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Discussion:Humanæ vitæ

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demande de sources

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J'ai mis en forme et complété, mais pour le paragraphe sur les oppositions (qui ont été très virulentes), il faudrait sourcer les citations. amicalement. Bigor | tchatche 23 octobre 2006 à 14:17 (CEST)[répondre]

J'avais cité le jeu de mots « Digitus in Ogino », que j'avais lu à l'époque dans Le Canard enchaîné et qui m'avait beaucoup amusé. Mais je constate que Google ne donne comme retour que l'article de Wikipédia et je me demande combien de gens ont dû comprendre. Tout se perd, l'autre jour je suis tombé à plat en faisant allusion à la comtesse de Pimbesche : on ne lit plus Les Plaideurs. Et l'expression de Mgr Duchesne « Digitus in oculo » ne donne plus que treize réponses Google, et il y en a deux dont je suis responsable. Nos arrière-neveux ne comprendront plus rien. Gustave G. 22 mars 2007 à 14:01 (CET)[répondre]
« Certains[Qui ?] rebaptisèrent malicieusement l'encyclique Digitus in Ogino, allusion à Digitus in Oculo, employé par Mgr Duchesne pour qualifier l'encyclique Gravissimo officii munere du pape Pie X ». Totalement incompréhensible pour un catholique d'aujourd'hui. Ces certains-là sont bougrement (oh ! pardon !) savants et je ne pense pas que le Canard Enchaîné ait pu remonter si loin !!! Il est vrai que dans les années 50-60 on se moquait un peu d'une femme enceinte qui s'était vantée d'avoir pratiqué la méthode Ogino et on alla même jusqu'à appeler sa progéniture, les « enfants Ogino ». Mais de là à remonter à Pie X... Il n'y aura pas que les arrière-neveux à ne rien comprendre à cette histoire. D'ailleurs, entre nous, les arrière-neveux/nièces en question, fussent-ils catholiques pratiquants, prennent la pilule comme tout le monde. Mais ne le répétez pas ! Amicalement. Hordalistic (d) 1 juin 2012 à 02:01 (CEST)[répondre]

Sources francophones et séparation question théologique de la réception de la question sur la contraception

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J'ai fait une ébauche de l'article sur ma page gacgorge, rajoutant des sources françaises de réaction : Note pastorale de l'Episcopat français sur l'Encyclique "Humanae Vitae" (Novembre 1968), mais de façon générale, cela manque de référence française ! En ce qui concerne "Digitus in Ogino", il me semble qu'elle est franchement hors contexte et n'apporte pas d'information particulière sur la réception ? Je vous propose donc de l'enlever. je propose aussi de séparer la partie histoire de la réception des questions théologiques posées sur la reception.

merci de vos recommandations.

gacgorge

Je déplore comme vous que presque la moitié des références soient en anglais. Mais les archives de cette époque disponibles en français sur le Web sont très rares.
Quant au jeu de mots « Digitus in Ogino », que l'on peut certainement juger de mauvais goût, il a au moins le mérite de nous rappeler l'intensité de la réaction négative suscitée par l'encyclique au moment de sa publication.
Enfin, si je puis me permettre une recommandation, ce serait celle-ci : n'hésitez pas ! Si vous croyez qu'il faut modifier la forme ou le contenu de l'article, faites-le ; si vous pensez que la « note pastorale de l'épiscopat français sur l'encyclique "Humanae vitae" » est importante, ajoutez-la vous-même aux liens externes qui font suite à l'article. Ne demandez pas l'autorisation, prenez l'initiative, n'ayez pas peur… mais respectez toujours les règles et les principes fondateurs de Wikipédia. — Très cordialement, Perfectionniste (d) 9 août 2008 à 02:34 (CEST)[répondre]

Petit rappel pour « Perfectionniste » (sic!)

