Discussion:Jean-Antoine Riqueti de Mirabeau

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Origine des Riqueti de Mirabeau[modifier le code]

Voilà le résumé de l’argumentation du duc de Castries dans le 1er chapitre « Pèlerinage aux sources » de son ouvrage « Mirabeau ou l’échec du destin »:

Seyne-les-Alpes appartenait au XIVe siècle aux Barras. Un acte daté du 26 janvier 1346 indique qu’un des trois consuls se nommait Riquet. Le duc estime que ce cultivateur ou ce berger, compte tenu de son patronyme, devait être d’origine piémontaise.

Au XVe siècle, son descendant, un magistrat qui vivait à Digne et s’était marié à la fille d’un médecin, avait fait italianisé son nom en Riqueti.

En 1509, Honoré Riqueti quitta Digne pour Marseille afin de continuer et développer le négoce familial. Son fils Jean créa une compagnie de corail, une flottille de pêche et ouvrit une manufacture pour la teinture des étoffes d’écarlate.

Élu premier consul de Marseille, en 1562, ce Jean Riqueti soutint l’autorité royale contre les Huguenots. Reconnaissant, Charles IX autorisa son mariage avec une demoiselle de Glandevès. Un cousin, Gaspard de Glandevès, qui venait d’épouser la veuve de Pompée de Barras lui ayant apporté en dot Mirabeau, revendit ce fief à Jean. Celui-ci ne voulant point acquitter le droit de franc-fief dû par les roturiers dans ce cas affirma que sa famille était noble.

La question fut portée devant l’autorité royale mais Charles IX ne voulut pas trancher. Riqueti, affirmant que sa famille descendait d’une vieille noblesse florentine, les Arrigheti, bannis lors des luttes entre guelfes noirs et blancs, demanda alors une enquête. Il dit que son ancêtre s’était exilé à Seyne où il aurait fondé un hospice avant d’être inhumé dans l’église paroissiale sous un somptueux monument funéraire.

Sur place, les enquêteurs ne trouvèrent ni l’un ni l’autre. Mais tant à Seyne qu’à Digne, des témoins subornés par le premier consul marseillais leur jurèrent que les Riqueti étaient de souche noble. Jean Riqueti gagna son procès et fut dès lors considéré comme noble par le fisc royal.

Mais dans son « Nobiliaire provençal », Michel de Nostredame ne le cite qu’en tant qu’époux d’une Glandevès. Plus tard, en 1639, quand un de ses descendants voulut entrer dans l’ordre de Malte, en tant que chevalier, il dut produire d’autres preuves. D’Hozier ayant refusé de se laisser corrompre, il fut fait appel à un chartiste dénommé L’Hermite qui, contre espèces sonnantes et trébuchantes, prouva ce qu’on lui demandait.

Quand Louis XIV descendit à Marseille, en 1660, il s’installa chez l’écuyer Thomas Riqueti de Mirabeau, époux d’une Pontevès. Celui-ci ayant soutenu le parti royal pendant la Fronde, le roi lui promit un marquisat et oublia.

Confrontant ces documents avec ses papiers familiaux, le duc de Castries indique qu’à Béziers, une branche cousine mais pauvre, les Riquet, se prévalait aussi d’une ascendance italienne. Elle profita au XVIIe siècle de la nomination d’évêques toscans à cet évêché, les Bonzi, pour s’élever. Grâce à l’appui du cardinal de Bonzi et de son beau-frère, le marquis de Castries, l’ingénieur, Pierre-Paul Riquet, obtint de Louis XIV le privilège de construire le « Canal du Midi ». Quand les travaux commencèrent, en 1666, Riquet fut créé baron de Bonrepos. La même année, les Mirabeau, par actes notariés, reconnaissaient enfin leur parenté avec les Riquet du Languedoc ce qu’ils avaient jusqu’alors refusé. Il faut dire que les travaux avançant, Pierre-Paul obtint que sa terre de Caraman fût érigée en comté puis en marquisat.

Le roi accepta alors de se souvenir des Riqueti en tenant sa promesse. D’autant qu’ils venaient de se découvrir un « ancêtre noble » ayant vécu à Riez en 1398. La terre de Mirabeau fut érigée en marquisat par lettres patentes du Parlement de Paris datée du 30 mai 1686. Un généalogiste vénal, l’abbé Robert, dressa alors un nobiliaire dans lequel les Mirabeau apparaissaient comme l’une des toutes premières familles de Provence.

