Discussion:Histoire de l'URSS sous Staline
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- Dans URSS de Staline, le Sat Jan 28 09:22:45 2006, 404 Object Not Found
- Dans URSS de Staline, le Tue Jan 31 23:49:34 2006, 404 Object Not Found
▪ Eskimbot ☼ 1 février 2006 à 02:21 (CET)
Léon Trotsky : le principal ennemi de Staline
[modifier le code]Ce paragraphe est hors sujet. Il faudrait le fusionner avec l'article Léon Trotsky puis le supprimer. Soig 23 mars 2006 à 02:15 (CET)
sur l'opposition de gauche et le goulag.
[modifier le code]Il n'y a pratiquement rien sur la lutte entre l'opposition de gauche et le "centre". L'article donne l'impression que le débat était limité à l'industrialisation, et semble même donner raison à Staline "le recul de la vague révolutionnaire en Europe le condamnant à réaliser le « socialisme dans un seul pays »" ! Rien sur la bureaucratisation du régime, l'accusation portée contre Staline par l'opposition d'avoir fait échouer les révolutions, notamment en Allemagne (1923) et en Chine (1927).
Par ailleurs d'où sort cette citation douteuse de Lénine, « Enfermer les douteux, dans un camp de concentration hors de la ville, et faire régner une terreur massive et sans merci » ? Un télégramme ? Pas de date ? A noter par ailleurs que, pendant la guerre civile (1917-1921), les camps en lutte utilisaient chacun le terme de "camp de concentration" pour désigner les camps de prisonniers fait lors de la guerre ; camps dans lesquels les conditions de vies etaient extremements dures mais qui ne peuvent pas être assimilés au système concentrationnaire stalinien. Ainsi, dans une lettre du 31 août 1919 au représentant de la Croix-Rouge, le docteur Montandon, l’adjoint du général Koltchak, le général Soutine, rejette, écrit-il, l’idée de “confier tous les camps de concentration – construits par les blancs – à la Croix-Rouge américaine” (Georges Montandon, deux ans chez Koltchak et chez les bolcheviks, Felix Alcan, p. 33)
Sol@l Le 01 juin 2006 à 13:23
Encore une fois sur le goulag.
[modifier le code]Le paragraphe sur le « système concentrationnaire » soviétique d'avant Staline, que j'avais supprimé, a été remanié puis replacé [1]. Il n'en contient pas moins de nombreuses contre-vérités accréditant la thèse voulant que le goulag stalinien ne soit que l'extension du système d'internement initié par les bolcheviques dès 1918 , développée par les auteurs du livre noir du communisme d'ailleurs utilisé ici comme référence.
1-"L’initiative du système concentrationnaire comme instrument de répression politique ne vient pas de Staline, mais de Lénine."
- « L'initiative » ne vient pas particulièrement de Lénine, mais du gouvernement bolchevique. Trotsky donnera des directives sur les camps d'internement dès juin 1918. Lénine ne pratiquait pas de dictature personnelle contrairement à Staline.
- Il ne s'agit pas d'une « initiative » faite en dehors du temps et de l'espace par le pouvoir communiste, mais une réplique à la « terreur blanche », qui s'applique dès 1917. Les premiers « camps de concentration » de la guerre civile n'ont pas été ouvert dans la Russie soviétique, mais dans l'ex-province russe de Finlande (devenue indépendante depuis décembre 1917) par les blancs du général Mannerheim, vainqueurs avec l'aide des Allemands et qui, après avoir exterminé près de 20 000 rouges (sur les 25 000 victimes de la guerre civile), ont enfermé des milliers des camps, où les exécutions allèrent bon train. Les bolcheviques sont ainsi prévenus de ce qui les attend en cas de défaite, d'autant plus que la conférence du général blanc Denikine condamne à mort "quiconque a contribué à l'instauration ou au maintien du pouvoir des commissaires du peuple".