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Contenu_%C3%A9vasif

J'annule donc son annulation, en lui faisant remarquer qu'il a à cette occasion enfreint un second principe : celui de toujours supposer la bonne foi des intervenants :

http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Wikip%C3%A9dia:Supposer_la_bonne_foi

Je le lui rappelle, puisque c'est utile, dans sa page de discussion.

212.198.146.203 (d) 21 septembre 2008 à 15:44 (CEST)[répondre]

Sur le fond, toute la question est de savoir laquelle des deux formulations suivantes est la plus conforme à la réalité :
  • « L'encyclique réaffirme le dogme de l'infaillibilité pontificale : »
  • « D'aucuns considèrent que l'encyclique met en jeu l'infaillibilité pontificale : »
86.216.147.196, 200.88.222.84 et vous-même semblez convaincus que c'est la première, et moi la seconde.

Commençons par la formulation qui vous semble la plus appropriée : « L'encyclique réaffirme le dogme de l'infaillibilité pontificale : ». La phrase se termine par un deux-points et précède une citation, mais il faut bien voir que cette citation ne provient pas de l'encyclique elle-même, qui n'utilise nulle part les mots infaillible ou infaillibilité, mais de Ralph M. McInerny, théologien catholique. Ce théologien est évidemment en droit de penser que « toutes les conditions d’infaillibilité telles que Lumen Gentium les a exposées semblent être réunies » (notons en passant qu'il a tout de même la prudence d'utiliser le mot « semblent »), mais cela n'autorise personne à faire passer cette opinion pour une affirmation de l'encyclique elle-même.

C'est donc pour clarifier la situation et bien faire comprendre que l'opinion de Ralph M. McInerny, sans aucun doute partagée par un certain nombre de personnes (d'où l'expression « D'aucuns » que j'avais utilisée), n'était tout de même qu'une opinion, que j'ai choisi la formulation « D'aucuns considèrent que l'encyclique met en jeu l'infaillibilité pontificale : ».

Venons-en maintenant au caractère prétendument évasif de la phrase précédente. J'ai bien lu la page Wikipédia:Contenu évasif. Ce que j'en retiens toutefois, c'est que des expressions telles que « Certains affirment… », « Tout le monde sait que… », etc., ne sont ni floues ni inacceptables en elles-mêmes, mais seulement lorsqu'elles ont pour but « de masquer un manque de neutralité tout en prenant implicitement parti » ou encore « lorsqu'un rédacteur désire introduire une opinion dans un article mais qu'il n'a pas de sources sur lesquelles se fonder ». En l'occurrence, la formulation que j'avais choisie était suivie non seulement d'une citation dûment référencée, mais aussi d'un point de vue opposé lui aussi dûment référencé. Aussi ai-je peine à croire que quiconque puisse voir là un manque de neutralité.

J'en arrive finalement à votre aimable petit rappel à l'ordre. Là, je suis forcé de reconnaître que vous avez absolument raison. J'ai eu tort, sans l'ombre d'un doute, de ne pas « supposer la bonne foi » de 200.88.222.84. Je le regrette sincèrement et le prie de m'en excuser. — Perfectionniste (d) 22 septembre 2008 à 00:48 (CEST)[répondre]

Demande de référence

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Bonjour Mogador. Je dois dire que j'éprouve un peu de mal à vous suivre. Vous demandez d'abord (avec raison) une référence à l'appui de l'affirmation selon laquelle certains théologiens ont appuyé l'encyclique ; ensuite, face à la référence que j'apporte, vous affirmez que cette référence est tardive (78) et porte sur l'infaillibilité, laissant entendre par là (si je vous ai bien compris) que les auteurs cités ont défendu le caractère infaillible de l'encyclique sans nécessairement en appuyer le contenu. Vous devez pourtant bien savoir qu'aucun catholique ne peut être en désaccord avec le contenu d'un document pontifical s'il est convaincu que ce document est infaillible. Quand on sait de plus que John C. Ford et Germain Grisez ont collaboré à la préparation du rapport minoritaire de la commission créée par Jean XXIII et Paul VI pour étudier la question de la contraception, il est difficile de nier que ces deux théologiens ont appuyé l'encyclique dès le début. Et d'ailleurs, mettre en doute que « certains théologiens soutinrent par ailleurs également l'encyclique » ne revient-il-pas à prétendre que tous les théologiens sans exception s'y sont opposés. Croyez-vous pouvoir trouver une seule référence sérieuse à l'appui d'une telle affirmation ? — Cordialement, Perfectionniste (d) 15 octobre 2008 à 05:13 (CEST)[répondre]

