Discussion:Baptême du Christ

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"Commentaires patristiques" Chapitre sabré le 10-01-16[modifier le code]

Saint Maxime de Turin[modifier le code]

"Le Seigneur Jésus est venu au baptême, et il a voulu que son corps très saint soit lavé par l'eau. Quelqu'un dira peut-être : "Lui qui est Saint, pourquoi a-t-il voulu être baptisé ?" Écoutez donc. Le Christ est baptisé non pas pour être sanctifié par l'eau, mais pour sanctifier Lui-même l'eau et pour purifier par sa pureté ces flots qu'Il touche. La consécration du Christ est en effet la consécration fondamentale de l'élément. Lorsque le Sauveur est lavé, c'est alors que l'eau est d'avance purifiée tout entière en vue de notre baptême ; la source est purifiée pour que, dorénavant, la grâce du baptême soit administrée aux peuples à venir. Le Christ a donc reçu le baptême par avance pour que les peuples chrétiens prennent sa suite avec confiance." Entre la fin du quatrième siècle et le début du cinquième, après Saint-Ambroise de Milan, Saint Maxime de Turin contribua de manière décisive à la diffusion et à la consolidation du christianisme dans l'Italie du Nord; les informations sur lui sont peu nombreuses, mais reste un recueil d'environ quatre-vingt-dix Sermons parvenu jusqu'à nous[1]

Benoit XVI [2][modifier le code]

  • Homélie du dimanche 10 janvier 2010 (résumé) :
    • Son Baptême (qui est la suite de Noël, de l'Epiphanie, des mages, du recensement, de l'éducation, de Jésus au temple) est sa "première d'homme mûr". Pour le peuple dans l'attente, ce baptême est un baptême de pénitence, un signe de conversion où chacun abandonne sa maison et ses occupations habituelles pour se rendre au Jourdain. Il se met dans la file comme tous. Jean-Baptiste comprend qu'il se trouve face à Quelqu'un de plus grand que lui dans une humilité extraordinaire. Cette simplicité comme l'Enfant déposé dans la crèche, anticipe le terme humble de ses jours terrestres: sans péché, parmi les pécheurs, il montre la proximité de Dieu. Recueilli, en prière après le baptême, sortant de l'eau les cieux s'ouvrent: « Tu es mon Fils bien-aimé, tu as toute ma faveur »... Le Père, le Fils et le Saint Esprit indiquent aux hommes la présence au monde du Fils attendu.
  • Homélie du dimanche 9 janvier 2011 (résumé) :
    • On accourait de toute la Palestine voir ce grand prophète annonçant l'avènement du Royaume de Dieu. Baptême de pécheur et pas sacramentelle, c'est en effet par sa mort et sa résurrection que Jésus institue les sacrements donnant naissance à l'Église. En se plongeant dans l'eau, le pénitent implorait de Dieu, la purification de ses fautes pour une vie nouvelle. Jean manifeste sa perplexité : il aurait voulu se faire baptiser par Jésus! Jésus l'exhorte à ne pas opposer de résistance, pour « accomplir » montrant ainsi la volonté de Celui qui l'a envoyé, obéir au Père, accepté de se faire homme. Ce geste révèle qui est Jésus, Fils de Dieu, vrai Dieu, Celui abaissé, avec nous ; humilier jusqu'à la mort qui se laisse traiter comme un pécheur, communion plénière avec l'humanité. Le geste de Jésus anticipe la Croix, l'acceptation de la mort pour les péchés de l'homme, manifestant la pleine harmonie de volonté et d'intention qu'il y a entre les personnes de la Très Sainte Trinité, colombe amour qui unit Jésus au Père, force d'une voix d'en-haut, que tous entendent, obéissance en tout : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j'ai mis tout mon amour » anticipation de la victoire de la résurrection. Elle nous dit comment nous devons vivre.

Sermon du 10 janvier 2016 Ubaye François Marot[modifier le code]

  • Il dit que Jésus est baptisé très tard dans sa vie publique, trentième année (références nécessaires).
  • Il dit que la date de commémoration annuelle a été choisie dans le calendrier liturgique au premier dimanche suivant le premier janvier, par l'aspect "nouvelle naissance", instituée par l'église dans le sacrement du baptême (références nécessaires où formulation plus juste à trouver ).

Il fait un enseignement métaphorique et mnémotechnique en disant que ce nouveau baptême est abouti par le sang versé du Christ, par le feu (chaleur de son amour infini) et par l'Esprit-Saint.

  • Le feu est parfois représenté sur les tableaux par un bouillonnement de l'eau du baptême. Il dit quelle signifie aussi la sanctification de l'élément eau par cette chaleur "Amour" infinie.

Références[modifier le code]