Le duc de Castries donne ses sources sur 30 pages en fin d’ouvrage. Pour les origines des Mirabeau, outre ses archives familiales, citées mais non détaillées, il s’est servi des archives de la bibliothèque Arbaud d’Aix-en-Provence inventoriées et classées en 1959 par Augustin Roux. À savoir :

  • 1 – Extraits d’actes d’état civil (1 liasse, 15 pièces)
  • 2 – Notes généalogiques (1 liasse, 29 pièces)
  • 3 – Contrats de mariage, transactions, quittances, testaments (XVIe-XVIIe s) (1 liasse, 27 pièces)
  • 4 – Transactions, procès-verbaux d’enquêtes (XVIIe-XVIIIe s) (1 liasse, 31 pièces)
  • 5 – Mémoires divers – Preuves à Malte.
  • 6 – Transactions et actes notariés (1 liasse, 21 pièces)
  • 7 – Preuves à Malte et lettres (1678-1701) (1 liasse, 6 pièces)
  • 8 – Inventaire des archives de Jean-Antoine Riqueti, marquis de Mirabeau, dit « Col d’Argent » (1714) (1 registres in-4°, 141 p)

JPS68 (d) 22 juillet 2008 à 10:58 (CEST)[répondre]


- Testament du 4 janvier 1530 -

Testamentum honorabilis viri Honorati Riqueti mercatoris civitalis Digne,

nunc civis et habitatoris civitatis Massilie.

Dans son testament du 4 janvier 1530, Honoré Riqueti dicte aussi ses dernières volontés. Ce testament a ceci de particulier que dans le titre le notaire lui donne seulement le titre d'honorable tandis que dans tout le cours de l'acte Honoré Riqueti et tous les siens sont qualifiés de nobles. En outre le testateur omet le patronyme de sa mère Lanthome et ne donne que son prénom Catherine.

Noble Honoré Riqueti élit sépulture en la vénérable église du dévot couvent de Saint-Bernard des Frères Mineurs de l'Observance, chapelle de Saint-Joseph, où est la tombe en laquelle reposent sa première épouse et ses enfants. Après sa mort on le vêtira du vieil habit d'un de ces religieux de l'Observance que l'on indemnisera en lui fournissant un autre habit tout neuf de drap gris. Son corps ainsi vêtu sera accompagné jusqu'à la sépulture par douze pauvres vêtus selon la coutume de serge blanche et d'un capuchon bleu et portant chacun une torche de cire de deux livres, ornée d'un écusson aux armes du testateur. Trois services de messes de requiem seront célébrés en l'église des Observantins, l'un le jour de son enterrement, le second le lendemain et le troisième au bout de l'an de son trépas.

Il lègue dix florins à la confrérie de Notre-Dame du Chapelet, fondée en l'église des Prêcheurs, à condition que les prieurs de cette luminaire accompagnent son cercueil avec quatre flambeaux de cire allumés. Une somme de trois florins est aussi léguée à la confrérie du très précieux Corps du Christ, existant en l'église des Accoules.

Après ces légats pieux Honoré Riqueti s'occupe de Bertrand, Jean et Louis Perrel, ses beaux-fils (Bertrando Johanni et Ludovico Penelli, prevignis meis). Voulant reconnaître tous les bons services qu'ils lui ont rendus il leur donne la somme globale de cent florins, c'est-à-dire à chacun 33 florins et quatre gros.

Et alors Honoré Riqueti rappelle que naguère il a fait une association avec ses trois beaux-fils Bertrand, Jean et Louis Perrel pour tenir en commun une boutique de marchandises diverses. Honoré Riqueti adjure les frères Perrel de régir et d'administrer cette boutique après sa mort de la même façon que présentement jusqu'au jour où son fils et héritier aura atteint l'âge de vingt ans. Lorsqu'il y sera parvenu ses frères utérins lui donneront la part qui lui revient tant du principal que du profit ; mais pour récompenser les frères Perrel des peines qu'ils auront prises il leur fait donation du tiers de la part lui revenant personnellement du gain qui sera acquis avec l'aide de Dieu.

Enfin Honoré Riqueti reconnaît aussi que ses beaux-fils Bertrand, Jean et Louis Perrel ont droit à la moitié des terres et prés qu'il acheta des héritiers de Pierre Billon.

Tournant ensuite sa pensée vers Jeannone, sa femme bien aimée, il tient à déclarer qu'au contrat de mariage elle s'était constitué une dot de huit cents florins qu'il a reçus et qui doivent lui être comptés après sa mort outre les six cents florins qu'il lui a reconnus.

Il lui lègue en outre tous ses vêtements et tous ses joyaux et en outre le manteau de deuil accoutumé.

Il lègue à chacune de ses deux filles nobles Gassinde et Louise Riqueti la somme de mille florins de roi dont la moitié leur sera versée le jour de leurs épousailles et le reste par trois annuités de 150 florins et une quatrtrième de 50 florins.