Je me suis basé sur la référence donnée dont je conçois évidemment bien que si ces personnalités défendent l' infaillibilité du document, ils en défendent aussi la teneur. Ma demande de référence est faite afin de trouver des théologiens qui ont pris position d'une part plus tôt, au moment de la publication de l'encyclique (comme c'est le cas pour les documents qui s'y opposent tant d'évêques, que de théologiens que de chercheurs) et d'autre part spécifiquement sur le fond de l'encyclique, l'infaillibilité n'étant (de mon point de vue mais, je crois, pas seulement) qu'un argument pro domo sur la forme. La demande est faite pour brosser un tableau plus complet des réactions, il n'y a pas d'autre raison. Je vais transformer la demande en {{référence souhaitée}} qui paraitra moins agressant, peut-être. Je cherche par ailleurs un article ou un document plus explicite que la présentation INIST (mais j'ai fait chou blanc pour l'instant). Cordialement, Mogador 15 octobre 2008 à 12:04 (CEST)[répondre]
Je comprends mieux maintenant. Merci de cette explication. — Cordialement, Perfectionniste (d) 15 octobre 2008 à 13:57 (CEST)[répondre]

Question de l'infaillibilité

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Je propose la suppression dans la paragraphe "controverse" de la ligne : "Il y a débat sur la portée de cette encyclique, d'aucuns considérant notamment que l'encyclique met en jeu l'infaillibilité pontificale[9] dans une vision qui est assez peu partagée[10]."

Elle induit en effet en erreur sur l'infaillibilité papale qui ne s'exprime en aucun cas dans une encyclique.

L'infaillibilité papale ne s'applique pas en effet aux encycliques. L'article "infaillibilité pontificale" précise d'ailleurs bien les modalités d'application. Et l'article "Encyclique" précise bien la nature pastorale, faisant autorité sans infaillibilité.

En attendant, j'introduis une modification.

En effet, votre remarque est fort juste. L'infaillibilité pontificale ne s'applique que lorsque le pape parle ex cathedra sur des points touchant la doctrine et le dogme (vérités de foi indiscutables). Ce qui induit une large possibilité d'erreurs sur d'autres questions. Hordalistic (d) 1 juin 2012 à 02:10 (CEST)[répondre]
L'infaillibilité pontificale peut aussi concerner des encycliques. Cf Lumen Gentium n°25 qui affirme que le pape jouit de l'infaillibilité "quand en tant que pasteur et docteur suprême de tous les fidèles et chargé de confirmer ses frères dans la foi, il proclame par un acte définitif un point de doctrine touchant la foi et les moeurs". Il faut et il suffit donc que ce soit un acte définitif. Or, on trouve des déclarations de ce genre dans Evangelium Vitae, au numéro 51 : "avec l'autorité conférée par le Christ à Pierre et à ses Successeurs, en communion avec tous les évêques de l'Eglise catholique, je confirme que tuer directement et volontairement un être humain innocent est toujours gravement immoral. Cette doctrine, fondée sur la loi non écrite que tout homme découvre dans son cœur à la lumière de la raison (cf. Rm 2, 14-15), est réaffirmée par la Sainte Ecriture, transmise par la Tradition de l'Église et enseignée par le Magistère ordinaire et universel." On trouve une formule similaire au numéro 73 pour condamner l'avortement direct et au numéro 82 pour condamner l'euthanasie. Tout récemment, la lettre de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi "Samaritanus Bonus" a confirmé que c'était bien un acte définitif qui était ainsi posé, doté donc du charisme d'infaillibilité : "L'Église a déjà dans le passé affirmé de manière définitive « que l'euthanasie est une grave violation de la Loi de Dieu, en tant que meurtre délibéré moralement inacceptable d'une personne humaine. Cette doctrine est fondée sur la loi naturelle et sur la Parole de Dieu écrite ; elle est transmise par la Tradition de l'Église et enseignée par le Magistère ordinaire et universel." (V,1). Je propose donc la modification de la mention, qui est erronnée. A noter de toute façon, en plus, que l'Eglise demande "une soumission religieuse de l'intelligence et de la volonté" (Lumen Gentium §25 et Code de droit canonique, canon 753) même quand une doctrine de foi ou de moeurs est proposée par le pape sans acte décisif, ce qui est le cas de Humanae Vitae. Loriquet EC (d) 16 octobre 2020 à 9:50 (CEST)