- Il ne s'agit pas alors de « système concentrationnaire » mais de la mise en place de camps d'internements pour les prisonniers faits par les bolcheviques lors de la guerre civile, contre des armées blanches soutenues et armées par six grandes puissances, pour écraser la Russie soviétique.
2- La citation fantaisiste de Lénine (« Enfermer les douteux, dans un camp de concentration hors de la ville, et faire régner une terreur massive et sans merci ») utlisée dans l'ancienne version a été remplacée : "Ainsi, le 9 août 1918, il ordonne par télégramme au comité bolchevique de la province de Penza d’enfermer dans un « camp de concentration » (sic) « les koulaks, les prêtres, les Gardes blancs et autres éléments douteux. »"
- Le terme de « camp de concentration » est alors utilisé par l'ensemble des camps en lutte pour désigner les camps où ils enferment les prisonniers fait lors de la guerre civile. Ainsi en 1920 les autorités polonaises — sous la direction du corps expéditionnaires français envoyé par Clémenceau pour lutter contre les bolcheviques — utilisent cette dénomination pour désigner les camps de Sztalkowo dans lesquels elles entassent 40 000 soldats rouges capturés après l'échec de la contre-offensive en Pologne (la quasi-totalité des prisonniers mourront du choléra et des privations subies). Le « camp de concentration » n'est donc pas ici une création idéologique de Lénine ou des bolcheviques mais une mesure de guerre, à ne pas confondre avec le futur goulag stalinien.
- La nouvelle formulation de la citation de Lénine montre qui est visé par les mesures de répressions : - Le mot koulak ("le poing" en russe), apparu à la fin du XIXème siècle, désignait très précisément le paysan qui s'enrichissait au dépend de ses voisins. Les bolcheviques n'ont fait que reprendre ce terme d'usage courant bien avant eux.
- L'Eglise orthodoxe, antisémite, furieuse de la séparation de l'église et de l'état décrété par les bolcheviques, déclarent une guerre acharnée au régime soviétique, par la voix du patriarche Tikhon, qui qualifie les communistes de "rebuts de l'humanité" et la constitution du régime d'"entreprise réellement satanique" (19 janvier 1918).
- Les bandes de pillards se multiplient durant cette période, formées de bandits comme de paysans ruinés par la guerre, la misère et les réquisitions.
3-"Dès les années 1920, les camps sont surpeuplés, les conditions d'hygiène sont déplorables, de nouveaux camps se construisent un peu partout. Les prisonniers (aussi appelés zeks) souffrent du froid, de la faim et de la fatigue. Le travail devient de plus en plus pénible, des camps se trouvent en Sibérie où les zeks doivent travailler par -30 degrés."
Les conditions de vie dans les camps durant cette période sont effectivement extrêmement dures, mais elles le sont pour toute la population russe. La Russie est ruinée par la guerre civile et l'embargo total décrété par les grandes puissances. Le savon et les médicaments sont des produits quasiment introuvables, les rations alimentaires sont extrêmement faibles, même pour les personnalités pourtant « privilégiées » du régime. Les chiffres officiels du nombre de détenus dans les camps soviétiques en janvier 1922 est de 24 750. Celui de la population pénitentiaire en janvier 1923 est de 68 297 détenus ("Que sais-je : le Goulag" Jean-Jacques Marie), soit à peu près chiffres de notre France actuelle, qui compte une population près de deux fois inférieure, avec des détenus qui ont certes des conditions de vie "paradisiaques". Mêmes truqués, ces chiffres n'ont clairement aucune mesure commune avec ceux du goulag stalinien, instrument de répression politique et de généralisation du travail forcé à partir de la fin des années 1920. Le monarchiste Oleg Volkov, interné à Solovki à partir de 1928, note la rupture de l'hiver 1929-1930, "marqué par une véritable nuit de la Saint-Barthélemy, l'exécution massive de détenus." (Les Ténèbres, éditions Jean-Claude Lattès, 1991, p. 92). La socialiste révolutionnaire Ekaterina Olitskaia, internée de 1924 à 1926 dans le camp de Solovki, décrit longuement les conditions de vie des prisonniers politiques :
« Les détenus politiques bénéficiaient de certains suppléments à la ration normalement attribuée, ils n'étaient pas astreints au travail obligatoire, ils n'étaient pas soumis à des fouilles portant atteinte à la dignité humaine, l'autogestion était tolérée ; les détenus choisissaient au sein de leur groupe leur starosts [représentant des détenus auprès de l'administration du camp], et, en règle générale, n'avaient de rapport avec l'administration qu'à travers celui ci. Les détenus politiques pouvaient conserver toutes leurs affaires personnelles, leurs habits, leurs livres, de quoi écrire, leur montre, leurs fourchettes, et même leur rasoir. Ils pouvaient se faire envoyer journaux et revues. En revanche, leur isolement par rapport au monde extérieur était nettement plus sévère. Leur déplacement à travers l'intérieur de la prison ou de la zone, la correspondance avec leurs proches étaient limitées (...). A l'intérieur des barbelés, les détenus étaient maîtres de leur vie » (Ekaterina Olitskaia, Le Sablier, édition Deux-Temps-Tierce, 1991, pp. 180-181).
