Discussion:Hippias mineur

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Traduction[modifier le code]

Je suis en train de traduire cet article à en:Hippias Minor. --en:User:Storkk 2 septembre 2006 à 16:17 (CEST)[répondre]

C'est fini! --en:User:Storkk 3 septembre 2006 à 14:39 (CEST)[répondre]


médiocrité du dialogue ?[modifier le code]

Je me pose la question : est-ce que Platon savait ce qu'il faisait en rédigeant le "Petit Hippias", ou bien était-il une sorte de philosophe dont on voit bien au premier coup d'oeil qu'il ne sait pas ce qu'il dit ? Pour le dire autrement : Platon comprenait-il ce qu'il disait mieux que nous n'arrivons à le comprendre, ou bien le comprenons-nous mieux qu'il ne se comprenait lui-même ?

Répondre à cette question n'est nullement indifférent. En effet, quiconque a réfléchi sur les Dialogues de Platon sait que ces Dialogues procèdent d'une intention. Ils suivent une forme rhétorique particulièrement soignée. Les personnages, la date dramatique, le lieu : tout compte pour servir l'intention. Aussi dire de l'Hippias Mineur qu'il est (je cite) un dialogue médiocre signifie qu'il manque son objet. De ce point de vue, il serait intellectuellement honnête de dire pourquoi ce dialogue est médiocre. Adeimantos Le mardi 19 septembre 2006.

C'est précisément ce que l'article s'attache à faire. Pour résumer, le dialogue peut être considéré comme médiocre (et c'est un jugement partagé par de nombreux commentateurs) parce que 1) les thèses développées vont directement à l'encontre de la pensée platonicienne plus tardive et 2) sont pour cette même raison particulièrement peu convaincantes aux yeux du lecteur. C'est très compréhensible s'agissant d'une oeuvre de jeunesse (et de l'une des toutes premières qui plus est) et cela ne préjuge en rien du talent de Platon, qui fait déjà preuve d'une grande ingéniosité littéraire, mais pour exprimer une pensée non encore arrivée à sa pleine maturité. Manchot sanguinaire 20 septembre 2006 à 13:14 (CEST)[répondre]

Je viens de lire l'introduction au dialogue dans la collection GF, et 1) le fait d'aller à l'encontre de la pensée tardive de Platon est hautement discutable, car ce dialogue, aporétique, montre au contraire, comme tous les dialogues dits socratiques, la voie vers cette pensée supposée plus tardive (et l'auteur de l'introduction met sérieusement en doute ce genre d'hypothèses chronologiques) ; 2) c'est justement au lecteur de faire l'effort intellectuel demandé par la méthode réfutative de Socrate, c'est-à-dire de comprendre les difficultés soulevées par Platon lui-même à propos de ses propres thèses, afin de se purger d'un certain nombre d'opinions. Pour ces raisons, je pense que l'article est à revoir en profondeur. Θεαίτητος (d) 5 janvier 2009 à 19:59 (CET)[répondre]

Je suis tout à fait d'accord avec cette dernière opinion, et je regrette de n'avoir pas le temps de relire l'Hippias mineur pour refaire cet article. Que les deux thèses soient contradictoires ne fait pas de ce dialogue un dialogue médiocre, puisqu'il est aporétique : c'est justement à dépasser ces deux thèses également absurdes que nous invite Platon, partant d'une opinion commune sur les ruses d'Ulysse, qui serait plus intelligent qu'Achille. Que le coureur puisse en effet aller très lentement dans une course si cela l'amuse, nul ne le conteste ; mais ce ne serait pas un vrai coureur (ou bien un coureur en grève...) car dans son essence, le coureur concourt et va donc le plus vite qu'il puisse. De même, on croit que l'homme qui connaît le bien pourrait faire plus facilement le mal, mais science et morale étant équivalentes chez Platon, il ne se posera pas la question car qui connaît le bien le fait. Il me semble que le dialogue se rattache bien à la pensée de Platon ainsi. Quant à la description psychologique d'un Platon jeune apprenti qui apprend à écrire et à penser avec le temps, je la conteste pour deux raisons : 1) il me semble que la datation des textes relève le plus souvent d'hypothèses faites justement à partir du style et du contenu du texte (le serpent se mord donc la queue là), 2) Le dialogue aporétique n'entre pas en contradiction avec le Platon "d'âge mûr". Que Victor Cousin trouve ce dialogue de Platon "médiocre" n'en fait pas un dialogue médiocre : sinon, on pourrait écrire que Rabelais est un mauvais auteur car Voltaire n'appréciait pas les passages scatologiques de Gargantua, ou que George Sand écrivait mal car Nietzsche la détestait... En un mot, les arguments d'autorité ne doivent pas être utilisés 194.98.114.102 (discuter) 25 juin 2014 à 09:29 (CEST)Achille--194.98.114.102 (discuter) 25 juin 2014 à 09:29 (CEST)[répondre]