Encore l'infaillibilité

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Je détaille davantage ma modification précédente.

J'ai donc effectivement lu le document donné en note, du cardinal Suenens. J'en ai tiré la formule selon laquelle l'encyclique ne revendique pas explicitement l'infaillibilité. Il me semble que se prononcer plus avant est délicat, parce que la question même de l'infaillibilité pontificale est subtile. Il faut aller lire attentivement le numéro 25 de Lumen Gentium. On se rendra compte de la subtilité et de la finesse de cette doctrine, qui ne se laisse pas résumer à une question de forme. Il s'agit d'une encyclique, donc du magistère ordinaire du pape, auquel un fidèle catholique doit a minima l'assentiment religieux de l'intelligence et de la volonté.

Quant à dire que les papes n'ont exercé qu'une seule fois l'infaillibilité pontificale, je trouve la formule particulièrement hasardeuse. Or, comme elle n'apporte rien au commentaire sur Humanae Vitae, je propose purement et simplement de la supprimer. Je m'explique. Certes, la doctrine de Humanae Vitae n'a pas été défini ex cathedra comme l'a été le dogme de l'Assomption de la Vierge Marie et le dogme de l'Immaculée Conception. Combien même ce dernier a été défini avant le concile Vatican I qui affirme expressément l'infaillibilité pontificale, il répond strictement aux conditions d'une définition dogmatique ex cathedra. Il faut se souvenir ici que l'Eglise catholique n'invente pas de dogmes. Elle explicite ce dont elle vivait déjà, au moment où cela lui paraît opportun. Autrement dit, par exemple, ce n'est pas parce que le pape définit le dogme de l'Assomption au milieu du XXè siècle que l'Eglise ne le croyait pas avant. On en trouve des témoignages chez les premiers pères de l'Eglise, déjà. S'agissant des dogmes, il est erroné de croire qu'il se réduise aux énoncés ex cathedra du pape. C'est une vision très réductrice. Tous les conciles oecuméniques des premiers siècles, Nicée, Constantinople I, Ephèse, Chalcédoine, etc ... définissent des dogmes. Ces dogmes sont constitutifs de la foi catholique, et appartiennent de facto et de jure à l'infaillibilité de l'Eglise. Car, avant d'être un charisme propre du pape, l'infaillibilité est un don de l'Esprit Saint à toute l'Eglise. Le pape n'en est "que" l'interprète authentique, le gardien de l'unité de la foi. Je renvoie là encore au numéro 25 de Lumen Gentium. Dans une autre perspective, le pape peut exercer son magistère infaillible dans des encycliques. La preuve, c'est qu'il l'a fait dans au moins une encyclique, à savoir Evangelium Vitae (57, 62 et 65), et dans une lettre apostolique, Ordinatio sacerdotalis. Ce point est confirmé par l'interprétation que Samaritus bonus donne du numéro 65 de Evangelium Vitae dans sa note 38 : "Il s’agit d’une doctrine proposée de façon définitive, dans laquelle l’Église engage son infaillibilité : cf. Congrégation pour la Doctrine de la Foi", et par l'interprétation qu'a donné la Congrégation pour la Doctrine de la Foi de Ordination sacerdotalis ici.

