention. Cet article fut suivi de : « Über den Herzstoss und die durch die Herzbewegungen verursachten Töne und über die Anwendung der Perkussion bei Untersuchung der Organe des Unterleibes », dans la même revue, volumes XIII, XIV (1837); « Über Abdominaltyphus und dessen Behandlung mit Alumen crudum », toujours dans la même revue, vol. XV (1838); « Untersuchungsmethode zur Bestimmung des Zustandes des Herzens », vol. XVIII (1839); « Über Pericarditis in pathologisch-anatomischer und diagnostischer Beziehung », XIX (1839); « Über Piorrys Semiotik und Diagnostik », vol. XVIII (1839); « Über die Diagnose der Herzklappenfehler », vol. XXI (1840). Son chef d’œuvre, petit mais inégalé jusqu’aujourd’hui, « Abhandlung über die Perkussion und Auskultation » (Vienna, 1839), fut plusieurs fois réédité et traduit dans des langues étrangères. C'est comme diagnosticien qu'il s’acquit une réputation universelle. En 1841, après un voyage d’études à Paris, il créa dans son département une division spécialisée pour les maladies de la peau et donna ainsi la première impulsion qui devait mener à la réorganisation de la dermatologie par Ferdinand Hebra. En 1848, à la demande du ministère de l'Éducation, il rédigea un mémoire sur la réorganisation des études de médecine et il encouragea plus tard de ses conseils la fondation de ce qui est à présent l’administration supérieure de la faculté de médecine de Vienne. En ce qui concerne la thérapeutique on l’a souvent accusé de soutenir le « Nihilisme » de l'École Viennoise. En fait sa thérapeutique était extrêmement simple, elle ne s’embarrassait pas de la grande variété de remèdes qu’on utilisait alors et qu'il considérait comme inutiles : l’expérience lui avait montré que bien des ennuis de santé se guérissaient sans médicaments, simplement par une surveillance médicale convenable et un régime approprié. Son sens du devoir élevé dans ses fonctions d’enseignant, le travail considérable qu'il exécutait comme médecin et la première apparition de problèmes cardiaques organiques expliquent sans doute qu'à partir de 1848 il publia de moins en moins. On trouve peu d’écrits de sa main à partir de 1850 dans les comptes-rendus de l'Académie des Sciences et dans le journal de l'Association des Médecins de Vienne dont il était le président d’honneur.

Il y a dans l'article de l'Encyclopédie Catholique à mon avis des détails accessoires qui alourdissent inutilement le texte. Je pense toutefois que toute la matière pour faire un article structuré et de lecture agréable est là, ne demandant qu'à être extraite.
Archibald Tuttle 3 juin 2006 à 18:48 (CEST)[répondre]