Aller au contenu

Discussion:Compteur proportionnel à gaz

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

J'ai un peu allégé l'article qui paraissait être peu accessible et un copier/coller d'une autre source. N'étant pas compétent dans la matière, je colle ci-dessous l'ancien contenu afin que quelqu'un puisse organiser la suite. Plomb 27 avr 2005 à 21:24 (CEST)

Texte d'origine

[modifier le code]

Si la tension d'opération d'un détecteur par ionisation d'un gaz est augmentée au-delà du plateau de saturation, l'appareil fonctionne alors sous le régime du compteur proportionnel. Dans cette région de fonctionnement, s'élève de façon linéaire à mesure que V augmente. De plus, le nombre d'ions collectés est supérieur au nombre d'ions primaires; il y a donc multiplica-tion du nombre d'ions. Ce phénomène de la multiplications des ions est appelé l'amplification gazeuse.

L'amplification gazeuse se produit parce que les ions primaires produits par l'interaction du rayonnement dans le gaz sont suffisamment accélérés, par la différence de potentiel appliquée aux électrodes qu'ils peuvent, à leur tour, produire des io-nisations. À ce régime, le nombre d'ions produits dans le détecteur lors d'une seule interaction, grâce à l'amplification gazeuse, est alors suffisamment grand pour qu'on puisse compter les interactions une à une; c'est pourquoi on parle de compteur. Finalement, comme le nombre d'ions collectés est directement proportionnel aux nombres d'ions primaires multipliés par le facteur d'amplification gazeuse, l'amplitude du signal est par conséquent directement proportionnelle à l'énergie déposée dans le gaz. Le compteur proportionnel permet donc, à la fois, de compter les interactions et d'en mesurer l'énergie.

Dans le compteur proportionnelle gaz employé n'est pas de l'air. Il peut s'agir par exemple d'un gaz simple comme du xénon à haute pression, ou d'un mélange ga-zeux composé à 90% d'argon et à 10% de méthane.

Les compteurs proportionnels ne sont plus utilisés couramment en médecine nu-cléaire. Ils servaient essentiellement à compter les gammas et les β de basse énergie; ils ont été remplacés depuis par la scintillation liquide.