Bref. Donner une liste de dogmes et faire la différence entre la magistère authentique ou ordinaire, et l'infaillibilité de l'Eglise, ou celle du pape, sont des exercices délicats. Il vaut donc mieux éviter d'entrer sur le terrain de l'infaillibilité de Humanae Vitae en commençant par énoncer des imprécisions, au mieux, des erreurs, au pire, sur l'infailliblité en général. Ce qu'on peut dire, en tout état de choses, c'est que : - l'encyclique ne revendique pas explicitement l'infaillibilité pontificale - elle ne prend pas les formules fortes qu'utilisent Jean-Paul II dans Evangelium Vitae et dans Ordinatio sacerdotalis - elle s'appuie néanmoins sur la Tradition de l'Eglise - elle revendique d'être un acte magistériel du pape, lequel n'a jamais la même valeur que la parole d'un simple théologien.

Je renvoie particulièrement à votre lecture sur ce point, la note de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, citée plus haut : "Il est important de rappeler que l’infaillibilité ne concerne pas seulement les déclarations solennelles d’un Concile ou du Souverain Pontife lorsqu’il parle ex cathedra, mais aussi l’enseignement ordinaire et universel des évêques du monde entier, lorsqu’ils proposent, en communion les uns avec les autres et avec le Pape, la doctrine catholique à tenir pour définitive. Dans Ordinatio sacerdotalis, Jean Paul II se référait à cette infaillibilité. Il n’a donc pas déclaré un nouveau dogme, mais, de par l’autorité reçue comme Successeur de Pierre, il a confirmé de manière formelle et explicite, afin de dissiper tout doute, ce que le Magistère ordinaire et universel a considéré tout au long de l’histoire de l’Église comme appartenant au dépôt de la foi. Cette forme de décision reflète précisément un style de communion ecclésiale, puisque le Pape n’a pas voulu agir seul, mais comme un témoin à l’écoute d’une tradition ininterrompue et vécue. D’autre part, personne ne niera au Magistère le droit de s’exprimer de manière infaillible sur des vérités qui sont nécessairement liées au donné formellement révélé, car c’est seulement de cette manière qu’il peut exercer sa fonction de protéger saintement le dépôt de la foi et l’exposer fidèlement."

Bonjour.
Wikipédia est une encyclopédie et non un blog ou un site où développer des analyses personnelles voire opérer des démonstrations, pour intéressantes qu'elles pourraient être. Je vous recommande de prendre connaissance des Principes fondateurs ainsi que l'interdiction de produire travaux inédits et de produire des sources de références dont les auteurs sont reconnus et significatifs. Par ailleurs, persévérer dans l'effacement de sources historiennes pour défendre votre POV personnel pourrait être assimilé à du vandalisme. Cordialement, Mogador 19 novembre 2020 à 20:52 (CET)[répondre]

Infaillibilité

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Bonjour,

Il est vrai que je suis nouveau, et que je ne maîtrise pas tous les codes. Milles excuses, donc, si j'ai fait des bêtises.

