Discussion:Diaspora libanaise en France

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Il faudrait parler des institutions libanaises en France[modifier le code]

Par exemple : office du tourisme ; maison du Liban ; je crois qu'à Paris ds le 5e, rue d'Ulm il y a un foyer libanais ; etc.

De plus, il y a des "journées du Liban" organisées chaque année à Paris, où se produisent des écrivains et artistes libanais, c'est dommage de n'en rien dire ici.--82.120.217.27 (discuter) 14 août 2016 à 14:55 (CEST)[répondre]

Le problème "Rochaïd Dahadah"[modifier le code]

Combien y a-t-il de Rochaïd Dahadah émigrés en France au 19e siècle ?? J'ai inséré tt à 'heure dans la page une section sur un Rochaïd Dahadah homme d'affaires ; mais il y en aurait un autre (?), érudit ; l'article "Les Libanais en France", 1993, cité dans les liens externes les a confondus manifestement ; peut-il s'agir de la même personne ?

Voici ce qu'on peut lire ds Les Arabisants et la France coloniale de Alain Messaoudi, à la notice "AD-DAHADAH", ici : http://books.openedition.org/enseditions/3730?lang=fr (on y trouve aussi une bibliographie intéressante) "Fils de Ġālib ad-Daḥdaḥ, Rušayd est issu d’une famille de négociants maronites de Beyrouth établie à Marseille depuis 1818. Il s’y installe lui-même en 1846 et y publie l’édition qu’il a établie avec son parent Simon ad-Dahdah du Bāb al-i’rāb ‘an luġat al-a‘rāb [Porte de la manifestation de la langue des Arabes], un abrégé d’al-Qāmūs al-muḥīṭ, le célèbre dictionnaire de Fīrūzābādī (1329-1415), composé par un évêque maronite de la première moitié du xviiie siècle (Dictionnaire arabe par Germanos Farhat, Maronite, évêque d'Alep, revu, corrigé et considérablement augmenté sur le manuscrit de l’auteur par Rochaïd de Dahdah, Scheick Maronite, Marseille, Imprimerie Carnaud, 1849). À destination d’un public oriental, l’ouvrage, plus accessible que le Qāmūs par sa taille et son prix (100 francs), s’adresse aussi au public des arabisants d’Europe. L’abbé Bargès*, fidèle à ses attaches marseillaises, en rend compte dans le JA, comme il le fait l’année suivante pour le Diwan ou recueil de poésies arabes d’Ibn el Faredh édité par Dahdah (Marseille, 1850, rééd. à Būlāq en 1289 h. [1872]). Celui-ci, qui poursuit parallèlement une activité de négociant et de publiciste, obtient la naturalisation française en 1856. Établi à Paris, il aurait collaboré en 1860 à la rédaction de la relation du voyage à Paris d’Idrīs b. Idrīs al-‘Amrawī, ambassadeur du Maroc (Tuḥfat al-malik al-‘azīz ilā mamlaka bārīz). Depuis 1859, il travaille avec Soliman Haraïri* à la rédaction arabe du journal Birǧīs Barīs fondé par l’abbé Bourgade*. C’est peut-être à la part prise à cette entreprise de presse indirectement évangélisatrice qu’il doit d’avoir été anobli par le pape Pie IX. Il se fait pourtant aussi le traducteur en arabe du Portrait politique de l’empereur Napoléon III d’Arthur de la Guéronnière, directeur de la librairie et de la presse et promoteur de la politique italienne de l’Empereur (1860). En 1863, il quitte d’ailleurs l’équipe du Birǧīs Barīs après avoir été invité par Muṣṭafā Ḫaznadār, le ministre du bey de Tunis, à rejoindre l’équipe de Mansour Carletti*, directeur du nouveau journal officiel de la régence, ar-Rā’id at-tūnisī. Il se serait alors considérablement enrichi, s’entremettant à Paris pour le placement des emprunts tunisiens jusqu’à l’institution de la commission financière internationale en 1869. En 1867, il aurait publié à Paris un nouveau journal, Al-Muštarī".