Enfin il proclame pour son héritier universel noble Jean Riqueti son fils, encore en bas-âge. Dans le cas où il viendrait à succomber en état de pupillarité, il lui substitue ses deux filles Gassinde et Louise. Et si elles aussi succombaient toutes jeunes, il leur substitue leur mère Jeanne, sa femme chérie, pour une moitié et les frères Perrel pour l'autre moitié de ses biens, meubles. Jeannone Tillier pourra léguer à son gré ces dits biens meubles, argent et marchandises. Quant aux immeubles Honoré Riqueti veut qu'ils soient partagés en deux lots : une moitié reviendra aux frères Perrel, l'autre sera partagée entre les fils de noble Pierre Riqueti frère du testateur et ceux de Françoise et Jeanne Riqueti ses sœurs, les uns et les autres restés à Digne.

Pour terminer, Honoré Riqueti, plein de confiance dans la sagesse de sa femme Jeanne Tillier, l'institue tutrice et administratrice de la personne et des biens de ses enfants Jean, Gassinde et Louise. Pour exécuteurs testamentaires il choisit son compère Jean Rostan et l'apoticaire Pierre Gautier, son compatriote Dignois, établi à Marseille depuis plus de trente ans.

Quatre des témoins de ce testament sont à citer. Les voici : égrège seigneur Jean de Vega, licencié en droits, plusieurs fois assesseur de Marseille et qui sera appelé six ans plus tard à prendre le premier la charge qu'on vient de créer de lieutenant de sénéchal au siège de Marseille ; noble Cosme Vassal, d'une vieille famille marseillaise près de s'éteindre; Philippe de Casaulx, mercier, qui sera troisième consul de Marseille en 1537-1538 et dont, le petit-fils sera le dictateur Charles de Casaulx.

  • Ce document se trouve aux archives des Bouches-du-Rhône. Il est inséré dans le protocole du notaire Jean Sicole pour les années 1528 et 1529. Série E 764. Il commence au folio 392.

(CdBdM 13 février 2011)


Rien à redire sur l'origine des Riquetti de Mirabeau, dont le nom a pu se traduire Riquet en français.
Par contre, pour l'origine commune de la famille provençale et des Riquet de Béziers, le texte ne donne aucune preuve généalogique: comment sont-ils parents, à quelle époque, quelles sont les générations manquantes ?
Je cite :
" le duc de Castries indique qu’à Béziers, une branche cousine mais pauvre, les Riquet, se prévalait aussi d’une ascendance italienne. Elle profita au XVIIe siècle de la nomination d’évêques toscans à cet évêché, les Bonzi, pour s’élever. Grâce à l’appui du cardinal de Bonzi et de son beau-frère, le marquis de Castries, (on est au XVIIe siècle) l’ingénieur, Pierre-Paul Riquet, obtint de Louis XIV le privilège de construire le « Canal du Midi ». Quand les travaux commencèrent, en 1666, Riquet fut créé baron de Bonrepos. La même année, les Mirabeau, par actes notariés, reconnaissaient enfin leur parenté avec les Riquet du Languedoc ce qu’ils avaient jusqu’alors refusé. Il faut dire que les travaux avançant, Pierre-Paul obtint que sa terre de Caraman fût érigée en comté puis en marquisat.
Que dit cet acte de nototiété ? Où se trouve-t-il ?
Pour mémoire, la généalogie des Riquet de Caraman commence avec Nicolas Riquet, notaire à Béziers, fils de Reynier et de Marguerite Duroux. Son fils Guillaume est notaire comme lui, il est père de Pierre-Paul, le constructeur du canal du Midi, dont la date et le lieu exact de naissance restent inconus. Il obtint effectivement des lettres de relief, mais Chérin dit que c'est par faveur, et il n'y a pas de preuves au dossier qui existe, puisqu'il a été admis aux honneurs de la cour
Celle des Riqueti commence avec Honoré, négociant à Marseilles, fils d'Antoine et de Catherine de Lauthoin. Son fils, négociant et armateur, devient premier consul de Marseilles, ce qui est probablement l'origine de l'anoblissement de la famille. Il achète la seigneurie de Mirabeau et épouse Marguerite de Glandevès, d'une branche cadette de la très vieille famille des comtes de Marseilles..
Voilà le dossier. Le rattachement n'est qu'une hypothèse sans aucune preuve réelle. Il mérite d'être mentionné, pas de traiter ces deux familles comme une seule: Famille de Riqueti de Mirabeau et Riquet, étant donné que leur histoire et leur généalogie n'ont aucun élément commun. -- Heurtelions (d) 17 décembre 2008 à 12:13 (CET)[répondre]

Pour qui ne veux pas comprendre[modifier le code]

Cet acte notarié se trouve comme indiqué dans les archives de la bibliothèque Arbaud d’Aix-en-Provence inventoriées et classées en 1959 par Augustin Roux. Mais évidemment on peut mettre en doute les références données par le duc de Castries. Si c'est la thèse développée par Heurtelions qu'il nous le dise. JPS68 (d) 17 décembre 2008 à 15:07 (CET)[répondre]