Sur la question des sources :

- je suis allé lire le document de Leo Declerk, donné en source en note 43. Au sujet de Paul VI et de l'infaillibilité, on y lit : "Suenens note aussi que le pape ne compte pas publier un document infaillible et que plusieurs mois seront encore nécessaires à la préparation du texte." (p.6) "Suenens note aussi que dans le texte préparé pour le pape, il était mis "infaillible" mais que le cardinal Šeper (préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi depuis le 8 janvier 1968) a demandé au pape de ne pas mettre ce mot "infaillible" (p.7) "Le 29 juillet, Butler écrit à Suenens qu'à son avis l'encyclique n'est pas infaillible." (p.15) "Prignon affirme également – sur base d’une photocopie – que le texte initial de l'encyclique portait : «Nous déclarons ceci de notre autorité infaillible» mais que le pape avait biffé de sa main cette mention pour mettre : «Nous déclarons ceci d'une manière authentique»." (p.19) Donc, la source témoigne de l'avis du cardinal Suenens, qui est documenté et intéressant pour comprendre la portée magistérielle de l'encyclique. En revanche, elle ne permet pas de dire : " ait précisé qu'Humanae Vitae n'était pas marquée du sceau de l'infaillibilité", comme si Paul VI avait dit explicitement que cette encyclique n'était pas marquée de l'infaillibilité. Ce que la source montre, c'est l'omission de toute affirmation de l'infaillibilité du document, pas la négation de l'infaillibilité du document. Je reconnais que c'est subtil, mais c'est aussi plus précis. Et c'est pour cette raison que j'avais corrigé en disant que l'encyclique ne revendiquait pas explicitement l'infaillibilité pontificale. Paul VI, lui, n'a rien dit sur le sujet. Pas dans la source en tout cas. Je vous laisse faire les modifications qui s'imposent, si je vous ai convaincu que ça n'était pas mon POV.

- Il faut replacer l'infaillibilité pontificale dans l'infaillibilité de l'Eglise. Source : Henri De Lubac, Méditations sur l'Eglise, Aubier 1953, "infaillibilité qui n'est pas plus séparée de celle de l'Eglise entière, qu'elle n'est dérivée de celle des évêques ou des autres membres ; infaillibilité qui n'est en réalité que celle de l'Eglise elle-même, tout en étant, chez celui qui pour mettre un terme à toute controverse l'interprète souverainement, personnelle et absolue" (p.234) Et aussi constitution dogmatique de Lumen Gentium du concile Vatican II au numéro 25 : "Cette infaillibilité, dont le divin Rédempteur a voulu pourvoir son Église pour définir la doctrine concernant la foi et les mœurs, s’étend aussi loin que le dépôt lui-même de la Révélation divine à conserver saintement et à exposer fidèlement. De cette in faillibilité, le Pontife romain, chef du collège des évêques, jouit du fait même de sa charge quand, en tant que pasteur et docteur suprême de tous les fidèles, et chargé de confirmer ses frères dans la foi (cf. Lc 22, 32) , il proclame, par un acte définitif, un point de doctrine touchant la foi et les mœurs"

La Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF) s'est appuyée sur l'expression "par un acte définitif" pour montrer que l'infaillibilité pontificale ne se réduit pas aux déclarations ex cathedra. Elle affirma en 2018 : " Il est important de rappeler que l’infaillibilité ne concerne pas seulement les déclarations solennelles d’un Concile ou du Souverain Pontife lorsqu’il parle ex cathedra, mais aussi l’enseignement ordinaire et universel des évêques du monde entier, lorsqu’ils proposent, en communion les uns avec les autres et avec le Pape, la doctrine catholique à tenir pour définitive." Source ici Et elle ajoute immédiatement dans le même document : "Dans Ordinatio sacerdotalis, Jean Paul II se référait à cette infaillibilité." Il ne semble donc pas abusif d'en tirer la conclusion que l'infaillibilité pontificale a été exercé dans Ordinatio sacerdotalis, ou, au moins, que la CDF considère que c'est le cas. Même interprétation par la CDF du numéro 65 de l'encyclique Evangelium Vitae, dans sa lettre Samaritus bonus où elle dit au sujet de la condamnation de l'euthanasie dans ce numéro : "Il s’agit d’une doctrine proposée de façon définitive, dans laquelle l’Église engage son infaillibilité" Source ici

L'affirmation "l'église catholique n'ayant eu recours à l'infaillibilité pontificale qu'une seule fois, en 195O" réduit donc l'infailliblité pontificale aux déclarations ex cathedra, ce qui est au moins contraire à l'interprétation que la CDF fait de l'infaillibilité pontificale et il me semble que la CDF est une source autorisée ... Elle est aussi contraire à la définition que le concile Vatican II donne de l'infaillibilité pontificale, plus large que la définition du concile Vatican I, et il me semble que le concile Vatican II est lui aussi une source autorisée ...