Olitskaia, libérée en 1927, continue son activité clandestine ; elle sera à nouveau arrêtée en 1929, puis envoyée à Kolyma d'où elle ne sortira, affamée et épuisée, qu'en 1947.
J'attendrais quelques jours des réactions à ma contribution avant de modifier éventuellement le paragraphe. Sol@l le 02 juin 2006, 19:49
- Quelles sont les « nombreuses » (sic) contrevérités que vous me reprochez ? Schmit 3 juin 2006 à 08:22 (CEST)
- La réponse est dans le texte. La confusion entre camps de concentrations et camps de prisonniers, l'ommission du contexte de la guerre civile, de la misère en URSS dans les années 1920 (par rapport au passage sur les conditions de vie dans les camps)... Sol@l 3 juin 2006 à 12:17 (CEST)
- Quelles sont les « nombreuses » (sic) contrevérités que vous me reprochez ? Schmit 3 juin 2006 à 08:22 (CEST)
- RÉPONSE À Sol@l
Donc, si je comprends bien votre réponse, les « nombreuses contre-vérités » que vous me reprochez se réduisent en fait à une seule, ou éventuellement à deux (« La réponse est dans le texte. »), les autres contrevérités étant des omissions (la guerre civile et la misère en URSS, pourtant traitées dans l’article sur Lénine).
1. ad système concentrationnaire/camps de prisonniers/camps de concentration/prisonniers faits lors de la guerre civile :
L’expression système concentrationnaire fut employée en 1973 par Soljénitsyne dans L’Archipel du Goulag (1918 – 1956) (Éditions du Seuil pour la traduction française, 1974).
En voici quelques extraits :
« Dans l’article Comment organiser l’émulation (7 et 10 janvier 1918), V. I. Lénine proclama que le but commun et unique de l’heure était de « nettoyer la terre russe de tous les insectes nuisibles. » Par le terme insectes, il entendait non seulement tous les éléments étrangers de par leur classe sociale, mais aussi « les ouvriers qui tirent au flanc », par exemple les typographes du parti à Saint-Pétersbourg. (…) Et encore : « Dans quel quartier des grandes villes, dans quelle fabrique, dans quel village n’y a-t-il pas des saboteurs qui se qualifient d’intellectuels ? » Certes, les formes de nettoyage prévues par Lénine dans cet article étaient variées : ici, jeter en prison, là, mettre à curer des fosses d’aisance, ailleurs, « une fois purgée une peine de prison, délivrer un passeport jaune », ailleurs encore, « fusiller un parasite. » Tout en envisageant et en suggérant les directions principales du châtiment, Vladimir Ilitch proposait néanmoins que la découverte des meilleures méthodes de nettoyage fît l’objet d’une compétition au sein des « communes et communautés. » (p. 27) Et c’est référencé V.I. Lénine, Œuvres complètes, 5e édition, t. 35, p. 66, p. 203 et p. 204.