Il n'est pas énuméré dans les 8 pièces?
L'acte, qui doit être de 1666 (lettres de relief), a dû être fait par Thomas, seigneur de Mirabeau (1602-1687), presque contemporain de Pierre-Paul Riquet (1604-1680).
Cet acte n'engage que lui, dès lors que Chérin n'en a pas tenu compte, et que Tiquet n'était peut-être pas du même avis.
Les Riquet et les Riqueti ont-il les mêmes armes, Leur encêtre commun est-il nommé, avec la filiation. Les Riqueti étaient-ils au courant de cette annexion ? L'ont-ils ratifiée ?
Elle doit évidemment être mentionnée, mais pour sa valeur, pas comme si il s'agissait vraiment d'une seule famille avec deux branches. -- Heurtelions (d) 17 décembre 2008 à 21:55 (CET)[répondre]
Bon, il faudrait savoir ce que tu veux ? Sur ta PDD, tu offres une possibilité de discussion. J'y réponds. Ici tu bloques. Pour nos articles dans WP, nous nous basons uniquement sur des sources secondaires. Partant de ce principe je préfère prendre appui sur les recherches du duc de Castries, non pas parce qu'il a été académicien, mais parce que ses conclusions sur la parenté des Riquet/ Riquetti n'ont jamais été contestées par aucun historiens digne de ce nom depuis qu'ils les a publiées. Maintenant tes déductions sur les Mirabeau n'engage que toi, le duc (et je pense qu'il s'y connaissait en noblesse) affirme preuves à l'appui qu'ils ont fait appel à des faussaires généalogistes pour obtenir leur titre. Grand bien leur fasse. Maintenant je te laisse rechercher, puisque cela te passionnes leurs armes réciproques. Pour deux familles cousines qui accèdent à la noblesse sous Louis XIV, il y a quelque chance que tu aboutisses. Si ce travail n'a pas déjà été fait. JPS68 (d) 17 décembre 2008 à 22:49 (CET)[répondre]

Allons vers un consensus[modifier le code]

(...)

Pour les Riquet/Riquetti, à moins de mettre complètement en doute les travaux du duc de Castries basés, je te le rappelle sur les propres archives de sa famille et sur celles d'Aix-en-Provence, je ne vois pas pourquoi contester ses conclusions. Il y a bien parenté entre ces deux familles. Cela n'a jamais été fait par aucun historien et ce n'est pas notre rôle à nous Wikipédiens de le faire. Par contre, je suis en plein accord avec toi, cela doit être signalé. JPS68 (d) 18 décembre 2008 à 02:37 (CET)[répondre]
La parenté des deux familles n'est pas une découverte du Duc de Castries mais une vieille prétention, comme celle d'une origine italienne mythique jusqu'aux Arrighetti (Expédition de 1670, présentée devant les généalogistes royaux (Nouveau d'Hozier 285) qui avait été critiquée par Chérin, et rejettée pour établir sa généalogie. En fait c'est Riquet, devenu ricchisime fermier des Gabelles, qui se prévalait de cette parenté, pour justifier de sa noblesse, et qui a dû demander le certificat à Mirabeau.
Or, en matière de monographie familiale, on ne peut pas tenir comme certain ce qui contredit une généalogie officielle, d'autant plus qu'il n'y a pas de nouveaux actes prouvant cette filiation qui aient été découverts depuis, et aucune hyppothèse sur la nature et le degré de cette parenté.
La dernière étude de la famille Riquet semble être celle de Jean-Denis Bergasse, qui mentionne aussi cette filiation et que tu dois connaître sur un autre sujet.
L'appellation "Famille Riquetti de Mirabeau et Riquet" n'est vraiment pas conforme à la réalité historique, une mention et un renvoi par lien interne suffirait. D'ailleurs, chacune de ces deux familles est assez riche et originale pour mériter une notice indépendante. Heurtelions
Pour l'instant, face à l'incompréhension de Furmeyer (d · c · b), j'ai été contraint de réaliser cette catégorisation. Du coup, il est retourné à ses chères études généalogiques et continue à avoir systématiquement ses contributions proposées en PàS. Je vais sous peu reprendre avec l'équipe du Projet Vaucluse la page de Mirabeau-Tonnerre. Si de ton côté, grâce à Bergasse, que je n'ai pas en bibliothèque, tu peux créer quelques pages sur les Riquet, nous séparerons alors sans problème, tout en créant un lien.
JPS68 (d) 18 décembre 2008 à 02:37 (CET) (...) (transfert depuis les archives de la PDD de Heurtelions) - Heurtelions (d) 15 juillet 2009 à 21:08 (CEST)[répondre]