Est-ce que ça va au niveau des sources ? Je ne veux pas donner l'impression de tenir un blog, mais corriger une imprécision dans l'usage de la source, et une inexactitude dans la conception de l'infaillibilité pontificale.

Cordialement.

Bonjour.
J'ai reformulé le passage effectivement trop affirmatif sur base de la source Declerck. Par ailleurs, quand vous écrivez « Il ne semble donc pas abusif d'en tirer la conclusion que... », vous restez dans l'interprétation et la démonstration. Vous devez trouver des sources de références - de préférences historiennes et récentes - de spécialistes ou chercheurs autorisés, qui s'approcheraient de vos conclusions (qui sont pour le moins discutables puisque l'histoire du recours à l'infaillibilité pontificale est attesté - sans recours à l'exégèse biblique ou de publications vaticanes - par le nouveau Theo, peu suspecte d'interprétations fantaisistes ; c'est pourquoi Wikipedia nous demande de rapporter des avis autorisés... ). Factuellement, l'enjeu de l'infaillibilité concernant Humanae Vitae n'existe que parce qu'elle a été invoquée pour tenter changer la nature (donc la portée) du texte, ce dont les sources historiennes attestent, ainsi que par exemple Pierre Chaunu que j'ai apporté en référence.
Je vous recommande de bien lire les liens que je vous ai indiqué plus haut concernant la nécessité de produire des sources de référence et l'interdiction de travaux inédits. Pour intéressants que pourraient être nos avis personnels, ils n'ont pas de valeur encyclopédique.
Cordialement, Mogador 20 novembre 2020 à 23:38 (CET)[répondre]
Bonjour
Merci de la prise en compte de ma remarque sur la source. Pour plus de clarté, je suggère de mettre un point après la phrase modifiée, et de mettre le verbe principal de la proposition suivante à l'indicatif. Cela donnerait : "(...) malgré le fait que Paul VI ne revendique pas l'infaillibilité. En effet, l'Église catholique n'a mis en oeuvre ce dogme qu'à une seule occasion, en 1950, lors de la promulgation de la constitution apostolique Munificentissimus Deus définissant le dogme de l'Assomption de manière collégiale."
Je signale par ailleurs que votre référence au nouveau Theo donne une source que je n'avais pas eu le temps d'aller chercher, à savoir trois recours à "des définitions solennelles relevant du domaine de l'infaillibilité". Donc dire que l'Eglise catholique n'a mis en oeuvre l'infaillibilité qu'à une seule occasion est imprécis. Elle ne l'a utilisé qu'une fois depuis qu'elle a défini ce dogme. Mais elle y a eu recours trois fois en tout.
Si je comprends bien votre intention, il s'agit d'affirmer le caractère réformable de l'encyclique. Je propose donc une nouvelle fois de supprimer la phrase sur le nombre de fois qu'a été mis en oeuvre l'infaillibilité. Elle est imprécise et ne sert pas votre propos. Il faut et il suffit que l'encyclique n'ait pas revendiqué explicitement l'infaillibilité.
Cordialement LoriquetEC 21 novembre 2020 à 17:14 (CET)[répondre]

Différences phrase latine du premier paragraphe et du lien en référence

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Trahendae sur WP et tradendae sur le site mis en source. Traho semble une erreur car le sens de transmettre se trouve (cf. Gaffiot) dans trado.--French Jo (discuter) 26 septembre 2021 à 17:50 (CEST)[répondre]