Plus loin, Soljénitsyne écrit qu’en période de guerre civile il aurait été impossible de procéder à ce nettoyage, si on n’avait pas adopté une forme de procédure judiciaire « tout à fait inhabituelle : la répression sans jugement, » et c’est la Vetchéka qui se chargea de cette tâche, « la Vetchéka, seul organe répressif dans l’histoire de l’humanité à avoir concentré entre ses mains : la filature, l’arrestation, l’instruction, la représentation du ministère public (i. e. l’accusation), le jugement et l’exécution de la sentence. » (p. 28)
Plus loin encore : En 1919, « un tchékiste de premier plan, Latsis, écrivait, parlant des mencheviks : « De tels gens font plus que nous gêner. C’est pourquoi nous les balayons de notre route. » C’est toujours en cette même année 1919 que furent également incarcérés les délégués du Congrès des ouvriers sans-parti (raison pour laquelle ledit Congrès n’eut pas lieu). » etc. etc. passim
2. ad initiative du système concentrationnaire :
Ma phrase signifie bien entendu que, sous le régime soviétique, ce ne fut pas Staline qui prit l’initiative du système concentrationnaire comme instrument de répression politique, mais bien Lénine.
3. ad des contre-vérités accréditant la thèse (…) développée par les auteurs du Livre noir du communisme d'ailleurs utilisé ici comme référence
Si vous avez le moindre doute sur la pertinence et la fiabilité des références que j’ai indiquées dans l’article, adressez-vous à Nicolas Werth, directeur de recherche au CNRS, car je n’ai fait que le citer. Vous pouvez le joindre sous werth@ihtp.cnrs.fr Schmit 3 juin 2006 à 17:15 (CEST)
- En dépit de la violence du discours de Lénine — dont soit-dit en passant on trouvera avec peine des exemples d'applications de certaines des mesures préconisées comme le port de "passeports jaunes" dans la Russie bolchevique — on voit mal ce qu'il apporte à la discussion sur les camps d'internements créés par les bolcheviques lors de la guerre civile et leur comparaison avec le futur goulag stalinien. Par ailleurs c'est Schmit et non Nicolas Werth qui contribue à la construction de l'article et à la discussion. C'est donc avec lui que je discute, y compris en soulignant l'orientation idéologique de ses sources (Werth ou Soljénitsyne par exemple) voir en contestant "la fiabilité des références indiquées". Sol@l 14 décembre 2006 à 21:03
goulag, tchecka etc. (reprise des conversation précédentes)
[modifier le code]Plus de la moitié de la partie de l'article consacrée au goulag traite des "camps de concentration" construits par les bolcheviques lors de la guerre civile qui suivit la révolution d'octobre 1917, alors même que le système du goulag en tant que tel date de la pèriode stalinienne et notamment de 1930, année de sa proclamation.
Le texte établit une continuité entre les "camps de concentration" créés par les bolcheviques et le goulag stalinien : "L’initiative du système concentrationnaire comme instrument de répression politique ne vient pas de Staline, mais de Lénine. Ainsi, le 9 août 1918..." . Cette affirmation est à plusieurs égards critiquables, comme je l'ai montré plus haut :
- Les premières directives sur les "camps de concentration" ne sont pas rédigées par Lénine mais par Trotsky dès le 4 juin 1918 pour y enfermer les soldats tchecoslovaques fait prisonniers par le Tsar, insurgés depuis mai 1918.
- Cette série de mesures à laquelle appartient la directive du 9 aout 1918 ne sont pas des "idées" de Lénine ou des dirigeants communistes mais une pratique de guerre couramment utilisée par leurs adversaires, qui enferment dans des camps dès décembre 1917 les "rouges" fait prisonniers après l'echec de l'inssurection du parti social-démocrate finlandais (la finlande est alors une province russe). La repression fait plus de 35 000 morts. Le contexte dans lequel sont créés les camps de concentration bolcheviques (la guerre civile) est donc radicalement différent de celui de l'ouverture du goulag stalinien en 1930, ce qui empèche a priori d'établir un lien de continuité entre les deux.
- Selon Jean Jacques Marie, dans Le Goulag (Que sais-je ? PUF p 33-34), le système pénitentiaire soviétique compte entre 68 000 et 80 000 détenus dans la pèriode qui s'étend de 1922 (fin de la guerre civile) à 1929 (année du "grand tournant" qui précède la création du goulag), camps de contentration compris. Il y a donc une discontinuité claire entre cette période est celle du goulag, que Nicolas Werth reconnait d'ailleurs d'une certaine manière en parlant de "pause" entre deux poussées terroristes. Il note d'ailleurs lui même le tournant de 1929 : "Le printemps de 1933 marqua sans doute l'apogée d'un premier grand cycle de terreur qui avait débuté à la fin de 1929 avec le lancement de la dékoulakisation" (N. Werth, Livre noir, p. 199). Il est affirmé dans l'article que "Dès les années 1920 [...] de nouveaux camps se construisent un peu partout.", ce qui n'est vrai qu'à la toute fin des années 1920, après que les instruments du pouvoir soient bien entre les mains de Staline, et qui gomme un fait génant pour établir une continuité entre Lénine et Staline, la fermeture de la plupart des "camps de concentration" après la fin de la guerre civile et la repression de Cronstadt.
- Il y a donc une prise de parti idéologique à inscrire le goulag dans la lignée des camps ouverts par les bolcheviques (comme par tous les bélligérants) lors de la guerre civile de 1918-1921, à partir de la fin 1918. A noter que le problème a déja été soulevé à propos de l'article consacré à trotsky 1
Malgré l'autorité dont jouit Soljénitsyne, sa caractérisation de la Tchéka comme « seul organe répressif dans l’histoire de l’humanité à avoir concentré entre ses mains : la filature, l’arrestation, l’instruction, la représentation du ministère public [i. e. l’accusation], le jugement et l’exécution de la sentence. » est plus que contestable. Des organes repressifs dotés de pouvoirs exceptionnels ont été créés dans pratiquement toutes les guerres civiles, des tribunaux d'exceptions formés sous la 3eme république à la suite de l'écrasement de la commune de Paris en 1871 aux groupements paramilitaires du général Soeharto en Indonésie, formés et armés par la CIA, chargés de traquer les cadres du Parti Communiste Indonésien lors du coup d'état de 1965 dans ce pays. La Tcheka sera d'ailleurs remplacée par le guépéou en 1922. Sol@l 14 décembre 2006 à 22:09 (CEST)
Refonte de l'article
[modifier le code]Voilà, après quelques jours de chantier, je crois avoir fini avec la réorganisation et la réécriture de l'ancien article, plutôt confus et passablement incomplet. La nouvelle version est bcp plus longue, mais j'espère qu'elle conviendra au plus grand nombre. Il doit bien rester des coquilles, mais je fais confiance aux contributeurs suivants pour corriger et améliorer ce qui doit l'être. Si besoin, merci de me donner votre avis. Bien à tous, --RS1981 28 août 2007 à 02:35 (CEST)
- Bravo pour ton travail ! J'aurais bien quelques critiques mais elles sont marginales et il me faudrait plus de livre sous la main que je n'en dispose actuellement. Tu peux toujours proposer URSS sous Staline comme « bon article ». Cordialement, --Sol@l 28 août 2007 à 10:29 (CEST)
- Beau travail, effectivement, même si ma lecture pour l'instant est restée très superficielle. Deux petites questions qui ne concernent pas le fond : ne peut-on pas classer cet article dans d'autres catégories (afin de contribuer à sa visibilité) ? Wikipédia fr: est-elle la seule à proposer un article "URSS sous Staline" ? Galoric 29 août 2007 à 19:06 (CEST)
Intro
[modifier le code]Sans mauvaise volonté, j'ai modifié l'intro de l'article URSS sous Staline. Je trouve que la formulation originale fut trop réductrice, à la limite de cliché, et ne représentait pas toutes les nuances et tous les faits de cette époque. Je propose qu'on discute des points de divergence et de na pas faire de revert de la contribution totale. Je ne suis ni trotskiste, ni négationniste invétéré, je milite pour une approche factuelle. Je trouve qu'il y a bel et bien paradoxe entre la terreur et le culte de personnalité. La terreur de masse crée normalement la peur et la haine. A moins d'etre pervers, c'est plutot paradoxal d'aimer sans faille celui dont on a peur et qui peut nous tuer? Le paradoxe est que cette terreur était cachée. Ma grand-mère a vécu sous Staline, et elle m'a raconté bien de choses. SVP, méfiez-vous des clichés que véhicule la presse française à l'égard de la Russie. Amicalement,--Atilin (d) 4 avril 2008 à 22:22 (CEST)
Bonsoir,
découvrant ce soir seulement ces modifs à l'intro que j'avais faite jadis, je prends acte de ta bonne foi, mais je ne vois pas de quels "clichés de la presse française" tu parles - les journalistes ont souvent bon dos, il est vrai, quand on apprécie peu de voir sa subjectivité propre être minoritaire dans la société ou dans les études historiques.
Je ne crois pas donc avoir été simpliste ni autre. Ce sont des centaines d'heures de lectures historiques sur l'URSS qui permettent de cerner l'ampleur extraordinaire, inimaginable de la répression et de la délation de masse, ou des sacrifices imposés aux populations (même s'ils ont permis en partie la victoire, car c'est au développement industriel que l'on peut attribuer une grosse part du succès de 1945). Et encore heureux qu'il n'y ait pas à faire de revert total d'un article qui a coûté une semaine de travail individuel et pas mal de temps de correction collective ! Sinon, un seul témoignage, fût-il passionnant et de famille, c'est un peu insuffisant pour cerner mieux que les historiens qualifiés le destin de 150 à 180 millions de Soviétiques sous 25 ans...
Pour le culte du chef, je crois que la section qui lui est consacrée essaie de montrer les mécanismes, la commplexité et l'évolution chronologique. Quant à la terreur "caché", c'est bien plus compliqué, on voyait bien les gens disparaître autour de soi, les procès se tenir, on savait bien qu'il existait des camps, on savait bien aussi qu'on risquait quelque chose à ne pas tenir sa langue, il n'y avait guère de famille sans une victime de la répression, mais mieux valait ne pas trop poser de questions...
Bien à toi, --RS1981 (d) 25 avril 2008 à 23:11 (CEST)
- Qu'on revienne à l'ancienne version de RS1981 alors...--Everhard (d) 26 avril 2008 à 09:49 (CEST)
- Je n'ai pas compris, on n'est pas d'accord sur quelle phrase? Je crois que le texte est correct présentement. L'intro est conscise et loin des clichés.--Atilin (d) 26 avril 2008 à 10:07 (CEST)
IIe guerre mondiale dans l'intro
[modifier le code]Je ne comprends pas pourquoi on supprime 3 lignes sur la IIe guerre mondiale dans l'intro sous prétexte que "ça fait lourd". Je ne vois pas comment on peut le compresser encore... Qui a dit que l'intro doit avoir X nombre de lignes? Quiconque qui connait un peu l'histoire soviétique en déhors de la vision exclusivement négativiste, sait comment cette guerre est importante dans l'histoire de ce pays. Et le régime totalitaire stalinien, mobilisateur et motivateur à la fois par son endoctrinement et par son système répressif, est une des principales sources du succès dans cette guerre. De plus, 26 millions de citoyens y ont perdu leur vie! Ce fait même mérite inconditionnellement sa place dans l'intro! Limiter l'intro à l'industrialisation et au goulag est très réducteur. L'article n'est pas sur Staline ou stalinisme, mais bien sur l'histoire d'un pays (l'URSS) dans une époque donnée. --Atilin (d) 11 mai 2008 à 18:21 (CEST)
- C'est bien par refus d'être négativiste que j'avais tenu à bien dire que la politique stalienne (industrialisation comme répression) avait aussi permis la victoire sur Hitler ! Et je ne suis pas du genre à vouloir minimiser l'importance d'une guerre qui est à l'origine de ma vocation d'historie, à l'âge de 10 ans ! Simplement, il n'y a pas du tout besoin ici de détailler toute la Seconde Guerre mondiale, la mention de Koursk par exemple est franchement de trop, à ce train pourquoi ne pas mentionner aussi le siège de Leningrad, le plus meurtrier de tous les temps, ou la bataille de Berlin, la plus importante en hommes et en matériel de toute la guerre ? De plus, il est employé des expressions qui demandent discussion, p. ex. l'Armée Rouge était loin d'être "sous-équipée" (T-34, orgues de Staline, 4 fois plus de chars que ce que croyait Hitler qui avouera que s'il avait su leur nb il n'aurait pas envahi la Russie, etc.). De même, la résistance de l'ARge a été acharnée et héroïque mais des millions de prisonniers se sont aussi rendus dans les premiers mois, etc. Donc, je maintiens que pas besoin d'être si détaillé dans une intro de BA. Bien à toi, --RS1981 (d) 12 mai 2008 à 11:23 (CEST)
- Je suis content que vous commencez à etre constructif et que vous ne blanchissez plus ce passage d'un revers de main. En tant qu'historien, vous devriez savoir l'importance de cet événement pour ne pas le supprimer complétement. D'ici à avoir une vision objective de cette guerre - il faut faire attention à bien pondérer l'importance de chaque affirmation pour ne retenir dans l'intro que les plus pertinentes. La Bataille de Koursk je vous signale est un des éléments-clés de la victoire soviétique. Je suis d'accord avec vous qu'on doit etre concis. Ce paragraphe l'est, on ne peut pas faire plus court. J'ajouterai volontier le siège de léningrad ou la bataille de Berlin... Continuons sur une base constructive et dépourvue de préjugés. Amicalement,--Atilin (d) 12 mai 2008 à 15:33 (CEST)
- Ça me parait normal de mentionner la seconde guerre mondiale et la victoire soviétique dans l'intro, ainsi que le nombre de mort. Mais là le paragraphe se prend à faire un résumé des opérations militaires en quatre lignes. Franchement je ne vois pas l'intérêt en intro, quelle que soit l'importance des batailles de Stalingrad et de Koursk.--Everhard (d) 13 mai 2008 à 10:08 (CEST)
- Bravo! C'est très bien réécrit : consis et complet à la fois. Merci d'avoir trouvé un bon compromis! --Atilin (d) 16 mai 2008 à 20:32 (CEST)
- Ça me parait normal de mentionner la seconde guerre mondiale et la victoire soviétique dans l'intro, ainsi que le nombre de mort. Mais là le paragraphe se prend à faire un résumé des opérations militaires en quatre lignes. Franchement je ne vois pas l'intérêt en intro, quelle que soit l'importance des batailles de Stalingrad et de Koursk.--Everhard (d) 13 mai 2008 à 10:08 (CEST)
Bibliographie
[modifier le code]J'ai rajouté plusieurs ouvrages dont l'absence me semblait dommageable, notamment La Terreur et le désarroi et L'Ivrogne et la marchande de fleurs, de Nicolas Werth, deux ouvrages francophones récents et importants sur la période stalinienne. J'ai par contre retiré deux textes du stalinien belge Ludo Martens, qui outre son absence totale de neutralité, n'est absolument pas reconnu pour une quelconque compétence d'historien. Je m'interroge aussi sur l'utilité de garder en bibliographie l'ouvrage de Domenico Losurdo (philosophe et militant communiste, et pas le moins du monde historien) mais je le garde tout de même pour le moment, l'auteur, pour contestable qu'il soit, ayant quand même plus de lettres que Ludo Martens. Jean-Jacques Georges (Sonnez avant d'entrer) 16 octobre 2014 à 09:58 (CEST)